Lundi 17 octobre : Sainte Marguerite-Marie

Seigneur, vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, …vous les avez révélées aux petits. Tiré de l’évangile du jour.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque naquit à Vérosve, en Bourgogne, le 22 juillet 1647. C’est une enfant pieuse, brûlant d’amour pour Dieu dans l’Eucharistie et pour la sainte Vierge Marie, ce qui la mena, toute jeune, à faire l’offrande à Dieu de sa virginité. En 1671, elle entre dans l’ordre de la Visitation a Paray-le-Monial, un monastère réputé très fervent ! Elle y reçoit de nombreuses grâces mystiques, spécialement la vision du Sacré-Cœur, qui a tant aimé les hommes et n’en reçoit pour récompense qu’ingratitude et mépris… Marguerite sera chargée par le Seigneur de répandre cette dévotion dans toute l’Eglise, aidée du Père de la Colombière. Elle eut beaucoup à souffrir de ses supérieures du fait de la mission que le Seigneur lui avait donnée, mais eut la joie de voir le bien immense que cette dévotion obtiendra dans l’Eglise, selon la promesse du Seigneur. Elle mourut à 43 ans, le 17 octobre de l’an 1690.
L’histoire de sainte Marguerite Marie peut paraître un peu idyllique ! Une jeune fille pure qui s’offre au Seigneur dés son enfance… Mais c’est une vie difficile qu’elle va connaître avec ses rudes combats en priant, en obéissant, en vivant dans la pauvreté et la chasteté. L’Eglise enseigne que ce combat de la vie religieuse est vraiment fécond pour le monde entier. Et c’est par cette petite religieuse que tout son époque sera renouvelée par la dévotion au Sacré Cœur ! A notre place, prenons part au combat pour l’amour de Dieu et des autres !
Pratique : Soyons toujours fidèles à notre chapelet.

Abbé Henri Forestier

Le mot du Curé

 

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Notre Seigneur Jésus-Christ est roi d’une manière éminente lorsqu’il vit sa Passion et qu’Il est crucifié.

Sur la croix, il est vainqueur de toutes violences. Et par conséquent de tous mensonges.
En effet, la violence est souvent liée au mensonge. On le voit bien dans la passion du Christ : Lui qui n’a cessé de dire tout au long de sa vie qu’Il est venu pour sauver les pécheurs de la mort éternelle, est accusé de vouloir se faire roi de ce monde et de s’opposer à César.
Toutes ses paroles qui sont des paroles de vie, vont être retournées contre Lui.

Le démon est le prince du mensonge. Il ment pour détruire, il déforme la vérité, il jette le trouble, il a horreur de la femme et de l’homme, il veut détruire la famille, supprimer les plus vulnérables. C’est de cette manière que nous pouvons le démasquer.

Le Christ est vraiment roi de l’univers dans sa passion car, Lui qui est Dieu accepte de subir tous les outrages possibles. Il prend sur lui tout le mal pour l’annihiler. Seul Dieu peut faire cela.

Le démon croit avoir gagné en détruisant le Christ, mais en fait c’est volontairement que le Seigneur se laisse bafouer à outrance jusqu’à mourir sur la croix.
Car, par sa mort sur la Croix, Il nous donne la vie en nous sauvant du péché.
Par sa résurrection, Il nous montre qu’il est vainqueur de la mort (Conséquence ultime du péché).
Nous sommes promis, nous aussi, à la résurrection. Alors nous « serons semblables à Lui car nous le verrons tel qu’Il est » (1 Jn 3, 2).

Alors, fêtons le Christ Roi de tout notre cœur et donnons- Lui nos péchés. Il est venu pour cela. Il mendie nos fautes pour nous donner à la place, la Vie et la Vie en plénitude.

Faisons de Lui le roi de tout notre être.

