DU TOTALITARISME PSEUDO INTELLETUEL par le Père Marie-Laurent Mourot

Introduction :

Devant l’importance des atteintes aux fondements de notre société, il
m’est apparu impérieux de réagir.
Le ton de mes propos pourra vous sembler dur, mais il est justifié par les
souffrances que ces questions engendrent.
Je veux en outre remercier les personnes qui ont contribué à leur
rédaction.

Cette modeste publication ne revêt pas un
caractère spirituel à proprement parler même si
la recherche de la Vérité exige de chaque
croyant de vivre en cohérence avec sa foi.
Ainsi, le devoir du prêtre catholique réside certes
dans l’administration des sacrements, mais aussi
dans le fait de prendre position sur des sujets
sociétaux voire émancipateurs, mais en réalité
deshumanisants et destructeurs. Les propos qui
suivent reflètent ce que me dicte ma conscience
et n’engagent que moi, bien que je les crois
conformes à la doctrine de l’Eglise catholique.
Ces quelques lignes se veulent simplement et
brièvement le partage des fruits de ma réflexion.
Chacun pourra, par ses recherches, vérifier la
véracité de mes propos.

A PROPOS D’INGÉNIERIE SOCIALE

L’ingénierie sociale n’asservit-elle pas l’Homme ?
Son but est de manipuler les consciences afin de
les rendre vulnérables. Ainsi les médias sont-ils
l’arme au service des intérêts d’une caste qui
cherche à manipuler, subvertir pour imposer
subtilement des choix contraires aux intérêts de la
nature humaine jusqu’à la détruire spirituellement,
psychiquement ou matériellement.

A PROPOS D’ESCLAVAGE

Pour quelles raisons, aujourd’hui encore, des
enfants, des adultes et des vieillards sont-ils
exploités ? Négation de leur dignité d’Homme,
mal (voir pas) rémunérés…ils descendent dans la
mine, plongent dans les cours d’eau, travaillent en
usine et dans les champs, construisent des stades
de foot…pour assurer à d’autres superflu, loisirs et
vie confortable.
Renseignons-nous sur l’origine des composants
de nos téléphones portables, panneaux solaires,
voitures électriques : des gisements de terres
rares et de minerais exploités au mépris de toute dignité !

A PROPOS DES TRAITEMENTS MÉDICAUX

Lorsque nous sommes malades, nous
nous soignons dans la perspective d’un
soulagement, d’une guérison, grâce à des
traitements médicamenteux, naturels ou
chimiques, et des interventions
chirurgicales. Certains traitements
disparaissent du marché sans qu’on ne
sache pourquoi, alors même qu’ils ont fait
leur preuve. Remplacés, ou non, par des
ersatz, leur accès devient difficile voir
impossible.

A PROPOS DE VULNÉRABILITÉ

Le bon sens veut que nous protégions les
plus fragiles.
Ainsi sans respect de la vie, de son
commencement à sa fin naturelle, ne
régressons-nous pas vers une forme de
barbarie ?
Nous ne sommes pas à l’origine de la vie !
Au nom de quoi se substituer à Dieu ?
Au nom d’un confort matériel ? Au nom
d’une sérénité? Au nom d’un plan de vie,
de carrière ?… Tous ces arguties ne sont
que prétention.
Ces personnes considérées hors-normes,
en quoi nous dérangent-elles ? En quoi
nous font-elles peur ?
Et que signifie être dans la « norme » ?
Ainsi comment justifier, que, dans notre
pays où l’on érige la différence en valeur
fondamentale, 96% des enfants
diagnostiqués trisomiques soient avortés ?

A PROPOS DU GENRE

Il est criminel d’encourager des enfants à s’engager dans un processus lourd, douloureux et pénible qui consiste en un changement de sexe, à une modification anatomique à un âge où la maturité sexuelle n’est pas encore aboutie.
Comment les anxiétés identitaires de l’âge critique de l’adolescence se sont-elles transformées en juteux marché du chimique, de la chirurgie, du maquillage ? A quoi sert l’autorité publique si elle ne protège pas nos enfants : la pieuvre mercantile sait financer des études fantaisistes pour imposer des solutions chimériques et irréversibles à des problèmes passagers.
Pourquoi, au contraire, ne pas être accompagné dans l’acceptation de son identité sexuelle telle qu’offerte à la naissance ?

A PROPOS DE PORNOGRAPHIE

Comment la justifier ? Gourmandise, vanité, snobisme, ambition, cupidité, luxure… le commerce, la publicité, l’industrie exploitent pour tirer bénéfice des péchés capitaux. Ils les distillent via la pornographie pour corrompre jusqu’aux plus innocents.
Comment peut-on prétendre vouloir protéger la femme du viol et l’enfant de la pédocriminalité et laisser la pornographie se banaliser ?

A PROPOS DE PROSTITUTION

Accessible à tous y compris aux enfants, parfois même encouragée dans les médias, cette perversité contribue à la destruction volontaire des coeurs et des êtres. Précipitant dans une passion perverse, elle avilie pour salir, abîmer les personnes et la perception respectueuse qu’elles devraient avoir des autres et d’elles-mêmes.
En France, environ 30 000 personnes se prostitueraient et/ou seraient prostituées (OCERTH, 2014). Des hommes et des femmes, vendus à d’autres pour satisfaire les plaisirs de la chair, sont plongés dans un enfer qui les prive de liberté, à la merci d’ignobles pervers. Comment accepter cela ?

