Lundi 1er juin : Lundi de la Pentecôte

 

Celui qui pratique la vérité vient à la lumière… Tiré de l’Evangile du jour.

Comment notre monde a-t-il pu se faire ainsi ? Quand on saisit les milliers de facteurs de température, de lumière, d’eau, d’équilibre pour que la vie puisse exister ! Comment vient l’âme dans l’enfant qui est conçu dans le sein de sa mère ? Il n’est ni son père ni sa mère, mais apparaîtra bientôt comme un être nouveau, plein d’espérance et de liberté ! Comment se fait-il que nous ayons le sens du bien et du mal ? Comment se fait-il que nous attendions le bonheur infini ?

A toutes ses question, celui qui a la foi répond facilement que Dieu est l’explication de tout cela. Mais pour beaucoup, la réponse ne paraît pas évidente… Ils se posent évidement ces mêmes questions, mais restent dans le flou quand à la réponse. Confortés qu’ils sont par le fait que tant de leurs contemporains répondent avec autant de doutes, voire avec des réponses faussées, inspirées d’un athéisme militant.

La première action du Saint-Esprit pour les hommes est donc d’éclairer leur intelligence et les introduire dans la vérité ! Avons nous jamais pensé à remercier Dieu pour toute cette lumière ? Avons nous ce culte de la vérité, dans nos paroles, nos attitudes, et nos jugements ? Nous comportons nous comme des fils de cet esprit de vérité ?

Pratique : Récitons le belle prière du Cardinal Verdier : O Esprit Saint, amour du Père et du Fils ! Inspirez-moi toujours ce que je dois penser, ce que je dois dire, comment je dois le dire, ce que dois écrire, comment je dois agir, ce que je dois faire pour procurer votre gloire, le bien des âmes et ma propre sanctification. O Jésus toute ma confiance est en vous.