Le Curé

Le mot du curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Se voiler les yeux ! Voilà ce que cet homme riche a fait !
Que c’est terrible de se voiler les yeux, de ne pas chercher la vérité, de ne pas aimer la lumière mais de préférer vivre dans son petit train train sans véritable but, sans véritable joie. De ne pas chercher à voir plus loin que le bout de son nez.
Oui, l’homme riche de l’Évangile a eu des petits plaisirs, bien passagers cependant. Il vit pour l’éternité dans la souffrance. Quel manque de réalisme, quel manque d’intelligence.
Le riche n’a pas de nom dans cette parabole, il peut être chacun d’entre nous !…
Demandons au Seigneur de pouvoir ouvrir les yeux. De ne pas vivre dans l’obscurité de nos péchés, de ne pas nous laisser envahir pas le repliement sur nous-mêmes. Mais de nous laisser toucher, de nous laisser attendrir par celui qui a besoin de nous et qui est à notre porte.

Je note ici deux sortes de pauvreté :

Ceux qui sont victimes d’idéologies ou du pouvoir des hommes :
Il faut lutter contre les esclavages modernes manigancés par le démon et tout faire pour les détruire. Les hommes sont souvent de pauvres victimes. La personne idéologisée ou oppressée est toujours à prendre en compte, sans nous lasser. Il est vital pour elle de lui permettre de connaître le vrai.
Tout Homme a le droit à la Vérité.
Il est bon d’éclairer les victimes, tout faire pour leur redonner leur dignité dans la vérité, sans faut semblant, même si parfois cela peut être difficile à dire, ou même à détecter. C’est pour cela que la recherche de la vérité doit être incessante.
La vérité nous rend libres !

Mais il y a aussi des pauvres, qui le sont devenus, sans avoir été victimes d’idéologies, comme celui qui se retrouve au chômage malgré lui, celui qui tombe gravement malade, ou accusé faussement…

Ce que le Seigneur reproche au riche dans cette parabole, c’est de ne rien avoir fait, de n’avoir même pas regardé le pauvre. Il ne s’était pas rendu compte qu’il était là, à sa porte. Il ne connaissait même pas son prénom : Lazare.

Connaissons-nous le prénom d’une personne qui a besoin de nous ?
Que faisons-nous pour cette personne ?

Saint Vincent de Paul disait à un de ses fils spirituels qui allait être curé : « la première chose à faire dans la paroisse où tu iras, c’est d’aller voir le pauvre près de chez toi, c’est Lui que tu dois servir. »

Le curé

Le mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens

En ce début d’année scolaire, notre vie quotidienne reprend avec ses nombreuses activités, avec le train-train habituel…
Les tensions peuvent réapparaître avec le rythme de la vie qui n’est pas de tout repos.
Il y a une chose que nul ne peut nous ravir : c’est la Paix !
Oui le Seigneur nous dit : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jn 14,27). Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne, voilà un élément qui est très important. Nous n’avons pas à chercher la paix dans l’esprit du monde, mais bien en la vie dans l’Esprit- Saint. Voilà le secret de la paix !
Alors comment faire ?
Rapprochons ce texte à une parole de l’exode 14,14 : « Le Seigneur combattra pour vous, vous n’aurez rien à faire »
Jésus nous dit aussi : « ne vous préoccupez pas de ce que vous aurez à dire, l’Esprit Saint parlera en vous » (Mt 10,19)
Voilà des paroles qui nous donne le sens de comment nous avons à vivre les situations de nos journées. Ne laissons personne, ni aucun événement ravir notre paix. Car l’Esprit-Saint est en nous et nous permet de vivre chaque instant sur le Cœur du Père en qui il n’y a que la paix en plénitude. Choisissons que rien ne nous ébranle : si une personne nous blesse ou nous agace, ne laissons pas entrer en nous agacement, rancœur, violence, peur.
Disons ce que nous avons à dire dans la paix, ou taisons-nous. Car bien des fois il vaut mieux se taire pour pouvoir réfléchir à cette situation afin de pouvoir répondre paisiblement.
Envoyons l’Esprit-Saint sur la personne en la bénissant : « Seigneur je te bénis pour X. Je te la confie et te demande de la guider dans la vérité, lui donner ton Amour et ta Paix ! ».
Il est bon de réagir comme cela même si ce que nous avons vécu est profondément injuste.
En posant un tel acte nous faisons barrage au démon qui serait trop content de nous troubler, de nous agacer, de nous faire ressasser les événements.
Si nous nous agaçons en ruminant, nous ne nous occupons plus de Dieu, nous perdons du temps et nous laissons les différents venins infernaux entrer dans notre cœur : vengeance, peur, angoisse, haine, rivalité…
Ce n’est pas nous qui changerons les autres mais bien le Seigneur. Alors ne nous mettons pas à la place de Dieu, laissons le faire. Cependant engageons-nous fermement dans la prière pour les personnes qui nous blessent volontairement ou involontairement.
Cette détermination de vivre dans la Paix, nous plonge dans une intimité profonde avec le Seigneur. Car nous ne nous occupons plus des ténèbres mais de Dieu. Alors Dieu peut s’occuper Lui-même de nous, quelle grâce !
Ce choix de vie nous permet de grandir dans la joie et l’intimité avec le Seigneur.

