Du totalitarisme pseudo intellectuel. Ebauche de réponses Catholiques par le Père Marie-Laurent Mourot

 

Nous voyons bien que les éléments développés dans le précédent document sont liés à des fautes graves qui entravent la vie spirituelle des personnes et détruisent petit à petit la société.

Voici un exemple :

Prenons une coquille d’œuf vidée de son contenu. Elle est belle et a toujours sa forme. Cependant elle est vidée de sa substance. Ce simili œuf ne pourra pas donner la vie (même couvé avec attention) Il est stérile.

Analogiquement, il en va de même pour notre société. Si nous sommes attentifs à notre culture chrétienne, aux valeurs chrétiennes, à nos traditions locales, aux racines de nos familles, à notre région, à notre culture, c’est déjà bien mais nous n’allons pas jusqu’au bout de notre cohérence.

En effet, nous sommes faits âme et corps, nous ne sommes pas des coquilles vides, nous sommes des êtres spirituels, nous avons besoin de vivre de la Source de notre être, de Celui qui nous a créé et qui nous donne la vie à chaque instant : Dieu. La Très Sainte Trinité.

Voilà ce qu’est remettre l’Église au milieu du village !

Si nous avons comme ami le Seigneur Trinitaire, alors nous sommes guidés et conduits sur les chemins de la vie, de la confiance et de l’abandon à Celui qui nous a créé. Étant baptisés, nous sommes ses enfants bien-aimés et nous vivons dans la confiance.

Voilà notre force : nous sommes guidés par un Père amoureux de ses enfants, qui ne veut pas nous asservir mais nous laisser vivre dans la liberté des enfants de Dieu.

L’Évangile nous libère de tous les attachements aux vices et aux compromis avec les ténèbres, il est notre guide avec les 2000 ans de sagesse du magistère catholique et la progression de la sagesse qui se déploie avec le Christ.

Toutes les richesses de la culture de la chrétienté sont les fondements d’une vie humaine plénière, et ne peuvent être effectives et fécondes sans la foi vivante.

Sans les sacrements, sans la vie dans l’Esprit Saint, cela sonne creux, cela n’a pas son sens plénier, il n’y a pas toute la profondeur. Cela ne raisonne pas de la même manière. Notre combat est certes beau, mais plein de piège car le démon sait comment faire pour nous faire emprunter des chemins de traverse. Nous perdons du temps, nous n’allons pas à l’essentiel.

Bref, la chrétienté a été fondée sur la foi en la Très sainte Trinité. Sans cette foi, elle est une tradition merveilleusement équilibrée, cependant elle est vouée à être changée au gré des désirs de chacun car, étant coupée de sa source vivifiante, inévitablement, la subjectivité et la sincérité prendront la place de la vérité.

Le Seigneur nous laisse entièrement libres, il nous a créé comme cela et il ne reviendra pas sur sa Création afin de nous respecter. C’est pourquoi, c’est à nous de nous jeter dans ses bras, de nous laisser aimer, guider et protéger. Il n’attend que cela. Si nous ne le faisons pas, Il ne peut s’occuper de nous, car l’amour demande la liberté des deux personnes. Dieu ne veut pas nous forcer. Il nous donne sa Parole, des signes, des enseignements et des lois mais nous laisse faire le chemin. Comme des parents aimants le font pour leurs enfants.

Si nous ne vivons pas de son Amour, alors ne nous étonnons pas de ce qui arrive. Ce n’est que la conséquence de nos errements. Et tout peut se désagréger de plus en plus jusqu’à ce que l’humanité s’autodétruise, dans des violences inimaginables.

Car, l’homme sans Dieu peut laisser monter en lui des abîmes d’ignominies.

N’oublions pas que nous sommes liés dans la charité, nous ne pouvons pas vivre seulement pour nous-mêmes, chacun de nos actes rejaillit sur le monde entier.

Alors, s’il vous plaît, n’accusons pas Dieu pour tout ce qui arrive … c’est un manque de bon sens et de vérité. Changeons de vie, le Seigneur nous donnera sa bénédiction. Il l’a fait pour la ville de Ninive et dans bien d’autres circonstances tout au long des siècles.

Redécouvrons la richesse de la loi naturelle, les dix commandements et ceux de l’Église. Voilà des fondements solides pour notre vie.

