Jaune de colère !

Une des premières préoccupations de Terre et famille est la dénonciation de la fausse écologie (lire par exemple, https://terre-et-famille.fr/fumier/). Terre et Famille ne peut donc rester sans prendre position face à cette réaction des « Gilets jaunes ».

La « transition écologique » est un mensonge, le faux nez et la nouvelle locomotive de la « globalisation ». Cette dernière se résume à la volonté de supprimer toute résistance à l’enrichissement sans limite de quelques « marchands du Temple » qui n’ont de patrie que l’argent.

La véritable écologie n’est donc pas compatible avec un système global ! (Voir le film- documentaire de Coline Serreau, « Solutions locales pour un désordre global »)
Dans un pays où l’Etat est entre les mains des bénéficiaires de ce système, voici résumé, le processus d’asservissement des populations :
– Produire n’est plus prioritairement destiné à répondre à un besoin réel mais à enrichir quelques-uns aux dépens de tous les autres et des ressources naturelles.
– Pour satisfaire l’actionnariat des « grands groupes » et augmenter « l’augmentation » de sa marge annuelle, il faut diminuer les coûts de production.
– Produire loin, grâce à des petites mains peu exigeantes, rapporte à ces financiers qui sous prétexte de baisser les prix, augmentent leur marge aux dépens des salaires, de l’investissement et de la recherche.
– La propagande nous a vanté que « les prix bas ont permis la consommation de masse…et que nous en profitions tous » … mais à quel prix pour NOUS qui payons la note ?
– Nous avons progressivement accepté d’être rendu dépendant de cette consommation et avons vécu à crédit. Aujourd’hui nous ne sommes plus solvables : le taux de chômage est insoutenable, le travail est ailleurs et le bilan environnemental est catastrophique, les marchandises sont produites et transportées loin sans autre considération que le profit à court terme.

Alors que faire devant ce naufrage ? Selon le gouvernement… financier, il faut toujours plus « globaliser ». Mais « globaliser » nous ruine… alors il faut taxer. Prendre ce qui nous reste sous prétexte de financer la fameuse « transition écologique ». Taxes prohibitives qui ont pour but de rendre la vie impossible aux habitants d’agglomérations de moins de 10.000 âmes. Comment travailler, créer, vivre quand les écoles, les hôpitaux, les médecins, les bureaux de poste, les administrations, les banques désertent nos petites bourgades et que ces services ne sont plus accessibles qu’au bout de déplacements toujours plus longs, toujours plus taxés ?
La loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République (lire, https://terre-et-famille.fr/la-loi-notre-tue-les-communes/ ) a trouvé un puissant outil pour détruire nos villages et nous déraciner : « la transition écologique » !

Donc, sous prétexte d’écologie, nous devons toujours plus « globaliser » et tous vivre en ville !
Comme nos pseudos représentants de l’Etat semblent ne pas être en mesure de comprendre leur propre incohérence, nous allons leur expliquer :
Economie, vient du grec « oikos », la maison et de « nomos », gérer. Donc, l’économie c’est d’abord gérer sa maison, puis un ensemble de maisons, les villages, puis un ensemble de villages, les provinces, puis un ensemble de provinces, la France… Mais l’échelon de base reste la maison ! Même dans une économie à l’échelle du monde, la référence, l’unité, la brique qui constitue toutes les constructions économiques, est la maison.
Si la gestion de la maison est rendue impossible, à terme ce sont les échanges internationaux qui deviennent impossibles. Le mépris de cet échelon est une faute grave parce que c’est aller contre la nature, parce que c’est déconstruire au lieu de construire !
L’application d’une véritable subsidiarité qui redonnerait à chaque maison la liberté de se gérer dans la mesure de ses compétences est la base d’une véritable écologie. Permettre à qui le veut de rester sur la terre familiale, de vivre à la campagne et donc d’éviter l’engorgement des infrastructures urbaines, est essentiel. La pollution étant due à la concentration, il conviendrait d’alléger considérablement la pression fiscale pour que vivre de son travail partout en France soit possible !