Sainte semaine dans la Paix de Dieu,

Le Curé

Le mot du curé

Octave de Pâques

Le temps s’arrête,
Huit jours sont comme un seul,
C’est jour de fête :
Nous ne sommes plus jamais seuls

…Il est ressuscité…

Il est là !
Auprès de nous.
Nous sommes créés pour cela,
Au Ciel et ici-bas : notre Tout.

…ne passons pas à côté…

Éternellement, en sa présence
Dans nos joies,
Dans nos souffrances,
Dans nos désarrois.

…Il nous porte…

Combattons avec ardeur.
Ne perdons pas l’Espérance.

Soyons avec Lui vainqueur.
Confions-Lui notre France.

…Sans Lui, point de fécondité…

Pays bienheureux.
Pays béni et choyé,
De la très sainte Mère de Dieu.
Pays aimé.

…Éveilles-toi…

Tous dans les cieux,
Jubilant et glorifiant,
Tous sur la terre la Joie dans les yeux,
Prosternés, à genoux et bondissant

…En sa présence…

Aimons-Le,
Sans nous arrêter.
Servons-Le,
Remplis de charité.

Conquérons les cœurs les plus endurcis…

Avec sa grâce, car tout vient de LUI…

Le Curé

Le mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Cette semaine, nous avons fêté l’Annonciation faite à la Sainte Vierge Marie.
C’est le premier mystère joyeux de notre rosaire !

Quelle joie de fêter notre mère du Ciel. Quand nous fêtons la Sainte Vierge, nous fêtons notre Seigneur. Car Marie est toujours relative à notre Seigneur Jésus : nous fêtons son Incarnation dans le sein de Marie : « le Verbe s’est fait chair. » Comme nous le disons trois fois par jour dans l’angélus.

Le fruit du mystère de l’Annonciation est l’humilité.
La sainte Vierge a accepté qu’il Lui soit fait selon la parole de l’ange : non pas ce qu’Elle en a compris mais de ce que Dieu fera d’Elle. Elle se fait toute relative à Dieu, toute disposée à accepter tout ce que le Seigneur désire pour Elle et pour l’Humanité. Elle se rend bien compte que cela la dépasse complètement et qu’elle n’a qu’une seule chose à faire : s’abandonner à LUI.
L’humilité est le secret de notre vie chrétienne. Pour être humble, il faut devenir pauvre de cœur, laisser passer intérieurement notre prochain devant nous en toute chose. Se faire serviteur de ceux que nous côtoyons.
C’est accepter d’écouter, de laisser notre interlocuteur aller jusqu’au bout de ce qu’il a à nous dire, et de bien souvent se dire qu’il a sans doute raison. Et si cela n’est pas le cas : pouvoir dire son point de vue avec douceur et non en l’imposant. Si c’est la vérité, elle s’imposera d’elle-même.

