Du totalitarisme pseudo intellectuel. Ebauche de réponses Catholiques par le Père Marie-Laurent Mourot

Nous voyons bien que les éléments développés dans le précédent document sont liés à des fautes graves qui entravent la vie spirituelle des personnes et détruisent petit à petit la société.
Voici un exemple :
Prenons une coquille d’œuf vidée de son contenu. Elle est belle et a toujours sa forme. Cependant elle est vidée de sa substance. Ce simili œuf ne pourra pas donner la vie (même couvé avec attention) Il est stérile.
Analogiquement, il en va de même pour notre société. Si nous sommes attentifs à notre culture chrétienne, aux valeurs chrétiennes, à nos traditions locales, aux racines de nos familles, à notre région, à notre culture, c’est déjà bien mais nous n’allons pas jusqu’au bout de notre cohérence.
En effet, nous sommes faits âme et corps, nous ne sommes pas des coquilles vides, nous sommes des êtres spirituels, nous avons besoin de vivre de la Source de notre être, de Celui qui nous a créé et qui nous donne la vie à chaque instant : Dieu. La Très Sainte Trinité.
Voilà ce qu’est remettre l’Église au milieu du village !
Si nous avons comme ami le Seigneur Trinitaire, alors nous sommes guidés et conduits sur les chemins de la vie, de la confiance et de l’abandon à Celui qui nous a créé. Étant baptisés, nous sommes ses enfants bien-aimés et nous vivons dans la confiance.
Voilà notre force : nous sommes guidés par un Père amoureux de ses enfants, qui ne veut pas nous asservir mais nous laisser vivre dans la liberté des enfants de Dieu.
L’Évangile nous libère de tous les attachements aux vices et aux compromis avec les ténèbres, il est notre guide avec les 2000 ans de sagesse du magistère catholique et la progression de la sagesse qui se déploie avec le Christ.
Toutes les richesses de la culture de la chrétienté sont les fondements d’une vie humaine plénière, et ne peuvent être effectives et fécondes sans la foi vivante.
Sans les sacrements, sans la vie dans l’Esprit Saint, cela sonne creux, cela n’a pas son sens plénier, il n’y a pas toute la profondeur. Cela ne raisonne pas de la même manière. Notre combat est certes beau, mais plein de piège car le démon sait comment faire pour nous faire emprunter des chemins de traverse. Nous perdons du temps, nous n’allons pas à l’essentiel.
Bref, la chrétienté a été fondée sur la foi en la Très sainte Trinité. Sans cette foi, elle est une tradition merveilleusement équilibrée, cependant elle est vouée à être changée au gré des désirs de chacun car, étant coupée de sa source vivifiante, inévitablement, la subjectivité et la sincérité prendront la place de la vérité.
Le Seigneur nous laisse entièrement libres, il nous a créé comme cela et il ne reviendra pas sur sa Création afin de nous respecter. C’est pourquoi, c’est à nous de nous jeter dans ses bras, de nous laisser aimer, guider et protéger. Il n’attend que cela. Si nous ne le faisons pas, Il ne peut s’occuper de nous, car l’amour demande la liberté des deux personnes. Dieu ne veut pas nous forcer. Il nous donne sa Parole, des signes, des enseignements et des lois mais nous laisse faire le chemin. Comme des parents aimants le font pour leurs enfants.
Si nous ne vivons pas de son Amour, alors ne nous étonnons pas de ce qui arrive. Ce n’est que la conséquence de nos errements. Et tout peut se désagréger de plus en plus jusqu’à ce que l’humanité s’autodétruise, dans des violences inimaginables.
Car, l’homme sans Dieu peut laisser monter en lui des abîmes d’ignominies.
N’oublions pas que nous sommes liés dans la charité, nous ne pouvons pas vivre seulement pour nous-mêmes, chacun de nos actes rejaillit sur le monde entier.
Alors, s’il vous plaît, n’accusons pas Dieu pour tout ce qui arrive … c’est un manque de bon sens et de vérité. Changeons de vie, le Seigneur nous donnera sa bénédiction. Il l’a fait pour la ville de Ninive et dans bien d’autres circonstances tout au long des siècles.
Redécouvrons la richesse de la loi naturelle, les dix commandements et ceux de l’Église. Voilà des fondements solides pour notre vie.
Vivons notre vie chrétienne à plein poumon, ne laissons rien au hasard dans la Parole de Dieu (Écriture et magistère). Vivons dans la prière, la contemplation, la louange, le chapelet, nourris par les sacrements que le Christ nous a donnés.
Nous vivrons alors dans la joie faisant des sacrifices, comme l’a appris l’ange de Dieu aux enfants lors des apparitions à Fatima : « je Vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas ». « Très sainte Trinité Père, Fils, Saint Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et divinité de notre Seigneur Jésus- Christ en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences, par lesquels Il est Lui-même offensé. Et par son très saint Cœur et du cœur immaculé de Marie je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »
N’oublions pas que la sainte Vierge à Lourdes a dit à sainte Bernadette de proclamer à la foule présente : « pénitence, pénitence, pénitence ».
Offrir notre vie pour la conversion des pauvres pécheurs nous met dans la joie.
En effet, nous savons que Lui agit avec force et majesté, toutes ses œuvres sont Sagesse et Bonté. Allons-y pleinement, nous serons des êtres de grâce, vivant dans la joie profonde et dans la paix du cœur. La seule qui donne le vrai bonheur.
Quoi de plus beau que de donner sa vie pour les autres !!!
Un Chrétien, n’est-il pas celui qui est pleinement dans la joie car plongé dans l’Amour infini de Dieu qui comble les désirs bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer, tout en pleurant et suppliant pour ceux qui se détruisent et détruisent la Création de Dieu ?
La victoire est du côté de l’amour qui est bien plus puissant que le mal. La fécondité jaillit de l’amour.
La fécondité pour un grain de blé est de l’ordre de trente, soixante, cent pour un (Mth 13,8).
Elle prend du temps. Par exemple un bébé d’Homme vient au monde après neuf mois.
La nature a son cycle de plusieurs mois, avec les saisons, et chaque saison a son utilité.
Etc…
La fécondité se prépare dans le secret et jaillit au moment opportun.
Prions, soyons charitables, donnons de l’amour même à ceux qui nous haïssent sans jamais transiger sur la vérité. Alors il y aura cette victoire de l’Amour en son temps.
C’est le péché que nous devons combattre et non le pécheur, car tout homme quels que soient ses péchés, est digne d’être sauvé et d’être conduit à la Vie éternelle avec le Seigneur, s’il se repend et fait pénitence.
Par sa passion, sa mort et sa résurrection Dieu nous a déjà obtenu la victoire. Il désire nous conformer à Lui pour toucher les âmes. Alors soyons généreux, plein de zèle pour les âmes. Il est de notre responsabilité de vivre à plein poumons l’Évangile, pour permettre au Seigneur de féconder les cœurs à Sa mesure.
Vivons tous les moments de notre vie dans la Joie et la confiance en Dieu, soyons de vrais vivants, recherchons la sainteté.
Notre vision est une vision d’Éternité !
Notre regard doit être fixé là-Haut !… En Dieu !
Père Marie- Laurent Mourot+
LA GUERRE DES CRISTEROS – PREMISSES : une répression croissante des catholiques
L’Homme Qui Vendit Son Âme ( Drame 1943 ) N&B | Michèle Alfa | André Luguet | Robert Le Vigan
Toute ressemblance de ces mécanismes d’asservissement par les financiers avec notre situation actuelle serait purement le fruit d’analyses « complotistes » … bien sûre.
Le SARS-CoV-2 est bien une arme biologique toxique ! » Pr.Tritto.
Appel à la discussion sur l’histoire cachée du peuple Breton

