Page de garde

 


 Ô Marie…
« Du peuple franc, n’es-tu pas la patronne ? »

Reine du Ciel, Patronne de la France,
Prends en pitié nos cruelles douleurs :
Demande à Dieu de guérir la souffrance
De tout un peuple à ses genoux en pleurs.

Lorsque Clovis, courbant sa tête altière,
Donnait au Christ tout un peuple nouveau,
Déjà ton cœur, ô douce et tendre Mère,
Veillait du Ciel sur la France au berceau.

Du peuple franc n’es-tu pas la patronne ?
Oublieras-tu les vœux de ce grand roi
Qui te disait en t’offrant sa couronne :
« Reine du Ciel, mon royaume est à toi »

Reine du Ciel, ce titre séculaire
Du sol français ne s’effacera pas ;
Il est gravé sur le marbre et la pierre,
Aux flancs noircis du bronze des combats.

On sent le cœur renaître à l’espérance,
Bonne Mère, en invoquant ton nom :
Oui, tu viendras, tu sauveras la France,
Et de Jésus nous aurons le pardon !

Théodore Hersart de La Villemarqué (1815-1895).

terreetfamille@gmail.com

Le voile va se déchirer

Par leur vote, sénateurs et députés ou leur silence, la hiérarchie catholique, ils permettent et contraignent au meurtre des plus faibles d’entre nous. Ils ont préféré libérer le crime et condamner l’innocence, libérer Barabbas et condamner l’Innocent.

En ce 5 mars 2024, nous sommes nombreux a être transis d’effroi. Nous sommes seuls au fond de nos maisons et nous pleurons. Nous ne pourrons voir pire mais nous devons garder l’espérance.

L’innocence se meurt et pourtant elle ressuscitera après que le voile de mensonges protégeant les « sacro saintes » valeurs de la république (que personne n’a vu !) se soit déchiré sur le grand néant.

Alors, comme les Saintes Maries de la mer, nous aborderons de nouveaux rivages !

Stéphanie Bignon

Commentaire de dom Guéranger à propos de l’évangile d’aujourd’hui

Texte de l’Évangile (Lc 11,29-32): Comme la foule s’amassait, Jésus se mit à dire: «Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas».

Israël veut des prodiges pour croire ; il en est entouré, et il ne les voit pas.
Tels sont les hommes de nos jours. Pour reconnaître le christianisme comme divin, il leur faudrait des preuves ; et cependant l’histoire est ouverte devant eux. Les événements présents rendent aussi leur témoignage ; mais rien ne les réveille. Ils s’en tiennent à leurs systèmes toujours déçus, et ils n’arriveront à comprendre que l’Église catholique est le fondement de la société, qu’au *jour où la société qu’ils ont isolée eux-mêmes de l’Église s’écroulera dans l’abîme creusé par leurs mains.

« Génération perverse et adultère », dit le Seigneur, contre laquelle s’élèveront les peuples infidèles qui n’ont point connu les institutions chrétiennes, et qui les eussent peut-être aimées et conservées. Craignons le sort des Juifs, auxquels le siège de Jérusalem, sa ruine même, ne purent ouvrir les yeux, et qui restent encore fidèles aux illusions de leur orgueil après un esclavage de dix-huit siècles.

Au milieu des périls de la société, que les enfants de l’Église comprennent aussi leur responsabilité.
Qu’ils se demandent pourquoi les sages du monde, les politiques de ce monde, ont cessé de compter avec eux ?
Pourquoi, aujourd’hui encore, ces hommes ont tant de peine à apercevoir quelque part l’élément catholique ?
C’est que les catholiques avaient délaissé l’Église et ses saintes pratiques. Chaque jour, une solitude plus grande se faisait remarquer dans nos Églises, les sacrements n’étaient plus fréquentés, le carême n’était plus qu’un mot sur le calendrier.
Revenons non seulement à la foi de nos pères, mais à l’observation des lois chrétiennes : c’est alors que le Seigneur aura pitié de son peuple infidèle, à cause des justes qui seront dans son sein.

L’apostolat de l’exemple produira ses fruits ; et si un faible faisceau de fidèles fut pour les peuples de l’empire romain ce levain dont parle le Sauveur, qui fait fermenter toute la pâte : au milieu d’une société qui conserve encore plus d’éléments catholiques qu’elle ne le pense, notre zèle à confesser et à pratiquer les devoirs de la milice chrétienne ne demeurera point sans résultat.

Soyons politiquement corrects, que Diable !

Souvenez-vous du terrible Moyen âge où les pauvres gens survivaient en mangeant des racines telles que des carottes, panais ou navets et des légumes, choux, poireaux, oignons, de l’ail ou des épinards et même des fèves… Souvenez-vous de cette misère moyenâgeuse quand vous dégusterez vos délicieuses farines d’insectes venus tout droit de contrées lointaines.

Oui vraiment, je comprends cette modernité, je comprends que « le soleil de l’homme, c’est l’homme” comme nous l’enseigne si bien Jules Michelet. Quel bonheur de se nourrir et de voyager tout en même temps, tous les jours et de façon volontairement obligatoire pour notre bien et avant tout celui de la planète et du climat !

Ah, merci Bill Gates, Rockefeller, Rothschild et autres amis de l’humanité « qui » pour notre bien et devant notre incompétence sont devenus les plus gros propriétaires de terres agricoles en Ukraine et ailleurs dans le monde. Ces bienfaiteurs peuvent compter sur nos démocraties pour les aider dans leur tâche de sauvetage de l’homme malgré lui.

Dans un ultime élan de générosité ce chantre des systèmes d’exploitation informatique, Bill Gates est entré en guerre contre la maladie grâce à ces compétences en la matière…informatique !

Nous vivons une époque tellement intéressante, même Notre Dame de Paris est au centre des intérêts.

Mais, malgré ces choses merveilleuses qui se déroulent sous nos yeux, une question demeure et me taraude l’esprit :

Qu’est-ce qu’être catholique aujourd’hui ?

Stéphanie Bignon