Sûrement c’est ce que la Sainte Vierge et Saint Joseph faisaient quand ils avaient quelque chose d’important à se dire, pour ne pas se blesser et continuer de croître dans un amour réciproque.
Attitude d’accueil de Dieu et de nos proches : l’humilité est une des sources de sagesse.

Chères paroissiennes et Chers paroissiens, demandons un cœur humble, doux et vrai pour vivre sous le regard de notre Seigneur dans la joie. Pendant ce car-aime. Et au-delà !

Le Curé

Le Mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens

« Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon, c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants. »
Voilà ce que nous dit saint Paul aux Corinthiens dans sa Première Épître au chapitre 15 en ce dimanche. C’est évidemment un point crucial de notre vie : garder intact l’Évangile tel qu’il nous a été révélé par les évangélistes, les apôtres et la tradition de l’Église.
C’est pourtant très difficile de garder notre foi intacte. Nous sommes toujours poussés par notre monde à vouloir être de ce monde. Et pourtant notre Seigneur Jésus-Christ nous dit dans l’Évangile selon saint jean au chapitre 17 : « vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde ».
Voilà la difficulté. Nous avons la charge de donner l’Évangile dans toute sa pureté, sans en brader aucun relief. Cela demande de la force, une Force qui ne peut venir que d’En- Haut.
Mendions l’Esprit- Saint à tout moment. Ne laissons pas l’esprit du monde, nous envahir. Nous serons alors prophétiques et non arriérés comme le démon nous le susurre à l’oreille.
Le dépôt de la foi est une merveille, un trésor infini de sagesse et de grâces pour nous aider à chaque époque.
L’Évangile est toujours actuel car il est pour le bien de l’Homme et pour nous conduire à la Vie Éternelle.
Demandons, chers frères et sœurs, d’avoir la force de ne pas brader l’Évangile, sans quoi : « c’est pour rien que nous sommes devenus croyants ». Le protéger et le transmettre tel que nous l’a révélé notre Seigneur est notre trésor.
Donnons-le à tous ceux qui nous entourent avec ferveur et confiance. Il est temps de le faire car les femmes et les hommes de notre temps ont soif de Vérité, d’Amour et d’Espérance.
Ne les laissons pas mourir de faim et de soif !

Le Curé

Mardi 18 décembre : de la férie

La quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée ; Hérode, tétrarque de la Galilée ; Philippe, son frère, tétrarque de l’Iturée et du pays de la Trachonitide, et Lysanias, tétrarque de l’Abilène ; au temps des grands prêtres Anne et Caïphe… Luc, chapitre 3.

J’anticipe un peu, avec ce passage de l’Evangile du quatrième dimanche de l’Avent, pour évoquer le troisième avènement du Seigneur : sa venue sur la terre la nuit de Noël. Cela faisait des millénaires qu’on l’attendait… Depuis Adam, le premier péché et la promesse, en passant par les patriarches, les juges, les prophètes, et toute la longue histoire d’Israël. Au jour choisi par le Père, à un moment de notre histoire et en un lieu précis, l’envoyé de Dieu, le Messie, va venir parmi nous, nous allons pouvoir le découvrir. Et ce sera l’émerveillement de Noël !

Nous avons gardé la marque de cet émerveillement à travers la tradition des crèches. C’est à l’exceptionnelle sensibilité de saint François d’Assise que nous devons ces crèches. Il avait bien lu l’Évangile qui disait que le soir de Noël, l’enfant Jésus qui venait de naître fut couché dans une crèche parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Luc 2. Une pauvre mangeoire pour accueillir le Seigneur venu sur la terre ! D’après Celano, son biographe, il disait : Je veux évoquer le souvenir de l’Enfant qui naquit à Bethléem et de tous les désagréments qu’il endura dés son enfance. Je veux le voir, de mes yeux de chair, tel qu’il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin entre un bœuf et un âne. Il réalisa donc la première crèche vivante le 24 décembre 1223 à Greccio en Italie. C’est François qui prêcha à la Messe ce soir là, parlant avec tendresse du Bambino de Bethleem, et émerveillant tout le monde. Un assistant crût alors voir un enfant endormi dans la crèche se réveiller à l’approche de François. Et Celano de remarquer : L’Enfant Jésus était, de fait endormi dans l’oubli au fond de bien des cœurs…