Abbé Henri Forestier

La Tradition par Véronique Lévy

Ecce Ancilla Domini… La Tradition relie, la Tradition se souvient, la Tradition est mémoire vive d’amour éprise, la Tradition est pulpe de la Foi, elle en est la chair et cette chair est une oeuvre, une oeuvre d’unité.
Les « modernes »jouent aux jeunes premiers et ils la moquent, ils la cachent, honteux d’avoir une cousine aux jupes grises et rapiécées comme celles de la cousine Bette… Mais la Tradition n’est pas une vieille fille honteuse et stérile, elle ne rase pas les murs, elle est vierge mais féconde comme la Mère enfant de Nazareth… Et elle est nue. Elle est la perle de l’église… elle est l’Eglise née du Coeur transpercé de l’Amour s’écoulant du faite de l’Arbre de la Vie… recueillie dans le oui infini de Marie s’épanchant dans le silence de Jean… le Voile s’est déchiré sur le Ciel Ouvert où montent et descendent les Anges… La Tradition est une perle mais c’est un Oui d’enfant, le Oui émerveillé, le Oui de l’éblouissement des naissances sans retour… le Oui d’innocence bondissante d’une attente cognant aux portes du Ciel… La Tradition est cette petite clef si simple qu’on ne la voie pas… Il n’y a que les pharisiens pour l’ignorer, il n’y a que les docteurs de la loi consensuels pour la mépriser, il n’y a que les grands prêtres de la mort pour la moquer.
La Tradition n’est pas cette cousine Bette au regard terne… Elle est la source silencieuse s’égrenant, cachée, au coeur dévasté de l’Eglise en déroute… Elle n’est pas le coffre-fort de dogmes poussiéreux et d’une liturgie de musée, elle n’est pas la vitrine des curiosités antiques… Elle est la sève secrète d’un Coeur Donné, d’Un Corps Donné, d’Un Sang versé au Sacrifice de tous les sacrifices… pour que cessent tous les sacrifices et que ne demeure que l’amour en l’AMOUR.
Cendrillon espère le Roi et la parure de Sa sandale de vair… La Belle au Bois dort au secret de Son Coeur… La Tradition guette sur les remparts la poussière qui poudroit et l’herbe qui verdoit… elle chante : »Anne, ma soeur Anne , ne vois-tu rien venir? » J’attends le Seigneur des Seigneurs qui ouvrira le temps, qui mettra fin au monde pour le transfigurer dans Son Royaume où les petits seront les princes et les proscrits les rois… J’attends le Jour de Son Retour.
Et je suis là, prisonnière de ces modernes qui ont pour dieu leur ventre, un horizon de satisfaits, un bonheur triste de repus.
Ils croient apprivoiser la Vie.
Ils spéculent les lois d’une relativité en éventail pour repousser la Vérité toute crue du Verbe de l’éternité. Ici et maintenant Il S’éveille… Suis-Le !
Moi, murmure la Tradition, je suis l’enfant qui plante sa tente au Ciel de Sa Béatitude, dans les tranchées, dans les épidémies, dans les blessures, je vois Sa Face Qui me sourit… Je hais la douleur où Il n’est pas, et la joie n’est pas la joie s’Il n’y rit pas… Douleur d’amour n’est pas douleur mais naissance vive au fil de Sa Parole… Traverser toutes les mers et je les passe au fil de Son Amour.
« Qui regarde vers Lui resplendira sans ombre ni trouble au visage »… là est ma beauté, elle est la Sienne…. elle est l’extase, cette pure perte en Son armée désarmée des armées de Sa Lumière, traîne enveloppant les grappes de chérubins incandescents prêts pour le Combat au Glaive de Sa Justice. Epée de feu. Epée de la haine. Mais Haïr c’est trancher les liens me retenant captive hors de Son Jour. Je ne suis pas ancienne mais éternelle, née du Verbe dans l’infini Retour au Baiser Trinitaire.
Je suis la Tradition, petite épouse fidèle dont la foi est battement de Son Coeur.
Je relie la nuit au jour et le jour à la nuit, le Ciel aux abîmes… j’ouvre tous les horizons à Son éternité… Qu’elle traverse le pont du temps perdu et nous fouette de Sa lumière. Béatitude! La Croix est la Voie, écartelant l’utile en pure perte, en pur Don.
Pardon.
Pardon.
Et Par delà tout don.
Ecce Ancilla Domini

 

 

 

La communion sur la main par le Père Patrick de Vergeron

 

Véronique Lévy
Sur Facebook le 3 mai 2020

La traduction française : « PRENEZ et mangez en tous » est hélas loin du texte original, que la Sainte Liturgie donne par le mot « ACCIPITE et manducate », le Christ s’adresse aux Apôtres-Ministres et non aux disciples… et se traduit par « RECEVEZ »

Père Patrick de Vergeron, le 2 octobre 2011 :

