Lundi 5 novembre : de la férie

Nous évoquerons aujourd’hui des saintes reliques dont c’est la fête en plusieurs diocèses…

Je pense souvent à mes grands-parents défunts, à leur courage, à la foi qui les habitait, au bien qu’ils ont fait… Un meuble, une image, une photo, tout ce qui me les rappelle m’est précieux. Et moi que laisserai-je derrière moi ? Un bon souvenir ? Une vie qui parlera de grandeur, de beauté, de Dieu… ? Dans ce monde, où nul n’est une ile, mais ou nous sommes responsables les uns des autres, la question mérite d’être posée…

Les saints, proches ou lointains, ont laissé une magnifique lumière au monde, et leurs restes, leurs reliques sont précieuses aux chrétiens. J’aime la minuscule église du St Curé d’Ars, où il a passé des heures à confesser les âmes en quête de lumière. J’aime le cachot insalubre de sainte Bernadette, où elle recevait même les grands de ce monde qui voulaient savoir ce qu’avait dit au monde la belle dame. J’aime aussi les quelques cheveux de sainte Thérèse que j’ai la joie de posséder, ils symbolisent si bien la vie toute donnée de la petite carmélite de Lisieux. Nous qui sommes des êtres de chair, aimons et vénérons pieusement ces souvenirs qui, chacun à leur manière, nous parlent du Royaume de Dieu. D’autres l’ont conquis avant nous !

Pratique : Un pèlerinage, au moins en pensée, auprès de notre saint préféré.

Abbé Henri Forestier

Vendredi 2 novembre : Commémoraison de tous les fidèles défunts

Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis ! Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière éternelle brille pour eux !

L’usage de célébrer des Messes pour les défunts est très ancien dans l’Église, il est attesté dès le 5ème siècle. Mais c’est saint Odilon, 4ème abbé de Cluny, qui décida en 998 de célébrer le 2 novembre, une commémoraison de tous les fidèles défunts. Grâce à l’immense influence de Cluny, cette fête s’étendit bientôt dans toute la chrétienté. La liturgie des défunts est tout simplement magnifique ! D’abord on ne cesse d’invoquer la miséricorde de Dieu sur ceux qui sont partis : Quia pius es ! Parce que vous êtes bon (Seigneur) ! Ensuite la plupart des textes se réfèrent à l’idée paisible qu’avaient les premiers chrétiens de la mort : un passage vers le repos éternel ! Voila pourquoi cette Messe, bien chantée, apporte autant de paix à ceux qui arrivent chargés de la tristesse de la séparation.

La liturgie entoure encore la dépouille des défunts d’un grand respect, tout comme dans une famille, dit saint Augustin, on respecte les souvenirs légués par les anciens ! Occasion pour moi de vous inviter à réprouver absolument la coutume barbare de la crémation… Enfin l’Eglise nous demande de penser aux âmes du purgatoire ! Peut-être que des membres de notre famille, des amis que nous avons connus, se trouvent en ce lieu de purification ? Par les indulgences, nos prières ont une merveilleuse puissance pour les délivrer, qu’attendons nous pour leur porter secours ?

Pratique : Nous veillerons aujourd’hui à visiter un cimetière en priant pour les défunts.

Abbé Henri Forestier

Soirée Saint Hugues à Briant le samedi 17 novembre à 19h00

 

                             Terre et Famille & les éditions Sigest
                         présenteront, pour les petits et les grands,

 

                           Saint Hugues de Cluny en bande dessinée

 

François de Launay, fort des cours des Pères Jésuites de l’école supérieure d’Agriculture d’Angers, et d’une longue carrière au service du monde paysan, nous parlera de Saint Hugues et de son temps.
François de Launay admire l’époque médiévale qui sait faire chanter la matière à la Gloire de Dieu et qui développe la vie politique, artistique et spirituelle intimement liées. Au Moyen âge, époque de foi, Saint Hugues de Cluny, le bâtisseur, le conseiller du Pape et des Princes, le protecteur de la pensée grecque, réussit cette synthèse.

Après la conférence, Terre et Famille vous invite à prolonger la discussion autour d’un buffet (Pas d’inscription et participation libre). Nos conférences sont filmées et disponibles sur notre site terre-et-famille.fr.

