Le mot du Curé pour le mois d’aôut 2019

 


Lorsque nous connaissons une personne ou un ami, tous les prétextes sont bons pour aller le rencontrer. Nous avons aussi l’expérience qu’en déménageant dans une autre région ou un autre pays, nous n’arrivons pas à garder toutes nos connaissances et que nous ne gardons que les amis. Il est même difficile à long terme, si nous ne provoquons pas de rencontres concrètes, de garder ses amitiés.
Il en va de même pour le Seigneur, la prière est un rendez-vous avec Lui. Si nous prions souvent, notre lien d’amitié ou d’amour grandi sinon il s’amenuise et Dieu peut devenir un étranger pour nous, ou une lointaine connaissance. Si nous n’allons jamais le voir dans ses sacrements, nous perdons aussi le contact direct avec Lui. Bien sûr, c’est difficile de perdre une connaissance ou un ami qui habite loin de chez nous, mais perdre le contact avec Celui qui est la source de notre vie, notre Seigneur et notre Dieu, celui qui nous propose la vie éternelle dans la gloire du ciel. Que c’est triste, quelle souffrance, quelle source de désespoir… De plus, si nous Lui lâchons la main, petit à petit nous prenons les mœurs de ce monde et donc nous perdons de notre liberté, attachés à des chaînes invisibles qui nous empêchent de vivre à plein poumons, et qui abîment notre âme et notre corps. Le démon sait se servir de nos éloignements de Dieu pour nous faire prendre des chemins de morts douces ou violentes et qui peuvent nous entraîner à perdre Dieu pour toujours. La vie éternelle est pour tous mais laquelle choisissons-nous ? Vie en Dieu ou vie sans Dieu ? Le Ciel ou l’enfer ? Évidemment, le Seigneur nous a donné le purgatoire pour nous préparer à vivre du ciel si nous ne sommes pas encore totalement prêts au moment de notre mort. Mais ne jouons pas avec le Seigneur, ne lui lâchons pas la main, il en va de notre joie éternelle. Vivons en Lui par amour. En Lui, nous sommes toujours heureux : Il nous donne la vie éternelle dans Son Amour dès maintenant. Et quelle joie ! La joie de se savoir aimé, dorloté, choyé et accompagné, même dans nos souffrances et nos tristesses. Quelle joie de savoir que Lui nous aime toujours et que nous pouvons toujours revenir à Lui. Il nous accueillera toujours avec amour. Il y a bien entendu des conséquences à nos péchés, qui sont souvent difficiles à porter, à purifier et à offrir. Mais l’amour et la force de Dieu nous portent et nous permettent de porter tout cela surtout que nous sommes sûrs, si nous nous sommes confessé, qu’Il nous a tout pardonné.
Alors restons dans les bras de Dieu et toujours plus à fond. Et si nous n’y sommes pas, n’hésitons pas : allons vers Lui de tout notre cœur, Il nous choiera et nous redonnera la Vie. Ne vivons pas en enfant gâté, Il se donne à nous à travers les sacrements, la prière et nos frères, alors ayons confiance : le Christ n’enlève rien, il donne tout (pp benoît XVI). Ouvrons toutes grandes les portes au Christ (pp Jean Paul II). Il en va de notre joie Éternelle. Vivons de la très Sainte Trinité, accompagné de la Sainte Vierge qui saura nous montrer le chemin. Tout est à portée de mains, mettons à bas notre respect humain, notre orgueil, vivons de Lui pour toujours de tout notre cœur. Soyons des fous d’amour, des fous de Son Amour.

Le Curé

« Dansez petits ! » par Terre et Famille Tarn


                                                 Le joueur de flûte

 

Chante le joueur de flûte. Son air est charmant et il joue si bien.
Si dignes dans nos costumes d’argent, nous brillons de mille feux. Applaudissez ! Nous sommes de surcroît si Bons.

