Qui met le feu à nos cathédrales?

 

Notre Dame de Paris, Saint Pierre et Saint Paul de Nantes en flames… Qui met le feu aux « vestiges de l’Eglise catholique » comme se le demandait récemment une journaliste de droite ?
Ces « vestiges » sont pourtant encore des arches, des vaisseaux auxquelles il serait plus qu’urgent de s’accrocher et pas seulement pour de pudiques raisons patrimoniales !

L’immigration, l’Islam, les 80 km/h, la faillite des banques et des entreprises, l’insécurité, la déchéance de nos institutions, le Covid 19, … sont les « distractions » inventées par les serviteurs de celui qui veut anéantir notre liberté, notre humanité. Ils ont pour mission de nous distraire de leur véritable objectif : inventer le nouvel « homme » pour le nouvel ordre.

Un projet de loi sur la bioéthique ou « morale du vivant » est en soi une aberration !
Peut-on légiférer sur la « morale du vivant » ? Se poser la question est déjà un signe avancé de dégénérescence et d’orgueil ultime ! Une loi se fait et peut se défaire. La morale commune à tous les hommes, la « memoria Dei », mémoire des premiers moments de notre vie de créature de Dieu, dés l’apparition du premier génome, nous interdit naturellement cette ultime transgression contre la Paternité de Dieu, contre la grâce de vivre. La loi des hommes ne peut qu’attester et défendre la loi naturelle et révélée.
Bien sûr, j’entends déjà les commentaires … mais il faut bien encadrer l’avortement, la PMA…le mariage… Ben oui, il faut bien quand on a chassé Dieu de la sphère publique. Le problème est que « si Dieu n’existe pas tout est permis » selon Dostoïevski … Et précisément tout est permis puisque notre délétère laïcisme ambiant nous interdit toute référence à Dieu en société. Quand Dieu n’existe pas il faut légiférer et si nous légiférons en lieu et place de Dieu peut-on s’attendre à rester raisonnables ?

Tout ce que nous traversons est conditionné par cet ultime orgueil de l’homme. Pour être capable de créer à la place du Créateur il aura fallu aux apprentis sorciers que nous sommes, travailler, utiliser, dépecer, découper, broyer, vendre… vivants des milliards d’enfants à naitre « rabattus » vers les laboratoires par les plannings familiaux à travers le monde.
En 1998, le souverain pontife Jean Paul II, déclare publiquement que l’animation commence au premier génome, que l’être unique parmi tous les autres hommes est créé à la fusion du génome paternel et maternel. Mais le Saint Père trouvera sur sa route de ces catholiques que redoutait déjà sainte Bernadette plus que les prussiens, de ces catholiques qui militeront contre lui et pour l’animation tardive. La porte était ouverte vers la chosification de l’embryon… Sept ans plus tard, en 2005, l’ONU, sous l’influence de catholiques français, reconnaitra que le clonage humain est l’ultime transgression mais que tout le monde peut le faire ! Sept ans plus tard, en 2012, le clonage humain est devenu techniquement possible, la loi Taubira est présentée devant le Conseil d’état, sainte Hildegarde (XII ième siècle) est reconnue docteur de l’Eglise par Benoît XVI qui renoncera quelque mois plus tard. La sainte bénédictine nous révèle le plan de Lucifer : « J’attendrai jusqu’au moment où je sais que je (Lucifer) prendrai possession de la conception humaine, par-là, je possèderai l’humanité tout entière « .
Sept ans de plus et nous sommes en 2019, Notre Dame de Paris est en feu…

Nous avons mangé le fruit défendu et péché contre l’Esprit de Dieu, nous avons crucifié son fils et maintenant nous dévastons le Père dans sa paternité, nous avons atteint l’Abomination de la désolation … « A la fin des temps les femmes n’auront même plus pitié du fruit de leurs entrailles  » (Sœur Lucie de Fatima).
Pour retrouver notre verticalité, notre fierté et reprendre la maîtrise du temps, retrouvons Dieu le Père. Que les indécentes et sinistrement contre-productives sonos assourdissantes montées sur des chars d’exhibitionnistes se taisent à jamais. Que les cocardes tombent comme des feuilles mortes et surtout, silence, demandons pardons. Demandons à nos évêques d’encourager l’offrande de messes de réparation pour tous ces enfants, cet Amour dévasté.

Stéphanie Bignon