 

Les bonnes pages de la BD de Saint Hugues à consulter dans notre rubrique :

Histoire et terroirs   

 


Terre & Famille : terreetfamille@gmail.com

Le mot du Curé

« À côté de la sagesse, j’ai tenu pour rien la richesse » (Sg 7, 7-11)

« Vends ce que tu as et suis-moi » (Mc 10, 17-30)

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Continuons nos méditations avec saint François de Sales :
« Vous savez que lorsque le lac est bien calme et que les vents n’agitent point ses eaux, le ciel en une nuit bien sereine, y est si bien représenté avec les étoiles, que regardant en bas il semble que l’on voit la même beauté du ciel :
De même, quand notre âme est bien tranquille et que les vents ne sont point superflus, qu’il n’y a pas d’inégalité ni d’inconstance d’esprit, que rien ne la trouble ni l’inquiète, elle est fort capable de porter en elle l’image de Notre Seigneur.
Mais quand elle est troublée, inquiétée et agitée de diverses bourrasques, nous ne sommes nullement capable de représenter la belle et très aimable image de Notre Seigneur crucifié, ni la diversité de ses excellentes vertus. »

Pour vivre de la belle image de Notre Seigneur Jésus-Christ crucifié, il faut tout faire pour tenir notre âme égale et tranquille.

Saint François nous parle de la « belle » image de Jésus crucifié, car elle est rebutante en tant que telle, horrible de souffrance et d’abandon des Hommes. Mais elle est si belle surnaturellement ! Car c’est par ses souffrances que nous sommes sauvés.
C’est là qu’Il tue le mal et le péché, c’est par sa mort qu’Il tue la mort. Et par sa
résurrection, Il nous donne la vie éternelle dans la gloire.
Qu’il est doux alors de contempler la passion de Notre Seigneur si bon et si fou d’amour pour nous.

Prenons du temps pour contempler le Seigneur sur une croix ou représentons- nous cette croix avec le Christ en esprit pour Le laisser nous enseigner les Merveilles de son Amour.
Par la contemplation, nous permettons de passer de la connaissance intellectuelle de ce mystère à la connaissance du cœur de ce mystère. Ainsi nous pouvons le vivre de mieux en mieux et nous laisser transformer par la grâce.

Soyons des icônes de son amour, laissons le Christ refléter cet amour dans nos vies. « Seigneur fait briller sur nous ton visage et nous serons sauvés. » (Ps 80,4)

Belle est sainte semaine pleine de grâces,

Le Curé

Mois du Rosaire

Le mois d’octobre est traditionnellement consacré au Rosaire, (… )dévotion magnifique !

Au sujet du Rosaire, une première remarque s’impose : ce ne sont pas les hommes, ni même les autorités de l’Église qui lui ont valu sa popularité chez les chrétiens, mais bien plutôt l’insistance extraordinaire du Ciel ! Quand au 19° siècle la sainte Vierge Marie multiplie les apparitions sur la terre, avertissant des dangers qui menacent le monde, et voulant renouveler la piété chez ses enfants, elle ne cesse de demander qu’on dise le chapelet… Bien plus, à la rue du Bac, à lourdes, à Fatima, la sainte Vierge apparaît portant visiblement ce chapelet et Elle le fait réciter par les petits voyants. Un détail renforce encore cette impression : A Lourdes, vous remarquerez que la sainte Vierge porte son chapelet au bras. C’est étonnant ! Habituellement on porte un chapelet à la main quand on le récite, ou bien, comme certains ordres, passé dans une ceinture. Il me semble qu’il y a là une évocation d’un verset biblique assez connu au chapitre 8 du Cantique des Cantiques : Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras… Le chapelet de Marie est le signe de sa prière et de son amour de Dieu. Pas étonnant qu’il puisse être aussi puissant pour nous !

Quand une mère demande, cela suffit pour qu’un bon enfant obéisse… La demande de Marie est claire, alors prions !

Pratique : Prions le chapelet plus fortement en ce mois d’octobre

Abbé Henri Forestier

Abbé Martial de Savignac (1758-1796)

Invitation
Vous êtes cordialement invités à la journée consacrée à Martial de Savignac, qui aura lieu le 7 octobre prochain à Vaiges 53.
Programme :
10 h 30
Messe en souvenir de Martial de Savignac, célébrée par le Père Marie-François Perdix curé de la paroisse.
A l’issue de la cérémonie, présentation de la réédition du livre sur sa vie,
1 2 h 30 :
Réception au restaurant à l’hôtel du commerce de Vaiges.
Participation adultes : 30 euros ; enfants : 12 euros. Règlement avant le 30 septembre 2018 à l’ordre de l’Hôtel du commerce.
Après le déjeuner :
Pèlerinage sur différents lieux à Vaiges, ou séjourna ce saint prêtre.
Pour tous renseignements, vous pouvez joindre :
José Marie Faguer
Tel : 0624552565
Ou par mail :
Josemarie.faguer@sfr.fr

 

QUI EST MARTIAL de SAVIGNAC ?