Vivons notre vie chrétienne à plein poumon, ne laissons rien au hasard dans la Parole de Dieu (Écriture et magistère). Vivons dans la prière, la contemplation, la louange, le chapelet, nourris par les sacrements que le Christ nous a donnés.

Nous vivrons alors dans la joie faisant des sacrifices, comme l’a appris l’ange de Dieu aux enfants lors des apparitions à Fatima : « je Vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas ». « Très sainte Trinité Père, Fils, Saint Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et divinité de notre Seigneur Jésus- Christ en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences, par lesquels Il est Lui-même offensé. Et par son très saint Cœur et du cœur immaculé de Marie je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

N’oublions pas que la sainte Vierge à Lourdes a dit à sainte Bernadette de proclamer à la foule présente : « pénitence, pénitence, pénitence ».

Offrir notre vie pour la conversion des pauvres pécheurs nous met dans la joie.

En effet, nous savons que Lui agit avec force et majesté, toutes ses œuvres sont Sagesse et Bonté. Allons-y pleinement, nous serons des êtres de grâce, vivant dans la joie profonde et dans la paix du cœur. La seule qui donne le vrai bonheur.

Quoi de plus beau que de donner sa vie pour les autres !!!

Un Chrétien, n’est-il pas celui qui est pleinement dans la joie car plongé dans l’Amour infini de Dieu qui comble les désirs bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer, tout en pleurant et suppliant pour ceux qui se détruisent et détruisent la Création de Dieu ?

La victoire est du côté de l’amour qui est bien plus puissant que le mal. La fécondité jaillit de l’amour.

La fécondité pour un grain de blé est de l’ordre de trente, soixante, cent pour un (Mth 13,8).

Elle prend du temps. Par exemple un bébé d’Homme vient au monde après neuf mois.

La nature a son cycle de plusieurs mois, avec les saisons, et chaque saison a son utilité.

Etc…

La fécondité se prépare dans le secret et jaillit au moment opportun.

Prions, soyons charitables, donnons de l’amour même à ceux qui nous haïssent sans jamais transiger sur la vérité. Alors il y aura cette victoire de l’Amour en son temps.

C’est le péché que nous devons combattre et non le pécheur, car tout homme quels que soient ses péchés, est digne d’être sauvé et d’être conduit à la Vie éternelle avec le Seigneur, s’il se repend et fait pénitence.

Par sa passion, sa mort et sa résurrection Dieu nous a déjà obtenu la victoire. Il désire nous conformer à Lui pour toucher les âmes. Alors soyons généreux, plein de zèle pour les âmes. Il est de notre responsabilité de vivre à plein poumons l’Évangile, pour permettre au Seigneur de féconder les cœurs à Sa mesure.

Vivons tous les moments de notre vie dans la Joie et la confiance en Dieu, soyons de vrais vivants, recherchons la sainteté.

Notre vision est une vision d’Éternité !

Notre regard doit être fixé là-Haut !… En Dieu !

Père Marie- Laurent Mourot+

 

 

DU TOTALITARISME PSEUDO INTELLETUEL par le Père Marie-Laurent Mourot

Introduction :

Devant l’importance des atteintes aux fondements de notre société, il
m’est apparu impérieux de réagir.
Le ton de mes propos pourra vous sembler dur, mais il est justifié par les
souffrances que ces questions engendrent.
Je veux en outre remercier les personnes qui ont contribué à leur
rédaction.

Cette modeste publication ne revêt pas un
caractère spirituel à proprement parler même si
la recherche de la Vérité exige de chaque
croyant de vivre en cohérence avec sa foi.
Ainsi, le devoir du prêtre catholique réside certes
dans l’administration des sacrements, mais aussi
dans le fait de prendre position sur des sujets
sociétaux voire émancipateurs, mais en réalité
deshumanisants et destructeurs. Les propos qui
suivent reflètent ce que me dicte ma conscience
et n’engagent que moi, bien que je les crois
conformes à la doctrine de l’Eglise catholique.
Ces quelques lignes se veulent simplement et
brièvement le partage des fruits de ma réflexion.
Chacun pourra, par ses recherches, vérifier la
véracité de mes propos.

A PROPOS D’INGÉNIERIE SOCIALE

L’ingénierie sociale n’asservit-elle pas l’Homme ?
Son but est de manipuler les consciences afin de
les rendre vulnérables. Ainsi les médias sont-ils
l’arme au service des intérêts d’une caste qui
cherche à manipuler, subvertir pour imposer
subtilement des choix contraires aux intérêts de la
nature humaine jusqu’à la détruire spirituellement,
psychiquement ou matériellement.