C’est tombé, vous le savez, le 8 mars 2005. Mais ce n’est pas venu comme ça, parachuté, d’un seul coup : Shikqoutsim Meshomem ! Il y a eu quand-même une préparation, il y a eu des choses qui ont préparé ça. Trois ans et demi avant, 1290 jours avant, c’était les tours jumelles de New-York. Trois ans et demi après, c’était le cyclotron : ils voulaient consacrer toute la matière primordiale et l’antimatière à Satan. A chaque fois trois ans et demi, vous descendez, vous descendez…
D’où vient cette espèce d’escalade extraordinaire d’agressions d’une cruauté incroyable contre Dieu en Personne ? Ce n’est pas contre l’humanité, c’est contre Dieu en Personne. D’où ça vient ? Vous savez sans doute, et je vous dis ça en espérant que vous ne le répèterez pas [rires].
Shiqouts, ça veut dire abomination. Meshomem, ça veut dire de toutes les désolations. Meshom, c’est la désolation métaphysique, en hébreu. Shikouts, c’est quand on abomine Dieu, quand on veut vraiment éventrer Dieu, par l’indifférence, parce que c’est ce que je fais qui est bien. (…) Jésus, donc c’est bien, ce que j’ai fait. Shiqoutsim Meshomem, c’est le comble. Shiqoutsim c’est un pluriel, Meshomem c’est un pluriel. Dans le prophète Daniel – c’est l’ange Gabriel qui lui dit Shiqoutsim Meshomem – c’est le comble de toutes les abominations avec le comble de toutes les conséquences de dévastations métaphysiques jusqu’à la fin du monde. Mais tu ne peux pas arriver à un Shiqoutsim Meshomem dans l’histoire du temps si tu n’as pas fait avant beaucoup de Shiqouts Meshom, au singulier.
Alors, quelle est la première fois, dans l’histoire de l’Eglise, qu’il y a eu un Shiqouts Meshom ?
– La communion sur la main.
– C’est ce que disait mère Teresa. Quelle est l’unique source de tout le mal qu’il y a dans le monde et de tout le mal qu’il y aura dans le monde jusqu’à la fin des temps ? Trois fois elle a répondu :
« C’est que les chrétiens communient sur la main. »
Pourquoi un geste aussi amoureux, simple, peut être une abomination de la désolation ? Un jour, un évêque que j’aime beaucoup m’a dit : « Mais mère Teresa, elle est tombée sur la tête quand elle a dit ça. Là elle n’était pas inspirée. » Et bienc’est la première fois en effet que dans l’Eglise catholique, l’Eglise des A pôtres, il y a eu un Shiqouts Meshom.
Alors je vous explique un petit peu, si vous voulez. Vous verrez les documents de la Sainte Eglise.
C’est le Christ, le Messie qui a dit à Moïse : « Quand il s’agira du Pain descendu du Ciel, du Pain du Messie, vous le prendrez à la fin, après la quatrième coupe de la cène, vous le prendrez et vous le partagerez, vous le tremperez et vous donnerez la bouchée. » C’est ce que le Messie a expliqué à
Moïse pour la cène.
Ça s’appelle, je crois, le Séder. Lors de la cène juive, il y a une première coupe, une deuxième coupe, on chante le Hallel. On est debout à un moment et on prend dans la main le pain azyme et un morceau d’agneau. Donc c’est un pain-agneau, mais ça c’est la deuxième manducation, on est debout et on communie au pain-agneau qui représente le Messie. Là, c’est dans la main.
Mais il y a dans le Livre des Nombres et le Deutéronome, le pain qui est réservé au Messie après la dernière coupe de bénédiction. Si le Messie n’est pas encore revenu, que le Père de famille prenne le pain du Messie et donne la bouchée.
Jésus avec ses disciples donne la bouchée à la fin. Jésus avec ses disciples, qu’est-ce qu’Il fait ? Il fait comme ça. Il prend le pain et l’agneau, Il communie au pain agneau, la coupe de bénédiction, la coupe du Messie, enfin les quatre coupe, la coupe du Hallel, et puis arrivé à la fin, Il se lève de table, Il met un linge à sa ceinture, Il se met à genoux, Il lave les pieds, parce que les pieds, c’est là où les anges vous portent sur leurs mains pour que vous ne puissiez pas heurter les pierres et que vous puissiez entrer directement dans l’Union hypostatique du Verbe de Dieu. Après Il se relève et à la fin Il donne la bouchée. Après Il se relève et à la fin Il donne la bouchée. Judas était encore là et Il lui donne la bouchée, après lui avoir lavé les pieds. Attends, c’est normal, Jésus respecte tous les préceptes de la Torah.
