La Liberté, un continent en danger !

 

Où se trouve la Liberté, ce continent duquel nous nous sommes éloignés avec rage, de plus en plus vite, persuadés pourtant de naviguer vers lui ?

Ce continent est tout entier dans notre premier génome, celui qui fait de chacun de nous un être unique dans toute l’histoire de l’humanité passée, présente et future.

Il s’offre, toute notre vie, à notre sagacité d’explorateur. Une vie qui ne suffira pas à comprendre tout le mystère de cet ADN.

Le drame de notre actualité est que nous nous sommes dotés des armes qui permettent le débarquement, sur ce continent, de conquérants sans vergogne en blouse blanche. Ils choisiront de défricher, transformer, aménager et ravager ce continent aux mille richesses en bons mercenaires qu’ils sont, à la solde de groupes financiers aux intentions inavouables.

Ce premier génome co-créé par notre père et notre mère et créé par Dieu est notre Liberté. Si ce génome qui nous détermine tout entier est violé avec notre assentiment, nous perdrons avec notre liberté, notre dignité, nous deviendrons des golems.

Les avortements de masse ont fourni le minerai nécessaire à l’étude et à la fabrication d’armes contre l’inviolabilité de ce continent. Des laboratoires ont travaillé sur des embryons vivants pour maitriser le clonage humain et les futurs « armes médicamenteuses ». Ces dernières vont parachever l’asservissement des co-créateurs que nous sommes.

Le législateur se rit de nous, il fait passer ses lois comme on plante un drapeau sur une montagne vaincue. La loi de bioéthique est déjà passée, la preuve les « vaccins » sont devenus thérapie-géniques, c’est-à-dire des violeurs de génomes !

Le viol étant confortablement installé au sommet de nos institutions, il était à prévoir que nous atteindrions bientôt son paroxysme. L’inceste est étymologiquement l’antithèse de la chasteté (castus, chaste, versus incastus, inceste). L’inceste et la thérapie-génique obligatoire ont pour même origine : la volonté de chosification de l’être. Nous sommes devenus des choses à force d’ingratitude envers le Créateur qui nous a pourtant donné la Vraie Liberté.

Ce que nous vivons est difficile mais passionnant, il est temps de se positionner clairement. L’enjeu est de rester à bord de la Nouvelle Arche d’Alliance pour résister au déluge d’autodestructions, Notre Dame protégez nous !

Stéphanie Bignon

Journal de bord d’une française en Italie, épisode n°3

…Deux ou trois jours plus tard, un dimanche, je me rendis à la même église, pour une messe du soir. Le prêtre qui officiait était Don Fabio, homme élégant toujours vêtu d’une soutane.
Il débuta son sermon par une réflexion d’ordre général sur le sacré et le profane dans les religions anciennes. Le sacré, c’est ce que l’on ne touche pas, c’est ce que l’on tient à part, ce qui est réservé. Le profane, c’est le reste, la vie quotidienne, ce qui relève du banal voire de la saleté. Le profane et le sacré ne se mélangent pas. On ne peut pénétrer le domaine du sacré sans avoir soi-même été consacré. Pénétrer le sacré en étant impur, ce serait profaner. Seuls les prêtres sont autorisés à côtoyer le sacré. Tout cela est clair, les choses sont bien distinctes. Le ciel et la terre sont des réalités bien séparées, et l’ordre de l’univers ne se maintient que dans cette stricte séparation. Cela, c’était avant Jésus-Christ, nous dit Don Fabio.
Le Christ introduisit en effet un nouveau baptême, une nouvelle conception des choses. Il n’y avait plus de séparation entre sacré et profane, car Dieu lui-même s’était fait homme. Le baptême, la vie même, n’était pas une rupture mais un passage. C’est quelque chose que l’on traverse pour en sortir complètement transformé. Il faut s’immerger dans la vie et dans ses souffrances pour s’unir au Christ et ressusciter avec lui. Il ne s’agit plus de séparer les êtres ou les choses entre ce qui est propre et ce qui est sale. Ainsi, dit Don Fabio à toute cette assemblée de fidèles masqués et éloignés autant que possible les uns des autres, la logique de la vie spirituelle est l’inverse exact de ce que nous préconisent aujourd’hui les gouvernements pour faire face à cette maladie. Ce n’est pas la « distanciation » qui nous sauvera, mais l’immersion, le contact, la traversée de toute la vie avec toutes ses épreuves.
Au moment du « geste de paix », supprimé jusque-là dans la liturgie post-covid, Don Fabio réitéra son message baptismal et demanda que l’on ose s’adresser quelque regard de paix. Beaucoup en furent surpris. J’en fus profondément soulagée. Du moins, c’était un début de prise de conscience…
Et Don Fabio récidiva quelques jours plus tard : « on ne vit pas dans un bunker, (répété 3 fois!). Si Dieu plante sa tente parmi nous, qu’il n’a pas peur de la précarité, alors nous ne devons pas imaginer non plus qu’en se planquant chez soi avec tout son petit confort nous sommes protégés de tout. Dieu ne veut pas la planque! »
Une française en Italie