L’extermination, une valeur sûre de la république

« C’est tout de même ahurissant de penser à l’inexplicable survie du régime républicain… Atrophie universelle des intelligences, avachissement inouï des caractères, exécration endémique de la Beauté et de la Grandeur, obsèques nationales de toute autorité humaine ou divine, boulimie furieuse de jouissances, destruction de la famille et vivisection de la patrie, mœurs de cochons enragés, empoisonnement systématique de l’enfance, élection et sélection de chenapans ou de goitreux dans les cavernes de la politique ou sur le trottoir des candidatures, tels sont les fruits de l’arbre de la Liberté… (Léon Bloy, Au Seuil de l’Apocalypse, Gallica.bnf.fr, p. 125). »

Le combat par l’enracinement

« S’enraciner pour s’élever » est l’adage de Terre et Famille. Adage ou plutôt, cri de guerre !

S’enraciner dans sa terre, son histoire, sa foi, dans le réel est vital pour l’âme et donc pour toute vie intérieure. « Chaque être humain a besoin d’avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie » (Simone Weil, L’enracinement, 1943).

Or selon Georges Bernanos, « On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure » donc pour commencer contre l’enracinement !

Ce système diabolique, diviseur nous déracine toujours plus, il nous « atomise façon puzzle ». Son but est que nous perdions tout. Non seulement nos biens et comptes en banque mais la raison. Il nous balade de peur en peur. Rien de leurs attitudes n’est fortuit car le bureau d’étude McKinsey missionné par notre gouvernement sait que, comme l’a exposé Simone Weil, « La sécurité est un besoin essentiel de l’âme… La peur ou la terreur, comme états d’âme durables, sont des poisons presque mortels, que la cause en soit la possibilité du chômage, ou la répression policière, ou la présence d’un conquérant étranger, ou l’attente d’une invasion probable, ou tout autre malheur qui semble surpasser les forces humaines. »

McKinsey & Company, cabinet international de conseil en stratégie dont le siège est situé à New York, aux États-Unis est grassement payé avec nos impôts pour nous abrutir, cultiver nos vices, paresse, envie, futilité et malheureusement pour nous et toujours selon Simone Weil « Ceux qui manquent de bonne volonté ou restent puérils ne sont jamais libres dans aucun état de la société. »

Ces techniciens de l’asservissement savent aussi « … que les hommes de notre époque étaient depuis longtemps affamés d’obéissance… et ils en ont profité pour leur donner l’esclavage. » (S Weil)

Il nous faut donc retrouver vite chacun nos esprits. La solution à tous nos maux est en nous-même et certainement pas dans les artifices de ce système pervers. Travaillons sans cesse à retrouver notre libre arbitre. Simone Weil précise que « d’une manière générale, tous les problèmes concernant la liberté d’expression s’éclaircissent si l’on pose que cette liberté est un besoin de l’intelligence, et que l’intelligence réside uniquement dans l’être humain considéré seul. Il n’y a pas d’exercice collectif de l’intelligence. Par suite nul groupement ne peut légitimement prétendre à la liberté d’expression, parce que nul groupement n’en a le moins du monde besoin. Bien au contraire, la protection de la liberté de penser exige qu’il soit interdit par la loi à un groupement d’exprimer une opinion. Car lorsqu’un groupe se met à avoir des opinions, il tend inévitablement à les imposer à ses membres… La solution pratique immédiate, c’est l’abolition des partis politiques. »

C’est à nous seul de préparer le retour du vrai Chef au pouvoir absolument libre de tout conflit d’intérêt et n’œuvrant que pour le bien commun. Tout homme d’état devrait avoir pour devise « ne nuire à personne, être utile à tous » (Saint Pierre Fourier).

« Une véritable hiérarchie suppose que les supérieurs aient conscience de cette fonction de symbole et sachent qu’elle est l’unique objet légitime du dévouement de leurs subordonnés. La vraie hiérarchie a pour effet d’amener chacun à s’installer moralement dans la place qu’il occupe. »

À la France, il faut un roi !

Stéphanie Bignon

Jeudi 6 janvier : Fête de l’Epiphanie

La fête de l’Épiphanie (qui signifie en grec : manifestation) est bien plus ancienne que la fête de Noël. Elle est d’ailleurs restée, en Orient, le jour particulier où l’on fête l’apparition de Notre Seigneur sur la terre. A l’Épiphanie, nous fêtons particulièrement l’appel universel du Seigneur à tous les hommes, y compris païens, à venir l’adorer. La fête de l’Épiphanie est encore populaire dans notre France, c’est le jour de la galette où nous cherchons la fève (symbole du Christ), et celui qui la trouve devient… roi !
En voyant l’étoile ils furent remplis d’une très grande joie ! Tiré de l’Évangile du jour.
Avez vous compris le choc qu’on ressentis nos sympathiques mages ? Dans leur pays, ils ont vus apparaître une nouvelle étoile dans le Ciel. Cela coïncidait sans doute avec d’anciennes prophéties qui annonçaient la naissance d’un grand roi des juifs. Alors ils vont pour l’adorer, comme tout un chacun aurait pu faire. Mais quittant Jérusalem pour Bethléem ils revoient l’étoile marchant devant eux… Pas besoin d’être un grand détective pour savoir qui est capable de faire bouger les étoiles ! C’est le bon Dieu en personne, le maître du Ciel et de la terre… D’un seul coup ils comprennent que le bon Dieu les attends, eux, particulièrement. Qu’Il les a choisis, appelés et éclairés pour venir contempler l’Enfant qui vient de naître ! Quelle chance ! Quel privilège ! Dés qu’ils arriveront devant l’enfant, ils se prosterneront et adorèrent, sans doute dans un grand silence plein de reconnaissance…
Tout baptisé est un roi mage. Tout baptisé a aussi été appelé, choisi par Dieu pour le connaître, l’aimer et sous sa conduite prendre le chemin du Ciel et du bonheur sans fin ! Mais combien aujourd’hui négligent cette appel, méprisent cette invitation et ne ressentent aucune joie devant la grâce qu’ils ont reçus. Pourquoi n’aimons nous pas la lumière et l’amour de notre Dieu ? Quel mystère !
Pratique : En mettant nos rois mages dans la crèche, n’oublions pas – comme eux -de prier un moment l’Enfant-Jésus.

Abbé Henri Forestier