A PROPOS DE PÉDOPHILIE

N’est-il pas paradoxal de vouloir débattre de
l’abaissement de l’âge de la maturité
sexuelle alors même que la majorité légale
n’est atteinte qu’à dix-huit ans ?

A PROPOS DU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

Sous des prétextes divers (terrorisme,
écologie, santé, sécurité), une bureaucratie
nous enferme dans une prison à ciel ouvert
où nos propos, nos transactions (monnaie
numérique), nos allées et venues sont
surveillées (reconnaissance faciale), les
informations qui nous concernent parfois
intimement sont vendues ou piratées. Du
permis à points au crédit social à la chinoise,
cette nouvelle dictature molle s’insinue
partout sous prétexte de confort et de
sécurité pour nous priver progressivement
de nos droits les plus fondamentaux
(information, opinion, éducation, droit de
réunion, d’association, d’expression).

A PROPOS DE LIBERTÉ

La religion catholique a souvent fait l’objet de
critiques concernant les contraintes morales
qu’elle imposait à la société. Il s’agissait en
réalité de règles conformes à la nature même
de l’Homme, à sa dignité d’Homme dans la
conduite d’une existence respectueuse de
lui-même et de l’autre, dans l’esprit des Dix
Commandements d’où tout le reste découlait
naturellement.
Aujourd’hui, les débats pour définir, imposer
de nouveaux rapports sociétaux excluent le
questionnement fondamental du respect de
la nature de l’Homme, de sa dignité. Le bien
commun est sacrifié au profit du soi-disant
intérêt de minorités agissantes et
extrêmement organisées.

A PROPOS DU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

Sous des prétextes divers (terrorisme,
écologie, santé, sécurité), une bureaucratie
nous enferme dans une prison à ciel ouvert
où nos propos, nos transactions (monnaie
numérique), nos allées et venues sont
surveillées (reconnaissance faciale), les
informations qui nous concernent parfois
intimement sont vendues ou piratées. Du
permis à points au crédit social à la chinoise,
cette nouvelle dictature molle s’insinue
partout sous prétexte de confort et de
sécurité pour nous priver progressivement
de nos droits les plus fondamentaux
(information, opinion, éducation, droit de
réunion, d’association, d’expression).

A PROPOS D’HÉGÉMONIE FINANCIÈRE

La financiarisation de nos vies détruit toute
gratuité, pourtant la base de la transmission
intergénérationnelle. L’argent comme outil
technique, de serviteur est devenu maître.
Notre mode de pensée lui-même est atteint
par cette technique. Nous pensons sans
nuance, nous sommes devenus binaires
comme nos instruments et prêts pour une
nouvelle chute de notre humanité. Un flux
d’informations abêtissantes qui a remplacé
la culture de nos pères permet cet
écrasement de la pensée prélude à la tyrannie.
Nos sociétés capitalistes admettent, incitent
au développement de ce goût immodéré de
l’argent et du matérialisme. L’argent, plus
qu’une finalité, ne devrait-il pas rester un
moyen ? Il ne devrait être qu’un outil
d’échange au service de l’Homme, un
moyen d’accéder et de permettre une vie
digne.

A PROPOS D’ENRACINEMENT

Dans une société dite liquide, le travail, l’amour,
l’amitié, ne sont plus des structures solides,
l’enracinement dans un terroir, une culture, des
liens familiaux, une identité… est proscrit. Dans
un tel contexte, les consciences ne sont-elles
pas malléables, manipulables ? Car les
référents moraux et culturels sont fragilisés,
abolis.

A PROPOS DE L’UNITÉ

Le démon, sous des formes directes ou
indirectes, cherche à nous diviser, à nous
opposer pour mieux nous manipuler. Afin
de ne pas se soumettre à sa domination,
engageons-nous les uns auprès des autres
dans un lien inaltérable dans lequel la parole donnée prend tout son
sens.

RÉFLÉXIONS

A quoi destinons-nous notre libre-arbitre ?
Quelles actions sommes-nous prêts à mener ?
Quels changements consentir pour vivre le concret ?
Prêtre catholique, je suis certain que si nous remettions l’Église au milieu du village, si nous remettions le Seigneur au cœur de nos vies, les choses se réguleraient d’elles-mêmes…
Retirer Dieu du cœur des hommes et ils deviendront semblables à des loups sans pitié, sans scrupule et sans loi devant des brebis …
Si nous n’agissons pas chacun à notre niveau, qui le fera ? Et dans quel intérêt ? Sommes-nous conscients que nous engageons notre vie éternelle, que notre vie sur terre est un pèlerinage pour le Ciel qui doit prendre du sens ? Nous serons jugés sur l’Amour, le véritable Amour, celui qui est prêt à donner sa vie pour l’autre.
Sommes-nous conscients qu’en gardant le silence, nous devenons complices de ces péchés ? Nous empêchons des âmes d’accéder à la Lumière ! Nous en serons redevables devant le Seigneur. Comme l’a souligné Paul VI dans son encyclique Evangelii nuntiandi, l’annonce de la foi, et donc de la Vérité, fait partie intégrante de la vie du catholique.

Ainsi …

« Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin
de pouvoir tenir contre les manoeuvres du diable.
Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de
chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de
ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits
du mal qui sont dans les régions célestes.
Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par
Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour
du malheur, et tout mettre en oeuvre pour tenir bon.
Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la
vérité, portant la cuirasse de la justice,
les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la
paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous
permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du
Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de
l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier
et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la
supplication pour tous les fidèles. » Eph, 6