Originaire du Limousin, Martial de Savignac est né le 23 février 1758 au château de Vaux (La Jonchère). De par les alliances de sa famille, il aurait pu prétendre aux plus hautes charges à la Cour, mais il préféra, une fois ses études théologiques au grand séminaire de Limoges terminées, se consacrer à l’humble vie de curé de campagne.

Après un bref passage en Poitou, il fut affecté à la cure de Vaiges et il s’installa dans cette localité courant octobre 1786. Pour l’époque, la situation matérielle de la cure était confortable et l’environnement fort religieux.

Malgré son jeune âge, ses qualités tant humaines que religieuses le firent très vite apprécier de ses ouailles. « Son caractère était franc, ouvert, cordial et gai. Il avait le don de séduire et de se faire aimer » (Louis de Savignac).
Les habitants, qui n’avaient aucune haine vis à vis de la noblesse et du clergé, ne furent guère troublés par les débuts de la Révolution et élurent même l’abbé de Savignac au conseil municipal et le nommèrent procureur de la commune en février 1790. Suivant le décret du 2 novembre 1789, un inventaire des biens de l’Eglise eut lieu début 1790.

C’est sans doute la raison pour laquelle se trouve dans la sacristie actuelle un coffre revêtu d’un sceau comportant la mention « la loi et le roi ».
Ce qui, en 1905, amena le curé de l’époque, l’abbé Friteau, à réfuter la légalité de ce nouvel inventaire « puisqu’un inventaire avait déjà été effectué auparavant ».

C’est la constitution civile du clergé votée le 12 juillet 1790 qui vint perturber la relative tranquillité de Vaiges puisqu’elle instaurait un clergé d’Etat dépendant uniquement de lui.

Malgré ses réticences, Martial de Savignac décida de signer le serment civil, mais avec une restriction de taille quant au plan religieux :
« je jure de veiller avec soin sur les fidèles de cette paroisse et être fidèle à la nation, à la loi, au Roi, de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décidée par l’Assemblée Nationale et sanctionnée par le Roi, réservant expressément tout ce qui concerne la foi et la puissance de l’Eglise catholique, apostolique et romaine ».

A compter de ce jour, il n’était plus curé en titre aux yeux des autorités et, dès le mois de mars 1791, les ennuis commencèrent pour lui. Plusieurs curés furent nommés, mais devant l’hostilité des habitants, ils durent quitter la localité, l’abbé de Savignac continuant son ministère. Toutefois, il fut obligé de quitter Vaiges pour Evron, cet éloignement ayant été exigé du curé jureur en octobre 1791.

Ce curé jureur fut fort mal accueilli et les paroissiens pressaient l’abbé de Savignac de revenir dans sa paroisse, ce qu’il fit secrètement le 2 décembre 1791 et lui permit de célébrer la messe de Noël en présence de toute la population.
Cet évènement entraîna une réaction immédiate des autorités d’Evron et de Laval et le tribunal correctionnel de Laval condamna Martial de Savignac à se retirer dans son pays (Limousin) ou Laval.
Il dût obéir et alla habiter Laval, tout d’abord dans une maison amie, puis interné à la prison des Cordeliers, suivant arrêté du 20 juin 1792. Internement difficile en raison des conditions matérielles.
Le 26 août 1792 fut votée la loi qui déportait les prêtres insermentés qui n’auraient pas quitté le pays de leur plein gré.
Le 27 août 1792, il s’évada de la prison des Cordeliers et rentra secrètement dans sa paroisse, ne voulant pas laisser ses fidèles sans secours religieux et moral.

Durant près de quatre ans, il y mena la vie d’un prêtre réfractaire, sans domicile, sans ressources. Vêtu en paysan, il vivait dans des maisons amies, changeant fréquemment de lieu, couchant parfois à la belle étoile.