Alors messieurs, globalisation ou écologie ? Là est la vraie question. Sachez que vous êtes démasqués car nous sommes de plus en plus nombreux à savoir que vous répondez « globalisation » et que l’écologie est en réalité le cadet de vos soucis … un cadet abandonné ! Vous méprisez le réel mais la réalité des « Gilets jaunes » va vous chasser !

Stéphanie Bignon

Terre et Famille, novembre 2018.

 

Fumier !

 

Il était une fois un jeune couple désireux de s’installer dans la belle province de Normandie, afin d’y couler des jours heureux et d’y fonder une famille. A l’hiver 2017, ils trouvent enfin la maison de leurs rêves : une ferme datant de 1829, sise sur près de treize hectares de terres. Que demander de mieux ?
Au printemps suivant, ils peuvent enfin emménager ! Bien vite, les cartons sont déballés, les meubles assemblés, la vaisselle rangée : il est alors temps de se mettre au travail… dans le jardin et dans les prés. Treize hectares, c’est beaucoup pour deux chevaux et un poney, appartenant aux nouveaux propriétaires. L’idée de louer les prés à d’autres cavaliers en mal de pâtures pour leurs montures germe alors dans l’esprit du jeune couple. Aussitôt dit, aussitôt fait : les clôtures sont réparées, et les abreuvoirs nettoyés. Les premiers clients se présentent alors, timides, étonnés de retrouver de la vie dans ce haras aux prés dormant depuis de nombreuses années.
Afin d’accroître la visibilité de leur pension de chevaux, le jeune couple demande une inspection sanitaire des lieux, nécessaire pour recevoir l’agrément de la Fédération Française d’Équitation (FFE). Au moment de l’inspection, tous les signaux sont au vert, sauf un : la fumière ! En effet, ce lieu où le crottin des chevaux passant la nuit au box est entreposé n’est pas aux normes : il devrait posséder une dalle en béton et être mieux isolé, afin de ne pas contaminer les sols. L’écologie, Messieurs dames ! Pensez à vos enfants : souhaitez vous leur léguer une terre acide, stérile, polluée ?
Bien sûr que non Monsieur l’inspecteur ! Mais laissez nous vous expliquer ce qu’est véritablement l’écologie… Cette fumière est encadrée de palissades en bois auxquelles est accolé notre poulailler. La décomposition du fumier, grâce à des millions de bactéries et d’insectes provenant du sol dont vous voulez nous couper par du béton, dégage une chaleur de 70 degrés. Le bois étant une matière naturelle perméable, il laisse passer cette chaleur à l’intérieur du poulailler où nos cocottes vivent confortablement et pondent quotidiennement toute l’année, même en plein hiver lorsque les température dégringolent en dessous de zéro. Ainsi, nous consommons des œufs frais n’ayant pas nécessité de transport routier ni de conditionnement plastique, ce qui réduit d’autant notre emprunte carbone.
Et puis, Monsieur l’inspecteur, regardez notre potager, nos courgettes énormes, nos concombres innombrables, nos tomates géantes. Ce festival de légumes pousse les pieds dans le fumier. Nous le transportons chaque automne et l’épandons en couche épaisse sur nos zones de culture afin de les enrichir. Cet engrais naturel est un véritable or noir : il amende les sols en leur apportant de la matière organique et nourrit de nombreux insectes – notamment des vers de terre – qui, en le décomposant, aèrent et ameublissent le sous-sol. Ce n’est pas un hasard si le coq français chante les pieds dans le fumier : c’est qu’il sait reconnaître sa richesse nourricière !
Non. Monsieur l’inspecteur n’est pas d’accord : il est là pour faire appliquer un règlement et, dans ce règlement, il est dit que le fumier pollue, qu’il faut l’isoler des sols et l’évacuer à force de camions ; il n’y est pas dit que l’on peut créer une organisation circulaire où les déchets des uns créent la nourriture des autres, sans produit de synthèse, sans émission de dioxyde de carbone, et sans déperdition d’énergie.
Le jeune couple remercie alors l’inspecteur pour ce cours d’écologie politique et décide de rester fidèle à l’écologie naturelle : ils se passeront bien de label ! Un an plus tard, leur pension de
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chevaux est remplie : quatorze équidés s’ébattent dans leurs prés et produisent des crottins qui continuent d’alimenter la fumière, pour le plus grand bien des poules et du potager.