Donc de prendre la bouchée est une indication qui date d’Adonaï Elohim et qui devait être intangible. Qui a été conservée par les Apôtres, tout le temps. Mais il y a eu des persécutions. Ce n’était pas drôle quelquefois les persécutions ! Tu n’avais pas le droit d’expliquer le catéchisme infaillible de l’Eglise, si bien qu’il y a eu des messes, dans certaines régions, où l’hostie c’était du pain ou du fromage… Il y a eu, effectivement, des moments où on faisait n’importe quoi. Et c’est sur ces textes que quelques uns s’appuient : « Mais saint Cyrille de Jérusalem, et puis le Pectorius d’Autun, ils disent quand même : « Prends dans tes mains… » donc vous voyez bien, c’est une tradition ancestrale. »
[A un participant] Vous avez mis sur votre papier que c’est à partir du Xe siècle. Pas du tout : jamais, pas à partir du Xe siècle.
Et le texte qu’on attribue à saint Cyrille de Jérusalem, c’est malhonnête parce qu’en fait c’est un texte du patriarche Jean de Jérusalem qui s’était séparé du Saint-Père. Et pour bien marquer qu’on se sépare du Saint-Père, on abandonne la bouchée.
Pourquoi ? Parce que c’est le moment le plus fort de toute l’histoire du monde quand tu communies au Verbe de Dieu. Tu ne partages pas le pain-agneau. Le partage du pain-agneau, dans l’Ecriture, dans la Sainte Bible, cette communion au pain-agneau est totalement autre chose que la bouchée du Pain descendu du Ciel. Je me nourris de l’Union hypostatique déchirée de Jésus, et comme la Pentecôte, le Verbe de Dieu brûle ma langue.
Et à chaque fois que l’Eglise est intervenue, c’est toujours pour revenir, bien-sûr.
Alors on dit : « Le Concile Vatican II a dit : vous pouvez le faire. » Ça, ce n’est pas vrai. C’est la première fois dans l’histoire de l’Eglise qu’un Concile a engagé son infaillibilité. L’infaillibilité du Concile, l’infaillibilité de Pierre a été engagée. Alors qu’avant on reprenait la discipline, mais ce n’était pas infaillible, ce n’était pas une disposition dogmatique infaillible, ça ne relevait pas de l’infaillibilité. Le Concile Vatican II a fait que la communion sur la bouche est devenue quelque chose d’infaillible, jusqu’à la fin du monde. Ça veut dire que les chrétiens qui ne le feront pas sortiront de l’Eglise catholique.
Donc le Concile Vatican II a engagé l’infaillibilité du Seigneur sur ce point. Et Monseigneur Alfrink, Monseigneur (…), Monseigneur (…), des évêques qui avaient fait leur théologie avec des pasteurs protestants ont dit : « C’est de la connerie, alors on le fait quand-même. » Monseigneur (…) surtout. Monseigneur (…) était un des grands initiés de la Loge de Freiburg, en Allemagne. C’est lui qui était le numéro 1 de l’Eglise catholique, donc c’est lui qui donnait les permissions.
Dès que le Pape Paul VI le voyait, il arrachait ça et il envoyait un autre papier en disant : « Non, c’est strictement interdit ! » Quatre fois il l’a fait. Il a fallu après le Concile… Mais il fallait faire ce Shiqouts Meshom, vous comprenez ? Il y avait des indisciplines, mais dans l’ensemble, on ne communiait pas beaucoup sur la main, en 1970. Le Pape Paul VI a convoqué tous les évêques du monde pour recommencer, et uniquement là-dessus : « L’Eglise a engagé son infaillibilité, tout de même ! » Il a sorti Memoriale Domini, les cinq raisons pour lesquelles on ne peut pas communier à la main.
Alors à la limite, jusque là, il n’y a pas de Shiqouts Meshom, ce sont des frondeurs.
Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Un shiqouts Meshom est intervenu d’un seul coup. C’est que le Pape Paul VI a fait le 25 juillet 1968 une Encyclique qui s’appelle Humanæ Vitæ, sur le mariage et la contraception. Et en faisant cette Encyclique, il a… C’était tout nouveau. Les évêques de France, la Conférence épiscopale du Nouvel Israël – puisque la France est la Fille aînée de l’Eglise, c’est le Nouvel Israël, c’est la Jérusalem spirituelle de Marie au milieu de toutes les multitudes – pour signifier au Pape qu’on se détachait, qu’on se divisait vis-à-vis de lui, puisqu’il avait fait Humanae Vitæ, aussitôt après que le pape a dit, une deuxième fois : « On ne peut pas faire la communion sur la main », la Conférence épiscopale française a décidé… de faire la communion sur la main.
Et là ça devient grave. Pourquoi ça devient grave ? Quand on a le sens de Dieu, on va comprendre pourquoi c’est grave. C’est parce qu’un sacrement est un signe sensible et efficace de Présence réelle. Et le signe de la communion, c’est le signe de l’unité de toute l’Eglise. Donc quand tu communies, tu reçois la source de l’unité du Corps mystique de l’Eglise toute entière, et du coup le Seigneur peut bénir toute l’humanité, rayonner. La Providence de Dieu circule par torrents, et la Paternité de Dieu aussi.
Et c’est l’instant de la communion, et c’est le lieu de la communion qui a été décidé par la pointe de l’Eglise catholique puisque c’est le nouvel Israël de Dieu sur la terre. Ils ont décidé : « Nous allons dire qu’on prend la communion comme ça. »
Et donc on signifie qu’on rentre dans la division de l’Eglise. Et donc on met une brèche dans l’instant précis et dans le lieu précis de la communion qui est la source de toutes les lumières, de toutes les providences, de toutes les grâces, de toutes les bénédictions, de tous les obstacles à l’arrogance du mal sur la terre. On a brisé dans l’instant et dans le lieu réservé à Dieu seul la Présence réelle. Dès qu’on s’introduit dans le lieu et l’instant qui appartiennent à Dieu seul pour faire une unité éternelle et temporelle, on rentre dans un Shiqouts Meshom. Ce n’est pas le Shiqoutsim Meshomem.
Ce n’est pas parce qu’on communie sur la main que c’est grave, c’est parce que c’est un signe de rupture du Corps mystique de l’Eglise toute entière. Donc on signifie – un sacrement est un signe qui réalise ce qu’il signifie – donc on réalise, en faisant cela, ce que l’on signifie, à savoir qu’on brise l’unité eucharistique du Corps mystique de l’Eglise toute entière et du Cœur eucharistique de Jésus dans sa source.
A partir de ce moment-là, tous les champs morphogénétiques surnaturels eucharistiques du monde ont été brisés. Et de là vous comptez à chaque fois trois ans et demi, trois ans et demi, trois ans et,demi, trois ans et demi, et vous arrivez finalement assez vite à la naissance de l’Anti-Christ, puis après vous arrivez à New-York, puis après vous arrivez au clonage, puis après vous arrivez au cyclotron.
– En passant par l’avortement, par exemple, en France ?
– Mère Teresa n’a pas dit que le mal le plus grand dans le monde, c’est l’avortement. Elle n’a pas dit ça. Elle a dit que la source de tout le mal qu’il y a dans le monde, c’est la communion dans la main.
C’est vrai, l’Angleterre a voté ses premières lois trois mois après, et la France deux ans après. Elle dit que c’était impossible que les hommes de ce monde votent une loi sur l’avortement s’il n’y avait pas eu le Shiqouts Meshom. La permission de Dieu n’aurait pas été donnée sur l’avortement. Dieu n’aurait pas donné permission à Satan de détruire quatre-vingts milliards d’êtres humains à partir de ce jour-là. Quatre-vingts milliards d’avortements depuis le Shiqouts Meshom de la communion sur la main !
Donc c’est la première fois dans l’histoire de l’Eglise. Il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’Eglise, en deux mille ans, il n’y a jamais eu de Shiqouts Meshom. Ce jour-là, il y a eu Shiqouts Meshom.
Alors du coup, après, c’est parti.
Car l’Eucharistie, c’est vraiment la source du Corps mystique de Jésus.