A PROPOS D’ESCLAVAGE

Pour quelles raisons, aujourd’hui encore, des
enfants, des adultes et des vieillards sont-ils
exploités ? Négation de leur dignité d’Homme,
mal (voir pas) rémunérés…ils descendent dans la
mine, plongent dans les cours d’eau, travaillent en
usine et dans les champs, construisent des stades
de foot…pour assurer à d’autres superflu, loisirs et
vie confortable.
Renseignons-nous sur l’origine des composants
de nos téléphones portables, panneaux solaires,
voitures électriques : des gisements de terres
rares et de minerais exploités au mépris de toute dignité !

A PROPOS DES TRAITEMENTS MÉDICAUX

Lorsque nous sommes malades, nous
nous soignons dans la perspective d’un
soulagement, d’une guérison, grâce à des
traitements médicamenteux, naturels ou
chimiques, et des interventions
chirurgicales. Certains traitements
disparaissent du marché sans qu’on ne
sache pourquoi, alors même qu’ils ont fait
leur preuve. Remplacés, ou non, par des
ersatz, leur accès devient difficile voir
impossible.

A PROPOS DE VULNÉRABILITÉ

Le bon sens veut que nous protégions les
plus fragiles.
Ainsi sans respect de la vie, de son
commencement à sa fin naturelle, ne
régressons-nous pas vers une forme de
barbarie ?
Nous ne sommes pas à l’origine de la vie !
Au nom de quoi se substituer à Dieu ?
Au nom d’un confort matériel ? Au nom
d’une sérénité? Au nom d’un plan de vie,
de carrière ?… Tous ces arguties ne sont
que prétention.
Ces personnes considérées hors-normes,
en quoi nous dérangent-elles ? En quoi
nous font-elles peur ?
Et que signifie être dans la « norme » ?
Ainsi comment justifier, que, dans notre
pays où l’on érige la différence en valeur
fondamentale, 96% des enfants
diagnostiqués trisomiques soient avortés ?

A PROPOS DU GENRE

Il est criminel d’encourager des enfants à s’engager dans un processus lourd, douloureux et pénible qui consiste en un changement de sexe, à une modification anatomique à un âge où la maturité sexuelle n’est pas encore aboutie.
Comment les anxiétés identitaires de l’âge critique de l’adolescence se sont-elles transformées en juteux marché du chimique, de la chirurgie, du maquillage ? A quoi sert l’autorité publique si elle ne protège pas nos enfants : la pieuvre mercantile sait financer des études fantaisistes pour imposer des solutions chimériques et irréversibles à des problèmes passagers.
Pourquoi, au contraire, ne pas être accompagné dans l’acceptation de son identité sexuelle telle qu’offerte à la naissance ?

A PROPOS DE PORNOGRAPHIE

Comment la justifier ? Gourmandise, vanité, snobisme, ambition, cupidité, luxure… le commerce, la publicité, l’industrie exploitent pour tirer bénéfice des péchés capitaux. Ils les distillent via la pornographie pour corrompre jusqu’aux plus innocents.
Comment peut-on prétendre vouloir protéger la femme du viol et l’enfant de la pédocriminalité et laisser la pornographie se banaliser ?

A PROPOS DE PROSTITUTION

Accessible à tous y compris aux enfants, parfois même encouragée dans les médias, cette perversité contribue à la destruction volontaire des coeurs et des êtres. Précipitant dans une passion perverse, elle avilie pour salir, abîmer les personnes et la perception respectueuse qu’elles devraient avoir des autres et d’elles-mêmes.
En France, environ 30 000 personnes se prostitueraient et/ou seraient prostituées (OCERTH, 2014). Des hommes et des femmes, vendus à d’autres pour satisfaire les plaisirs de la chair, sont plongés dans un enfer qui les prive de liberté, à la merci d’ignobles pervers. Comment accepter cela ?

A PROPOS DE PÉDOPHILIE

N’est-il pas paradoxal de vouloir débattre de
l’abaissement de l’âge de la maturité
sexuelle alors même que la majorité légale
n’est atteinte qu’à dix-huit ans ?