L’homme que nous avons choisi de mettre à mort ne valait plus rien sur scène, il gâchait même franchement le spectacle. Chez nous tout est rayonnant, respire le bien être, la santé, la bienveillance et l’entraide bien ciblée. Un gâcheur de spectacle est une souffrance pour nous et pour lui-même, privé de la scène, de la réussite et du plaisir … de tout ce qui fait de nous des hommes d’argent, étincelants sous les étoiles !
Zéro rentabilité, zéro espoir d’évolution … Dans l’état d’un nouveau-né, il réveille en nous cette vieille misère, ce souvenir obscur d’un temps passé où les hommes de l’ancienne Terre prêchaient je ne sais qu’elle idée de se soumettre aux lois d’un Créateur !
Les anciens n’avaient rien compris, ils n’opposaient pas dignité et souffrance et trouvaient dans le sacrifice une façon de rendre grâce, de participer à je ne sais quel cortège éternel. Ils enfantaient même des êtres laids et sots et les aimaient ! Merci nous avons évolués et tout cela est révolu, la loi c’est nous qui la faisons, avec la dignité telle que nous la concevons ! Les créateurs sont nos grands génies, artistes, inspirés directement par le son si agréable du joueur de flûte ..

L’éternité est bien à nous, nous ne vieillirons plus demain, la science nous fait renaître, nous rend plus beaux et, pour toujours parés pour le grand défilé ! Les hommes d’argent que nous sommes mutent vers un âge d’or ! Nous atteignons le sommet et cela grâce à l’abandon de toutes ces vieilles croyances bien enterrées.
Avançons dans la danse et colonisons les esprits hésitants.

Le joueur de flûte sait nous guider, son air est si charmant et la mélodie si douce, il nous connaît lui, sait notre grandeur et notre talent ! Nous pouvons tout, nous sommes si puissants !
Sans lui nous serions peut être encore, comme ces pauvres d’esprit, arpentant les villes désertes, habités par le mal, croyant que l’homme est un être de don, un bouffon en somme. Qu’importe ils sont si peu, et bientôt plus aucun n’osera s’opposer à notre mélodie si douce et enivrante.

« Tendez l’oreille et rejoignez la danse, vous êtes comme des dieux ».

SC

Mercredi 10 juillet : Les sept saints frères martyrs et saintes Rufine et Seconde

C’est bien neuf saints que nous fêtons aujourd’hui : Tout d’abord sept frères martyrs, vers l’an 162 à Rome. Le préfet usa de tous les stratagèmes possible pour les amener à sacrifier aux dieux, mais ils demeurèrent fermes, aidés par les exhortations de leur mère. Ils furent martyrisés les uns après les autres, pour essayer de fléchir leur constance, mais ils restèrent toujours fermes dans la foi. Quatre mois après c’est leur mère, sainte Félicité qui subissait le même martyr. Ensuite nous fêtons encore deux martyrs qui étaient sœurs de sang : Sainte Rufine et sainte Seconde. Ces vierges romaines vécurent un siècle après les précédents et refusèrent le mariage car elles avaient voué leur virginité à Jésus-Christ. Rufine fut la première à
être battue de verges, mais seconde récrimina que l’honneur du martyre lui revenait aussi. Les deux furent alors décapitées.

Rome célèbre aujourd’hui, parmi ses nombreux martyrs, quelques uns des plus édifiants. On ne sait qui il faut le plus admirer, entre les sept frères totalement fidèles, les deux sœurs qui désirent ardemment témoigner de leur amour pour le Seigneur, ou encore cette mère forte entre toutes ! La liturgie de la Messe a choisi cette dernière, à travers l’épitre qui loue la femme forte, et l’Evangile où Jésus proclame que sa vraie famille est constituée de ceux qui font la volonté de Dieu ! Que le Seigneur nous donne une vraie générosité !

Pratique : Ne nous permettons pas une
plainte en ce jour…

Abbé Henri Forestier