Communiqué de presse de Mgr Carlo Maria Viganò, le 14 mai 2020

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Le 8 mai dernier, trois cardinaux et neuf évêques, ainsi que des médecins, des journalistes, des avocats, des intellectuels et des professionnels du monde entier ont lancé un Appel visant à sensibiliser le public, les dirigeants, la communauté scientifique et les médias aux graves dangers qui pèsent sur les libertés individuelles, et qui ont surgi à l’occasion de la propagation du COVID-19.

Ces dangers ont été davantage perçus dans certains pays, moins dans d’autres ; mais il est partout nécessaire d’attirer l’attention des fidèles catholiques et des hommes de bonne volonté sur ce qui se passe dans cette période si difficile : ne considérer que les aspects sanitaires de l’épidémie, sans en voir les implications sociales, économiques, politiques et religieuses, peut conduire le monde vers un avenir dans lequel l’autorité des États et celle de l’Église seront affaiblies ou absorbées par des pouvoirs autoréférentiels, et qui ont des objectifs peu clairs pour le moins.

Le projet d’un Nouvel Ordre Mondial dans lequel les nations et les citoyens perdent toute leur identité propre et sont contrôlés par une élite pouvait sembler une idée absurde il y a quelques années encore. Aujourd’hui, cependant, il est revendiqué et fait même l’objet de propagande qui le présente comme un bien pour la société et les individus. Un tel projet, promu par des organisations supranationales, doit être démasqué, connu et dénoncé : tel devrait être le but de l’information, afin que chacun d’entre nous soit conscient de ce qui se passe et puisse s’exprimer clairement en tant que personne, en tant que croyant et en tant que membre de la communauté.

L’objectif de l’Appel est précisément celui-ci : briser le silence médiatique qui pèse sur notre aujourd’hui, notamment en ce qui concerne les libertés individuelles et les droits de la personne, menacés par des formes de censure et de contrôle ; exiger une égale dignité de la discussion dans la communauté scientifique, sans se laisser guider par des intérêts économiques ou idéologiques ; rappeler aux dirigeants leurs graves responsabilités pour le bien commun.

L’appel a sans aucun doute réussi à provoquer un certain débat. En Allemagne, de nombreux représentants de l’épiscopat se sont contentés d’en balayer globalement le contenu présenté comme « théories du complot », sans rien réfuter et confirmant même leur ralliement sans critique à la pensée dominante. Répondant à une interview de Die Tagespost, le cardinal Gerhard Müller (qui fait partie des signataires) a courageusement observé qu’aujourd’hui, on en vient à « appeler tous ceux qui pensent différemment, théoriciens du complot ». Il a également déclaré : « Ceux qui ne font aucune distinction entre les chances et les dangers liés à la mondialisation nient la réalité. Le pape François s’oppose lui aussi au fait que les États et les organisations internationales imposent l’avortement aux pauvres de manière néo-colonialiste en révoquant l’aide au développement s’ils le refusent. Au Pérou, au temps de Fujimori, j’ai moi-même parlé avec des femmes et des hommes qui avaient été stérilisés sans le savoir et qui avaient été trompés avec de l’argent et de fausses promesses de santé et de bonheur dans la vie. Cela serait-il une “théorie du complot” ? » De même on ne peut accuser de complotisme « la réflexion sur la vaccination de sept milliards de personnes, même si le médicament n’a pas encore été correctement testé, en limitant les droits fondamentaux de ceux qui n’acceptent pas le vaccin. Nul ne peut être contraint de croire que quelques philanthropes milliardaires ont les meilleurs programmes pour améliorer le monde, simplement parce qu’ils ont réussi à accumuler une énorme richesse privée ».