A PROPOS DU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

Sous des prétextes divers (terrorisme,
écologie, santé, sécurité), une bureaucratie
nous enferme dans une prison à ciel ouvert
où nos propos, nos transactions (monnaie
numérique), nos allées et venues sont
surveillées (reconnaissance faciale), les
informations qui nous concernent parfois
intimement sont vendues ou piratées. Du
permis à points au crédit social à la chinoise,
cette nouvelle dictature molle s’insinue
partout sous prétexte de confort et de
sécurité pour nous priver progressivement
de nos droits les plus fondamentaux
(information, opinion, éducation, droit de
réunion, d’association, d’expression).

A PROPOS DE LIBERTÉ

La religion catholique a souvent fait l’objet de
critiques concernant les contraintes morales
qu’elle imposait à la société. Il s’agissait en
réalité de règles conformes à la nature même
de l’Homme, à sa dignité d’Homme dans la
conduite d’une existence respectueuse de
lui-même et de l’autre, dans l’esprit des Dix
Commandements d’où tout le reste découlait
naturellement.
Aujourd’hui, les débats pour définir, imposer
de nouveaux rapports sociétaux excluent le
questionnement fondamental du respect de
la nature de l’Homme, de sa dignité. Le bien
commun est sacrifié au profit du soi-disant
intérêt de minorités agissantes et
extrêmement organisées.

A PROPOS DU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

Sous des prétextes divers (terrorisme,
écologie, santé, sécurité), une bureaucratie
nous enferme dans une prison à ciel ouvert
où nos propos, nos transactions (monnaie
numérique), nos allées et venues sont
surveillées (reconnaissance faciale), les
informations qui nous concernent parfois
intimement sont vendues ou piratées. Du
permis à points au crédit social à la chinoise,
cette nouvelle dictature molle s’insinue
partout sous prétexte de confort et de
sécurité pour nous priver progressivement
de nos droits les plus fondamentaux
(information, opinion, éducation, droit de
réunion, d’association, d’expression).

A PROPOS D’HÉGÉMONIE FINANCIÈRE

La financiarisation de nos vies détruit toute
gratuité, pourtant la base de la transmission
intergénérationnelle. L’argent comme outil
technique, de serviteur est devenu maître.
Notre mode de pensée lui-même est atteint
par cette technique. Nous pensons sans
nuance, nous sommes devenus binaires
comme nos instruments et prêts pour une
nouvelle chute de notre humanité. Un flux
d’informations abêtissantes qui a remplacé
la culture de nos pères permet cet
écrasement de la pensée prélude à la tyrannie.
Nos sociétés capitalistes admettent, incitent
au développement de ce goût immodéré de
l’argent et du matérialisme. L’argent, plus
qu’une finalité, ne devrait-il pas rester un
moyen ? Il ne devrait être qu’un outil
d’échange au service de l’Homme, un
moyen d’accéder et de permettre une vie
digne.

A PROPOS D’ENRACINEMENT

Dans une société dite liquide, le travail, l’amour,
l’amitié, ne sont plus des structures solides,
l’enracinement dans un terroir, une culture, des
liens familiaux, une identité… est proscrit. Dans
un tel contexte, les consciences ne sont-elles
pas malléables, manipulables ? Car les
référents moraux et culturels sont fragilisés,
abolis.

A PROPOS DE L’UNITÉ

Le démon, sous des formes directes ou
indirectes, cherche à nous diviser, à nous
opposer pour mieux nous manipuler. Afin
de ne pas se soumettre à sa domination,
engageons-nous les uns auprès des autres
dans un lien inaltérable dans lequel la parole donnée prend tout son
sens.

RÉFLÉXIONS

A quoi destinons-nous notre libre-arbitre ?
Quelles actions sommes-nous prêts à mener ?
Quels changements consentir pour vivre le concret ?
Prêtre catholique, je suis certain que si nous remettions l’Église au milieu du village, si nous remettions le Seigneur au cœur de nos vies, les choses se réguleraient d’elles-mêmes…
Retirer Dieu du cœur des hommes et ils deviendront semblables à des loups sans pitié, sans scrupule et sans loi devant des brebis …
Si nous n’agissons pas chacun à notre niveau, qui le fera ? Et dans quel intérêt ? Sommes-nous conscients que nous engageons notre vie éternelle, que notre vie sur terre est un pèlerinage pour le Ciel qui doit prendre du sens ? Nous serons jugés sur l’Amour, le véritable Amour, celui qui est prêt à donner sa vie pour l’autre.
Sommes-nous conscients qu’en gardant le silence, nous devenons complices de ces péchés ? Nous empêchons des âmes d’accéder à la Lumière ! Nous en serons redevables devant le Seigneur. Comme l’a souligné Paul VI dans son encyclique Evangelii nuntiandi, l’annonce de la foi, et donc de la Vérité, fait partie intégrante de la vie du catholique.