HRC.

Paysannerie : disparition programmée ?

Sur Radio Courtoisie, Rémi Bonnevialle, assisté de Jacqueline Loevenbruck, reçoit :
◾Dominique Florian, directrice de l’IRABE
◾Pierre Hinard, ingénieur agronome, éleveur et agriculteur
◾Notre ami, Yves de Fromentel, éleveur et agriculteur
◾Pierre Benard, professeur de littérature, écrivain
◾Eric Hamers, diamantaire, maître d’art, meilleur ouvrier de France

Le mot du Curé

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)
« Le prince des rois de la terre a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu »
(Ap 1, 5-8)

Dieu qui se fait tout petit

Celui-ci désire venir dans nos cœurs pour les transformer.
Pour cela, il est bon de tout Lui donner, de Lui faire confiance et de plonger dans son Cœur par les mains de la Sainte Vierge Marie.

Prier de tout notre cœur pour le respect de la vie, c’est aussi laisser le Seigneur venir guérir nos âmes et nos corps et nous redonner le sens profond de notre vie.
Pendant le temps de l’avent, il y a une grâce particulière afin de laisser la sainte famille nous redonner la vie intérieure, en la laissant prendre en nous tous ce qui est vieux, malade et meurtri.

Se laisser faire et aimer par celui qui est LA VIE. Acceptons de devenir comme des petits enfants. Acceptons de faire confiance à notre Seigneur en tout et pour tout. C’est Lui qui nous conduit, nous aime, nous donne la vie et la Vie éternelle. La paix du cœur se reçoit de Dieu mais dépend de notre abandon en Lui.

Le Seigneur ne désire pas nos richesses. Il désire que nous lui offrions là où nous avons mal pour vivre en nous, nous restaurer et nous aider à porter nos blessures.
Alors, ses blessures qui nous font si mal deviendront sources de vie pour nous et pour ceux qui nous entourent. Car « c’est par ses blessures que nous sommes sauvés » (Isaïe 53,5).
En Lui présentant nos blessures, il vient nous donner la vie. Que la blessure soit spirituelle, physiologique ou psychique. Il vient nous visiter et nous aimer là où nous n’en pouvons plus.
Alors, prenons le temps, de présenter au Seigneur nos blessures, notre monde malade, les crimes contre la vie, les actes contre l’Amour.
Nous ne pouvons pas rester indifférent aux plus petits et aux plus faibles qui n’ont pas le droit à la parole et qui sont rejetés par notre monde moderne.
Unissons nos prières, mobilisons-nous pour que chaque être soit respecté, aimé et conduit à la Lumière dans l’amour.

Soyons des témoins de la vie et de la joie en Dieu,

Le Curé

« L’Impératrice Zita : un combat pour la foi » ? par l’abbé Cyrille Debris

« L’impératrice Zita était marquée par les vertus pratiquées au degré héroïque, dont la vertu de force mais aussi de foi. Elle relut sa vie mouvementée à la lumière de cette phrase de la sainte Écriture : « Nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous » (Eph. 6, 12).
En effet, c’était le moyen qu’elle trouva pour comprendre que la suite du Christ a un prix qu’elle paya chèrement, celui de la fidélité à la foi, à la légitimité dynastique, à ses principes dont elle ne dévia jamais, malgré l’abaissement, un si long veuvage, l’exil, la critique. Sa mission était aussi de devenir apôtre du Cœur Immaculé de Marie qui triomphera à la fin des temps ».