Mgr Athanasius Schneider a lui aussi adopté des positions similaires : « Il est étonnant de voir comment les représentants de l’establishment ecclésiastique, mais aussi politique et médiatique, ont unanimement cherché, par obéissance à la pensée unique dominante, à jeter le discrédit sur les préoccupations exprimées dans l’Appel, et à étouffer toute discussion à leur sujet, avec l’“argument massue” selon lequel il ne s’agit que d’une “théorie du complot”. Je me souviens des mêmes types de réactions et de discours sous la dictature soviétique, lorsque les dissidents et les critiques de l’idéologie et de la politique dominantes étaient accusés d’être complices de la “théorie du complot” diffusée par l’Occident capitaliste » (voir ici).

Il convient de souligner que l’Appel – au-delà des critiques évidentes de ceux qui veulent en déformer le sens uniquement pour éviter d’avoir à faire face aux nombreuses incongruités de ce qui se passe sous nos yeux – a obtenu le soutien d’importantes personnalités du monde laïque et d’éminents représentants du monde de la science et de l’information. Robert Francis Kennedy Jr. a également exprimé son soutien. En moins d’une semaine, l’appel a recueilli près de 40.000 signatures et s’étend maintenant à l’Europe de l’Est.

La perception d’une sorte de fracture – que l’Appel a le mérite d’avoir rendue visible – entre les fidèles et les dirigeants de la Hiérarchie ne fait aucun doute : cela est également confirmé par l’approche clairement mondialiste de la Journée de Prière « Pray for Humanity » organisée par le Haut Comité de la Fraternité Humaine des Emirats Arabes Unis pour invoquer la fin de la pandémie, à laquelle le Saint-Siège s’est malheureusement aussitôt rallié.

Cette vision, récemment ratifiée par le Document d’Abu Dhabi, est clairement inspirée par l’idéologie relativiste propre à la pensée maçonnique. En tant que tel, il n’a rien de catholique et il est pour le moins troublant que les dirigeants de l’Eglise acceptent d’agir en tant que « bras spirituel » du Nouvel Ordre Mondial, qui est ontologiquement anti-chrétien.

+Carlo Maria Viganò,

Archevêque, Nonce Apostolique

 

 

Vendredi 15 mai : Saint Jean-Baptiste de la Salle

Lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit. Tiré de l’Evangile du jour.

C’est un saint bien moderne que nous fêtons aujourd’hui ! Car bien avant les gouvernements civils, Dieu mit dans son cœur le souci de l’éducation des enfants dont on parle tant aujourd’hui. Il fonda ainsi les premières écoles d’instituteurs ! Jean-Baptiste de la Salle naquit à Reims en 1651. Il fut un enfant particulièrement pieux et studieux. Bientôt il compris que sa mission serait d’ instruire les pauvres dans la doctrine chrétienne et particulièrement à conduire la jeunesse sur la voie de la vérité (oraison de sa Messe). Au milieu de bien des contradictions, il fonda alors l’Institut des Frères des écoles chrétiennes en 1684. Cet institut fit un bien considérable dans l’histoire par l’éducation chrétienne des enfants. On les appelait les frères quatre bras, à cause d’un manteau qu’ils portaient toujours sans en passer les manches, et sans doute aussi à cause de leur inlassable travail ! Saint Jean-Baptiste de la Salle donna tous ses biens aux pauvres et mourut à Rouen le vendredi saint, un 7 avril 1719. Il fut canonisé en 1900.

On a jamais autant parlé d’éducation qu’aujourd’hui, et pourtant on constate comme jamais les échecs éducatifs ! S’il est vrai, comme le remarquait déjà saint Jean Chrysostome au 4° siècle, que former l’âme des jeunes gens me paraît un plus grand art que l’art du peintre et du sculpteur ! Comment espérer y arriver sans l’aide de Dieu, de la prière, de la foi chrétienne ? C’est une des leçons de notre saint, qu’il faudrait écouter aujourd’hui…

Pratique : Prions pour les enfants de nos familles

Abbé Henri Forestier