Ainsi …

« Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin
de pouvoir tenir contre les manoeuvres du diable.
Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de
chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de
ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits
du mal qui sont dans les régions célestes.
Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par
Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour
du malheur, et tout mettre en oeuvre pour tenir bon.
Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la
vérité, portant la cuirasse de la justice,
les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la
paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous
permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du
Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de
l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier
et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la
supplication pour tous les fidèles. » Eph, 6

Lundi 17 octobre : Sainte Marguerite-Marie

Seigneur, vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, …vous les avez révélées aux petits. Tiré de l’évangile du jour.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque naquit à Vérosve, en Bourgogne, le 22 juillet 1647. C’est une enfant pieuse, brûlant d’amour pour Dieu dans l’Eucharistie et pour la sainte Vierge Marie, ce qui la mena, toute jeune, à faire l’offrande à Dieu de sa virginité. En 1671, elle entre dans l’ordre de la Visitation a Paray-le-Monial, un monastère réputé très fervent ! Elle y reçoit de nombreuses grâces mystiques, spécialement la vision du Sacré-Cœur, qui a tant aimé les hommes et n’en reçoit pour récompense qu’ingratitude et mépris… Marguerite sera chargée par le Seigneur de répandre cette dévotion dans toute l’Eglise, aidée du Père de la Colombière. Elle eut beaucoup à souffrir de ses supérieures du fait de la mission que le Seigneur lui avait donnée, mais eut la joie de voir le bien immense que cette dévotion obtiendra dans l’Eglise, selon la promesse du Seigneur. Elle mourut à 43 ans, le 17 octobre de l’an 1690.
L’histoire de sainte Marguerite Marie peut paraître un peu idyllique ! Une jeune fille pure qui s’offre au Seigneur dés son enfance… Mais c’est une vie difficile qu’elle va connaître avec ses rudes combats en priant, en obéissant, en vivant dans la pauvreté et la chasteté. L’Eglise enseigne que ce combat de la vie religieuse est vraiment fécond pour le monde entier. Et c’est par cette petite religieuse que tout son époque sera renouvelée par la dévotion au Sacré Cœur ! A notre place, prenons part au combat pour l’amour de Dieu et des autres !
Pratique : Soyons toujours fidèles à notre chapelet.

Abbé Henri Forestier

Le mot du Curé

 

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Notre Seigneur Jésus-Christ est roi d’une manière éminente lorsqu’il vit sa Passion et qu’Il est crucifié.

Sur la croix, il est vainqueur de toutes violences. Et par conséquent de tous mensonges.
En effet, la violence est souvent liée au mensonge. On le voit bien dans la passion du Christ : Lui qui n’a cessé de dire tout au long de sa vie qu’Il est venu pour sauver les pécheurs de la mort éternelle, est accusé de vouloir se faire roi de ce monde et de s’opposer à César.
Toutes ses paroles qui sont des paroles de vie, vont être retournées contre Lui.

Le démon est le prince du mensonge. Il ment pour détruire, il déforme la vérité, il jette le trouble, il a horreur de la femme et de l’homme, il veut détruire la famille, supprimer les plus vulnérables. C’est de cette manière que nous pouvons le démasquer.

Le Christ est vraiment roi de l’univers dans sa passion car, Lui qui est Dieu accepte de subir tous les outrages possibles. Il prend sur lui tout le mal pour l’annihiler. Seul Dieu peut faire cela.

Le démon croit avoir gagné en détruisant le Christ, mais en fait c’est volontairement que le Seigneur se laisse bafouer à outrance jusqu’à mourir sur la croix.
Car, par sa mort sur la Croix, Il nous donne la vie en nous sauvant du péché.
Par sa résurrection, Il nous montre qu’il est vainqueur de la mort (Conséquence ultime du péché).
Nous sommes promis, nous aussi, à la résurrection. Alors nous « serons semblables à Lui car nous le verrons tel qu’Il est » (1 Jn 3, 2).

