Lundi 5 novembre : de la férie

Nous évoquerons aujourd’hui des saintes reliques dont c’est la fête en plusieurs diocèses…

Je pense souvent à mes grands-parents défunts, à leur courage, à la foi qui les habitait, au bien qu’ils ont fait… Un meuble, une image, une photo, tout ce qui me les rappelle m’est précieux. Et moi que laisserai-je derrière moi ? Un bon souvenir ? Une vie qui parlera de grandeur, de beauté, de Dieu… ? Dans ce monde, où nul n’est une ile, mais ou nous sommes responsables les uns des autres, la question mérite d’être posée…

Les saints, proches ou lointains, ont laissé une magnifique lumière au monde, et leurs restes, leurs reliques sont précieuses aux chrétiens. J’aime la minuscule église du St Curé d’Ars, où il a passé des heures à confesser les âmes en quête de lumière. J’aime le cachot insalubre de sainte Bernadette, où elle recevait même les grands de ce monde qui voulaient savoir ce qu’avait dit au monde la belle dame. J’aime aussi les quelques cheveux de sainte Thérèse que j’ai la joie de posséder, ils symbolisent si bien la vie toute donnée de la petite carmélite de Lisieux. Nous qui sommes des êtres de chair, aimons et vénérons pieusement ces souvenirs qui, chacun à leur manière, nous parlent du Royaume de Dieu. D’autres l’ont conquis avant nous !

Pratique : Un pèlerinage, au moins en pensée, auprès de notre saint préféré.

Abbé Henri Forestier