Il baptisait, confessait, communiait, mariait, préparait à la mort et donnait l’extrême-onction car on savait toujours où le trouver, bien que jamais personne n’ait trahi le secret de ses refuges.
Parfois, il pouvait même célébrer la messe en public, les conditions requises ayant été assouplies dès le 18 juin 1791 par l’Evêché du Mans dont dépendait à ce moment ce territoire de la Mayenne. La population se pressait alors autour de lui.

Aumônier des Chouans, il ne participa à aucun combat, mais apporta toujours les secours de la religion aux blessés et aux mourants, quel que fût leur camp, intervenant pour sauver les prisonniers ennemis dont la reconnaissance ne lui fit pas défaut : plusieurs vinrent en témoigner lors de son procès.

S’étant rendu à Bazougers pour confesser, il fut surpris en train de lire son bréviaire et arrêté par le commandant de gendarmerie Oehlert et conduit d’abord à Meslay puis à Laval le 29 avril 1796.
Un premier procès eut lieu le 7 mai avec deux chefs d’accusation :
– Ne pas avoir obéi aux lois sur la déportation
– Avoir fait partie de rassemblements de Chouans et avoir porté les armes contre la République
Il récusa cette dernière assertion, déclarant qu’il ne s’occupait que de son ministère et non des affaires publiques et qu’il n’avait jamais porté d’armes, même pour sa défense personnelle.
Il fut condamné à 15 ans de fers, mais ses ennemis ne désarmèrent pas et il fut décidé d’un second procès révisant le premier par une commission supérieure, sous prétexte que l’abbé de Savignac aurait porté les armes.
Le 9 mai à 5 heures de l’après-midi, il fut condamné à mort par les armes, l’accusation maintenant sa vision de l’apostolat de l’abbé de Savignac. Dans la nuit, il se prépara à la mort, ayant pu recevoir la visite d’un prêtre.
Puis il rédigea une lettre à l’intention de ses paroissiens.

« De ma prison, ce 10 mai 1796, à 7 heures du matin.

Encore quelques heures, mes chers paroissiens, et je n’existerai plus : mes plus grands regrets sont de me séparer de vous. Nos ennemis communs ont cru qu’en frappant le pasteur ils disperseraient facilement le troupeau : mais j’espère qu’il n’en sera pas de même.

J’espère que les principes de religion dont vous avez toujours fait profession resteront gravés dans vos cœurs ; que mon sang qui va être versé pour mon attachement aux mêmes principes ne servira qu’à vous affermir. Souvenez-vous, mes amis, que c’est dans les derniers moments de vie que l’on sent tout le prix de la religion. C’est elle qui nous fait supporter avec résignation les persécutions auxquelles nous pouvons être exposés. Ne vous attristez dons pas sur mon état : la seule chose que je vous demande, c’est de ne pas m’oublier dans vos prières.
Recommandez-moi, je vous prie, à ceux qui m’ont témoigné tant d’intérêt dans ces derniers moments. Cessez de vous alarmer sur mon sort : la religion pour laquelle je meurs doit vous fournir tous les moyens de consolation dont vous pourriez avoir besoin. Préparez-vous aussi, à mon exemple, à faire le sacrifice de votre vie pour le soutien de cette même religion, si les circonstances où vous pouvez vous trouver l’exigent. Quand il s’agit de sa foi on ne doit jamais la trahir. Souvenez-vous que Jésus-Christ nous avertit que ceux qui rougiront de le confesser devant les hommes il les désavouera devant son Père. »

« Adieu, mes chers paroissiens : ce sont les dernières paroles que vous recevrez de moi. »
Craignant des manifestations de soutien, les autorités avancèrent l’heure de l’exécution et c’est à 11 heures qu’il fut fusillé place du Gast après avoir récité une ultime prière. Il fut enterré le soir même dans le cimetière de la Trinité.
Tout d’abord, il fut plantée une croix de bois, puis un calice fut gravé sur une pierre tombale.
Cette tombe devint très rapidement un lieu de pèlerinage, des miracles et des guérisons ayant été constatés selon des dires de l’époque.

Par suite de démolitions successives, les restes de l’abbé de Savignac ne purent être identifiés, mais il a été conservé dans une ancienne famille de Vaiges un morceau de tissu imprégné de son sang.

On peut voir ces reliques dans la petite chapelle à droite du chœur, ainsi que le texte de la lettre dont il est fait état ci-dessus.