Alors, fêtons le Christ Roi de tout notre cœur et donnons- Lui nos péchés. Il est venu pour cela. Il mendie nos fautes pour nous donner à la place, la Vie et la Vie en plénitude.

Faisons de Lui le roi de tout notre être.

Le Curé

Le mot du curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Se voiler les yeux ! Voilà ce que cet homme riche a fait !
Que c’est terrible de se voiler les yeux, de ne pas chercher la vérité, de ne pas aimer la lumière mais de préférer vivre dans son petit train train sans véritable but, sans véritable joie. De ne pas chercher à voir plus loin que le bout de son nez.
Oui, l’homme riche de l’Évangile a eu des petits plaisirs, bien passagers cependant. Il vit pour l’éternité dans la souffrance. Quel manque de réalisme, quel manque d’intelligence.
Le riche n’a pas de nom dans cette parabole, il peut être chacun d’entre nous !…
Demandons au Seigneur de pouvoir ouvrir les yeux. De ne pas vivre dans l’obscurité de nos péchés, de ne pas nous laisser envahir pas le repliement sur nous-mêmes. Mais de nous laisser toucher, de nous laisser attendrir par celui qui a besoin de nous et qui est à notre porte.

Je note ici deux sortes de pauvreté :

Ceux qui sont victimes d’idéologies ou du pouvoir des hommes :
Il faut lutter contre les esclavages modernes manigancés par le démon et tout faire pour les détruire. Les hommes sont souvent de pauvres victimes. La personne idéologisée ou oppressée est toujours à prendre en compte, sans nous lasser. Il est vital pour elle de lui permettre de connaître le vrai.
Tout Homme a le droit à la Vérité.
Il est bon d’éclairer les victimes, tout faire pour leur redonner leur dignité dans la vérité, sans faut semblant, même si parfois cela peut être difficile à dire, ou même à détecter. C’est pour cela que la recherche de la vérité doit être incessante.
La vérité nous rend libres !

Mais il y a aussi des pauvres, qui le sont devenus, sans avoir été victimes d’idéologies, comme celui qui se retrouve au chômage malgré lui, celui qui tombe gravement malade, ou accusé faussement…

Ce que le Seigneur reproche au riche dans cette parabole, c’est de ne rien avoir fait, de n’avoir même pas regardé le pauvre. Il ne s’était pas rendu compte qu’il était là, à sa porte. Il ne connaissait même pas son prénom : Lazare.

Connaissons-nous le prénom d’une personne qui a besoin de nous ?
Que faisons-nous pour cette personne ?

Saint Vincent de Paul disait à un de ses fils spirituels qui allait être curé : « la première chose à faire dans la paroisse où tu iras, c’est d’aller voir le pauvre près de chez toi, c’est Lui que tu dois servir. »

Le curé

Le mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens

En ce début d’année scolaire, notre vie quotidienne reprend avec ses nombreuses activités, avec le train-train habituel…
Les tensions peuvent réapparaître avec le rythme de la vie qui n’est pas de tout repos.
Il y a une chose que nul ne peut nous ravir : c’est la Paix !
Oui le Seigneur nous dit : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jn 14,27). Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne, voilà un élément qui est très important. Nous n’avons pas à chercher la paix dans l’esprit du monde, mais bien en la vie dans l’Esprit- Saint. Voilà le secret de la paix !
Alors comment faire ?
Rapprochons ce texte à une parole de l’exode 14,14 : « Le Seigneur combattra pour vous, vous n’aurez rien à faire »
Jésus nous dit aussi : « ne vous préoccupez pas de ce que vous aurez à dire, l’Esprit Saint parlera en vous » (Mt 10,19)
Voilà des paroles qui nous donne le sens de comment nous avons à vivre les situations de nos journées. Ne laissons personne, ni aucun événement ravir notre paix. Car l’Esprit-Saint est en nous et nous permet de vivre chaque instant sur le Cœur du Père en qui il n’y a que la paix en plénitude. Choisissons que rien ne nous ébranle : si une personne nous blesse ou nous agace, ne laissons pas entrer en nous agacement, rancœur, violence, peur.
Disons ce que nous avons à dire dans la paix, ou taisons-nous. Car bien des fois il vaut mieux se taire pour pouvoir réfléchir à cette situation afin de pouvoir répondre paisiblement.
Envoyons l’Esprit-Saint sur la personne en la bénissant : « Seigneur je te bénis pour X. Je te la confie et te demande de la guider dans la vérité, lui donner ton Amour et ta Paix ! ».
Il est bon de réagir comme cela même si ce que nous avons vécu est profondément injuste.
En posant un tel acte nous faisons barrage au démon qui serait trop content de nous troubler, de nous agacer, de nous faire ressasser les événements.
Si nous nous agaçons en ruminant, nous ne nous occupons plus de Dieu, nous perdons du temps et nous laissons les différents venins infernaux entrer dans notre cœur : vengeance, peur, angoisse, haine, rivalité…
Ce n’est pas nous qui changerons les autres mais bien le Seigneur. Alors ne nous mettons pas à la place de Dieu, laissons le faire. Cependant engageons-nous fermement dans la prière pour les personnes qui nous blessent volontairement ou involontairement.
Cette détermination de vivre dans la Paix, nous plonge dans une intimité profonde avec le Seigneur. Car nous ne nous occupons plus des ténèbres mais de Dieu. Alors Dieu peut s’occuper Lui-même de nous, quelle grâce !
Ce choix de vie nous permet de grandir dans la joie et l’intimité avec le Seigneur.