Notre conférencier et auteur, né en 1973, est docteur en histoire (2003, Paris I) et en théologie (2012, Institut Saint Thomas d’Aquin, Toulouse). Il fut ordonné diacre en la basilique Notre-Dame de Bonsecours le 2 juillet 2006 et prêtre le 24 juin 2007 à la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Après avoir suivi les cours spécialisés (théologie de la sainteté, hagiographie et droit canonique) au Studium de la Congrégation des Causes des Saints (Vatican, mention Summa cum laude, 2008), il a ouvert comme premier postulateur le procès de béatification de la Servante de Dieu l’Impératrice Zita (2009-2014). Il a publié au Cerf (2013) son premier livre sur la spiritualité de l’Impératrice Zita, à partir d’écrits tout à fait inédits : Zita, portrait intime d’une Impératrice.

Terre & Famille : terreetfamille@gmail.com

Le mot du Curé

« Écoute, Israël : Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur » (Dt 6, 2-6)
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Tu aimeras ton prochain » (Mc 12, 28b-34)
« Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient
ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33)

La Sainteté

Il y a des hommes tout remplis de lumière.
D’autres sont rayonnants de charité.
Cependant la sainteté,
mêle les deux à part entière.

L’Amour de Dieu, source de vie,
conduit petits et grands,
dans des printemps,
débordants de Lui.

Mendiant,
aimant,
priant,
à chaque instant,

Le fou de Dieu,
cherche à allumer,
dans le cœur embrumé,
ce Feu si merveilleux,

il vient de Lui,
sans s’arrêter.
Toutes scories Il brûlerait,
si nous ne vivions que pour Lui.

Alors n’hésitons plus :
là est le bonheur,
là est notre honneur,
la sainteté n’est pas un surplus !

Elle est LA VIE,
et notre vie.

Belle est sainte semaine pleine de grâces,

Le Curé

 

La saison du Pot au Feu et le Beaujolais Nouveau arrivent……

L’Auberge de Briant vous proposons, pour fêter le Beaujolais Nouveau, le Jeudi 15 Novembre, des plats à emporter, que vous soyez une ou plusieurs personnes, n’hésitez pas à nous les commander au plus tard le Dimanche 11 Novembre.

Le plat se compose de :

jarret de bœuf, paleron, et plat de côte,

carottes, navet , poireaux et pomme de terre,

au tarif de 6.00 euros par personne.

Si vous le souhaitez, nous vous proposons également le Beaujolais Nouveau au tarif de 6.00 euros la bouteille.

Salutations gourmandes,

Auberge de Briant

aubergedebriant@orange.fr

Tel : 03.85.25.98.69

Lundi 5 novembre : de la férie

Nous évoquerons aujourd’hui des saintes reliques dont c’est la fête en plusieurs diocèses…

Je pense souvent à mes grands-parents défunts, à leur courage, à la foi qui les habitait, au bien qu’ils ont fait… Un meuble, une image, une photo, tout ce qui me les rappelle m’est précieux. Et moi que laisserai-je derrière moi ? Un bon souvenir ? Une vie qui parlera de grandeur, de beauté, de Dieu… ? Dans ce monde, où nul n’est une ile, mais ou nous sommes responsables les uns des autres, la question mérite d’être posée…

Les saints, proches ou lointains, ont laissé une magnifique lumière au monde, et leurs restes, leurs reliques sont précieuses aux chrétiens. J’aime la minuscule église du St Curé d’Ars, où il a passé des heures à confesser les âmes en quête de lumière. J’aime le cachot insalubre de sainte Bernadette, où elle recevait même les grands de ce monde qui voulaient savoir ce qu’avait dit au monde la belle dame. J’aime aussi les quelques cheveux de sainte Thérèse que j’ai la joie de posséder, ils symbolisent si bien la vie toute donnée de la petite carmélite de Lisieux. Nous qui sommes des êtres de chair, aimons et vénérons pieusement ces souvenirs qui, chacun à leur manière, nous parlent du Royaume de Dieu. D’autres l’ont conquis avant nous !

Pratique : Un pèlerinage, au moins en pensée, auprès de notre saint préféré.

Abbé Henri Forestier