Le mur du mensonge se fissure…

 

L’Eglise a brûlé Jeanne d’Arc et pourtant 500 ans plus tard Elle en faisait une Sainte. Nous fêtons cette année le centenaire de la canonisation de la Sainte patronne libératrice de la France… édifiante conjonction !

Cet anniversaire est aussi celui d’un acte de contrition de l’Eglise comme Elle seule a la force et l’humilité de le faire. L’Eglise sait renaître de ses fautes et redonner l’Espérance. Avouer c’est se purifier, se libérer et assurer son éternité.

A l’opposé, nous avons des systèmes politico-religieux, sans distinction du pouvoir temporel et intemporel et qui ont pour sceptre le mensonge. Avouer leur est impossible sous peine de se renier et de disparaître. Ces systèmes sont fragiles de cette incapacité de s’amender, de s’élever. Sans recherche de vérité, c’est l’avachissement garanti à plus ou moins long terme.

Pauvre France affublée depuis trop longtemps de l’un de ces systèmes, la république. Cette « chose » qui a réussi à nous « libérer » du pouvoir absolu de notre Roi ! « Absolutus » veut dire délié en latin. Absolument délié de quoi ? Le Roi peut protéger ses peuples de toutes les tyrannies de l’argent car il est le dépositaire d’un pouvoir temporel « délié » de toute influence, ce qui fait du Roi l’ultime responsable de tout devant tous.
Nos dirigeants actuels sont, au contraire, liés pieds et poings à toutes sortes d’obligations et d’organisations travaillant pour leurs propres intérêts et toujours contre les peuples. Ils ne sont que les représentants d’un pouvoir caché qui ne porte jamais aucune responsabilité.

Pour nous faire accepter ces nouveautés comme un progrès, le système doit nous faire prendre des vessies pour des lanternes, sans quoi nous n’accepterions pas ce changement fort désavantageux !
Inversions accusatoires, mensonges, manipulations sont les clefs de leur réussite ainsi que, il faut bien l’admettre, notre coupable crédulité et notre vanité.

Mais contrairement à la vérité, le mensonge a ses limites et peut-être, comme le mur de Berlin, celui du mensonge va s’effondrer de façon inattendue et rapide sous les coups de boutoir des peuples ayant retrouvé la valeur de la vie. Confinés, privés de leur indispensable vie sociale, comme Aristote nous l’enseigne déjà, ils vont redécouvrir l’essentiel, le sens de leur existence. Les mensonges nécessairement toujours plus gros pour cacher les précédents vont se rendre visibles et exploser à la face de tous ! Le discernement gagnera sur le consensus et alors s’opérera un salutaire retournement, une conversion des peuples …

Sursum corda,
Stéphanie Bignon