Sainte semaine dans la Paix de Dieu,

Le Curé

Le mot du curé

Octave de Pâques

Le temps s’arrête,
Huit jours sont comme un seul,
C’est jour de fête :
Nous ne sommes plus jamais seuls

…Il est ressuscité…

Il est là !
Auprès de nous.
Nous sommes créés pour cela,
Au Ciel et ici-bas : notre Tout.

…ne passons pas à côté…

Éternellement, en sa présence
Dans nos joies,
Dans nos souffrances,
Dans nos désarrois.

…Il nous porte…

Combattons avec ardeur.
Ne perdons pas l’Espérance.

Soyons avec Lui vainqueur.
Confions-Lui notre France.

…Sans Lui, point de fécondité…

Pays bienheureux.
Pays béni et choyé,
De la très sainte Mère de Dieu.
Pays aimé.

…Éveilles-toi…

Tous dans les cieux,
Jubilant et glorifiant,
Tous sur la terre la Joie dans les yeux,
Prosternés, à genoux et bondissant

…En sa présence…

Aimons-Le,
Sans nous arrêter.
Servons-Le,
Remplis de charité.

Conquérons les cœurs les plus endurcis…

Avec sa grâce, car tout vient de LUI…

Le Curé

Le mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Cette semaine, nous avons fêté l’Annonciation faite à la Sainte Vierge Marie.
C’est le premier mystère joyeux de notre rosaire !

Quelle joie de fêter notre mère du Ciel. Quand nous fêtons la Sainte Vierge, nous fêtons notre Seigneur. Car Marie est toujours relative à notre Seigneur Jésus : nous fêtons son Incarnation dans le sein de Marie : « le Verbe s’est fait chair. » Comme nous le disons trois fois par jour dans l’angélus.

Le fruit du mystère de l’Annonciation est l’humilité.
La sainte Vierge a accepté qu’il Lui soit fait selon la parole de l’ange : non pas ce qu’Elle en a compris mais de ce que Dieu fera d’Elle. Elle se fait toute relative à Dieu, toute disposée à accepter tout ce que le Seigneur désire pour Elle et pour l’Humanité. Elle se rend bien compte que cela la dépasse complètement et qu’elle n’a qu’une seule chose à faire : s’abandonner à LUI.
L’humilité est le secret de notre vie chrétienne. Pour être humble, il faut devenir pauvre de cœur, laisser passer intérieurement notre prochain devant nous en toute chose. Se faire serviteur de ceux que nous côtoyons.
C’est accepter d’écouter, de laisser notre interlocuteur aller jusqu’au bout de ce qu’il a à nous dire, et de bien souvent se dire qu’il a sans doute raison. Et si cela n’est pas le cas : pouvoir dire son point de vue avec douceur et non en l’imposant. Si c’est la vérité, elle s’imposera d’elle-même.

Sûrement c’est ce que la Sainte Vierge et Saint Joseph faisaient quand ils avaient quelque chose d’important à se dire, pour ne pas se blesser et continuer de croître dans un amour réciproque.
Attitude d’accueil de Dieu et de nos proches : l’humilité est une des sources de sagesse.

Chères paroissiennes et Chers paroissiens, demandons un cœur humble, doux et vrai pour vivre sous le regard de notre Seigneur dans la joie. Pendant ce car-aime. Et au-delà !