François avait l’intelligence des saints. Il savait que nous avions besoin de voir… Il savait aussi qu’en faisant cette crèche, nous comprendrions de suite que le Seigneur était venu dans la réalité de notre monde, et pour chacun de nous. Et qu’alors, sans doute, les cœurs s’ouvriraient à la tendresse de Dieu…

Pratique : Lire le chapitre 2 de saint Luc (jusqu’au verset 20), devant une crèche.

Abbé Henri Forestier

Le mot du Curé

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)
« Le prince des rois de la terre a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu »
(Ap 1, 5-8)

Dieu qui se fait tout petit

Celui-ci désire venir dans nos cœurs pour les transformer.
Pour cela, il est bon de tout Lui donner, de Lui faire confiance et de plonger dans son Cœur par les mains de la Sainte Vierge Marie.

Prier de tout notre cœur pour le respect de la vie, c’est aussi laisser le Seigneur venir guérir nos âmes et nos corps et nous redonner le sens profond de notre vie.
Pendant le temps de l’avent, il y a une grâce particulière afin de laisser la sainte famille nous redonner la vie intérieure, en la laissant prendre en nous tous ce qui est vieux, malade et meurtri.

Se laisser faire et aimer par celui qui est LA VIE. Acceptons de devenir comme des petits enfants. Acceptons de faire confiance à notre Seigneur en tout et pour tout. C’est Lui qui nous conduit, nous aime, nous donne la vie et la Vie éternelle. La paix du cœur se reçoit de Dieu mais dépend de notre abandon en Lui.

Le Seigneur ne désire pas nos richesses. Il désire que nous lui offrions là où nous avons mal pour vivre en nous, nous restaurer et nous aider à porter nos blessures.
Alors, ses blessures qui nous font si mal deviendront sources de vie pour nous et pour ceux qui nous entourent. Car « c’est par ses blessures que nous sommes sauvés » (Isaïe 53,5).
En Lui présentant nos blessures, il vient nous donner la vie. Que la blessure soit spirituelle, physiologique ou psychique. Il vient nous visiter et nous aimer là où nous n’en pouvons plus.
Alors, prenons le temps, de présenter au Seigneur nos blessures, notre monde malade, les crimes contre la vie, les actes contre l’Amour.
Nous ne pouvons pas rester indifférent aux plus petits et aux plus faibles qui n’ont pas le droit à la parole et qui sont rejetés par notre monde moderne.
Unissons nos prières, mobilisons-nous pour que chaque être soit respecté, aimé et conduit à la Lumière dans l’amour.

Soyons des témoins de la vie et de la joie en Dieu,

Le Curé

Le mot du Curé

« Écoute, Israël : Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur » (Dt 6, 2-6)
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Tu aimeras ton prochain » (Mc 12, 28b-34)
« Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient
ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33)

La Sainteté

Il y a des hommes tout remplis de lumière.
D’autres sont rayonnants de charité.
Cependant la sainteté,
mêle les deux à part entière.

L’Amour de Dieu, source de vie,
conduit petits et grands,
dans des printemps,
débordants de Lui.

Mendiant,
aimant,
priant,
à chaque instant,

Le fou de Dieu,
cherche à allumer,
dans le cœur embrumé,
ce Feu si merveilleux,

il vient de Lui,
sans s’arrêter.
Toutes scories Il brûlerait,
si nous ne vivions que pour Lui.

Alors n’hésitons plus :
là est le bonheur,
là est notre honneur,
la sainteté n’est pas un surplus !

Elle est LA VIE,
et notre vie.

Belle est sainte semaine pleine de grâces,

Le Curé