La plaque rappelant le ministère de Martial de Savignac a été offerte par les descendants de sa famille en 1996.

Si, compte tenu du contexte de l’époque, l’abbé de Savignac ne fut pas compté au nombre des martyrs de Laval (fusillé et non pas guillotiné), il n’en reste pas moins vrai qu’il est mort pour sa foi et son engagement sacerdotal.

Septembre 2018
José Marie Faguer

Le mot du Curé

« La foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (Jc 2, 14-18)

« Si, parmi vous, il existe des divisions, ce n’est plus le repas du Seigneur que
vous prenez » (1 Co 11, 17-26.33)

Chers sœurs et frères bien-aimés,

Notre cher saint François de Sales nous enseigne :
« Vous êtes bien saoulé des contentements mondains, ce n’est pas merveille si les délices spirituelles vous sont en dégoût : les colombes déjà saoulées, trouvent amères les cerises.
Notre Seigneur nous dit en Saint Luc 1,53 : « il a rempli de biens, les affamés, et les riches, il les a laissés vides ». Ceux qui sont riches des plaisirs mondains ne sont pas capables de spirituels. »

Ne nous trompons pas entre la vraie joie de rencontrer des amis, de vivre avec eux des moments profonds qui nous ressourcent, et les rencontres et le bavardage mondain qui ne servent à rien et qui mentent même à notre âme. Car celle-ci se croie nourrie par une ou plusieurs rencontres et en fait elle se vide et se blesse de futilités.

Le résultat en est que petit à petit notre âme se dessèche et meurt à petit feu. Une âme qui est morte, cela ne se découvre pas tout de suite. Mais au fur et à mesure, on ne trouve plus de vraies joies, tout nous semble fade, même les personnes que l’on aime le plus ne nous intéressent plus, nos activités favorites ne nous attirent plus.

Bien souvent, il est bon pour cela de re-fortifier notre vie de foi en nous appliquant à nous confesser, à faire des actes d’adoration plusieurs fois par jour, à lire la Bible, à adorer, à prendre des petits moments de silence avec Dieu en méditant ou en adorant le Saint Sacrement, en priant le chapelet…

Bref en plongeant dans la vie trinitaire. C’est la vie en Dieu qui soigne notre âme. Et comme c’est notre âme qui donne vie à notre corps, ne la laissons pas se dessécher. Prenons-en soin.

Ne nous laissons pas séduire par les plaisirs futiles, illusion pour notre personne. Vivons le réalisme de nos rencontres avec profondeur et en cherchant toujours à les vivre en Dieu. Alors Lui saura nous ouvrir des portes pour chercher à devenir ensemble des saints.

Mes chers sœurs et frères bien-aimés,
vivons dans la vérité de l’Évangile. Merveilleuse semaine à vous.

Le Curé

Le mot du Curé

 

« Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne… vous garderez les commandements
du Seigneur » (Dt 4, 1-2.6-8)

« Mettez la Parole en pratique » (Jc 1, 17-18.21b-22.27)

Chères paroissiennes et chers paroissiens,

En ce début d’année scolaire, je vous propose de méditer avec saint François de Sales. Saint François de Sales prend quelques exemples avec la nature pour nous aider à vivre de la grâce de Dieu dans le quotidien de nos journées :

« Les autruches ne volent jamais ; les poules volent souvent, bassement et rarement ; mais les aigles, les colombes et les hirondelles volent souvent, vitement et hautement. Ainsi les pécheurs ne volent point en Dieu, mais font toutes leurs courses en la terre et pour la terre ; les gens de bien qui n’ont pas encore atteint la dévotion volent en Dieu par leurs bonnes actions, mais rarement, lentement et pesamment ; les personnes dévotes volent en Dieu fréquemment, promptement et hautement. »

Combien il est précieux de vivre en Dieu, de nous rassasier en Dieu, de ne chercher que Dieu. Comme l’aigle au regard perçant volant au zénith, la colombe au cœur pur, l’hirondelle si agile.
Alors, nous atteignons des sommets de proximité en Dieu et nos vies prennent de la hauteur : regard perçant, cœur pur et agilité par l’Esprit Saint.

Nos actes de tous les jours ont un sens nouveau :
Ils sont habités de Dieu, puisque nous l’invitons à tout vivre avec nous.

Saint début d’année scolaire pleine de Dieu…

Le Curé