Le Curé

Le Mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens

« Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon, c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants. »
Voilà ce que nous dit saint Paul aux Corinthiens dans sa Première Épître au chapitre 15 en ce dimanche. C’est évidemment un point crucial de notre vie : garder intact l’Évangile tel qu’il nous a été révélé par les évangélistes, les apôtres et la tradition de l’Église.
C’est pourtant très difficile de garder notre foi intacte. Nous sommes toujours poussés par notre monde à vouloir être de ce monde. Et pourtant notre Seigneur Jésus-Christ nous dit dans l’Évangile selon saint jean au chapitre 17 : « vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde ».
Voilà la difficulté. Nous avons la charge de donner l’Évangile dans toute sa pureté, sans en brader aucun relief. Cela demande de la force, une Force qui ne peut venir que d’En- Haut.
Mendions l’Esprit- Saint à tout moment. Ne laissons pas l’esprit du monde, nous envahir. Nous serons alors prophétiques et non arriérés comme le démon nous le susurre à l’oreille.
Le dépôt de la foi est une merveille, un trésor infini de sagesse et de grâces pour nous aider à chaque époque.
L’Évangile est toujours actuel car il est pour le bien de l’Homme et pour nous conduire à la Vie Éternelle.
Demandons, chers frères et sœurs, d’avoir la force de ne pas brader l’Évangile, sans quoi : « c’est pour rien que nous sommes devenus croyants ». Le protéger et le transmettre tel que nous l’a révélé notre Seigneur est notre trésor.
Donnons-le à tous ceux qui nous entourent avec ferveur et confiance. Il est temps de le faire car les femmes et les hommes de notre temps ont soif de Vérité, d’Amour et d’Espérance.
Ne les laissons pas mourir de faim et de soif !

Le Curé

Mardi 18 décembre : de la férie

La quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée ; Hérode, tétrarque de la Galilée ; Philippe, son frère, tétrarque de l’Iturée et du pays de la Trachonitide, et Lysanias, tétrarque de l’Abilène ; au temps des grands prêtres Anne et Caïphe… Luc, chapitre 3.

J’anticipe un peu, avec ce passage de l’Evangile du quatrième dimanche de l’Avent, pour évoquer le troisième avènement du Seigneur : sa venue sur la terre la nuit de Noël. Cela faisait des millénaires qu’on l’attendait… Depuis Adam, le premier péché et la promesse, en passant par les patriarches, les juges, les prophètes, et toute la longue histoire d’Israël. Au jour choisi par le Père, à un moment de notre histoire et en un lieu précis, l’envoyé de Dieu, le Messie, va venir parmi nous, nous allons pouvoir le découvrir. Et ce sera l’émerveillement de Noël !

Nous avons gardé la marque de cet émerveillement à travers la tradition des crèches. C’est à l’exceptionnelle sensibilité de saint François d’Assise que nous devons ces crèches. Il avait bien lu l’Évangile qui disait que le soir de Noël, l’enfant Jésus qui venait de naître fut couché dans une crèche parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Luc 2. Une pauvre mangeoire pour accueillir le Seigneur venu sur la terre ! D’après Celano, son biographe, il disait : Je veux évoquer le souvenir de l’Enfant qui naquit à Bethléem et de tous les désagréments qu’il endura dés son enfance. Je veux le voir, de mes yeux de chair, tel qu’il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin entre un bœuf et un âne. Il réalisa donc la première crèche vivante le 24 décembre 1223 à Greccio en Italie. C’est François qui prêcha à la Messe ce soir là, parlant avec tendresse du Bambino de Bethleem, et émerveillant tout le monde. Un assistant crût alors voir un enfant endormi dans la crèche se réveiller à l’approche de François. Et Celano de remarquer : L’Enfant Jésus était, de fait endormi dans l’oubli au fond de bien des cœurs…

François avait l’intelligence des saints. Il savait que nous avions besoin de voir… Il savait aussi qu’en faisant cette crèche, nous comprendrions de suite que le Seigneur était venu dans la réalité de notre monde, et pour chacun de nous. Et qu’alors, sans doute, les cœurs s’ouvriraient à la tendresse de Dieu…

Pratique : Lire le chapitre 2 de saint Luc (jusqu’au verset 20), devant une crèche.

Abbé Henri Forestier