« L’Oeuvre du Diable » : interview de l’ancien directeur de la banque du Vatican
LE GIGANTESQUE MENSONGE !
« Les Micro-Ondes émises par la 5G peuvent détruire n’importe quel Pays en 1 an »
MESSAGE D’UN PRÊTRE AFRICAIN A SES CONFRERES ALLEMANDS

Archidiocèse de Douala
Chers confrères dans le sacerdoce,
Nous avons appris aussi depuis l’Eglise d’Afrique quelle initiative vous avez pris le 10 Mai dernier de bénir une centaine de couple d’homosexuels ; ceci dans le mépris de Dieu et de l’autorité de l’Eglise. Cette décision de votre fait a fait suite à la Déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui vous rappelait qu’on ne peut bénir le péché. Le contenu disait en effet : « la bénédiction des unions homosexuelles ne peut être considérée comme licite. […] Il n’est pas licite de donner une bénédiction sur les relations ou les partenariats, même stables, qui impliquent une activité sexuelle en dehors du mariage, comme c’est le cas des unions entre les personnes du même sexe. » Je viens humblement vous rappeler ainsi qu’aux évêques et théologiens qui vous soutiennent que cette déclaration ne vient que pour rappeler ce que disent les Ecritures Saintes à propos de l’homosexualité. Dès le commencement, nous avons hérité de nos ancêtres dans la foi que l’homosexualité était une relation contre-nature passible même de peine de mort : « Si un homme couche avec un homme comme on fait avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable, ils seront punis de mort: leur sang est sur eux. » (Lv 20, 13. Lv 18, 22). Saint Paul, qui pourtant est considéré comme l’apôtre des Gentils et un missionnaire « progressiste » n’a cessé de condamner cet acte contre-nature : « Dieu les a livrés à des passions d’ignominie: leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; de même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. » (Rm 1, 26-27 ; 1Co 6, 10 ; 1Tm 1, 10). A la suite de cela le Catéchisme de l’Eglise affirme que : « La Tradition a toujours déclaré que « les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés » ( décl. « Persona humana » 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. » (CEC n°2357). Il a donc toujours été question de considérer l’homosexualité comme un acte profondément mauvais. Le Catéchisme de France a aussi considéré comme tel : « L’opinion publique, après avoir brocardé l’homosexualité, tend aujourd’hui à en faire une autre manière de vivre la sexualité. Refusant de s’affronter à la différence sexuelle, l’homosexualité est une déviation objectivement grave. […] une société qui prétend reconnaître l’homosexualité comme une chose normale est elle-même malade de ses confusions. » CEF n° 607). Cependant vous avez décidé de porter cette maladie et d’encourager les hommes à le porter haut comme une valeur, alors que votre rôle en tant que médecin des âmes, était d’apporter le baume de la vérité et de la charité à ces cœurs meurtris. Vous avez décidé, au nom d’une fausse théologie aux origines douteuses et au slogan trompeur « L’amour gagne », pour égarer le peuple de Dieu et blesser une fois encore notre mère l’Eglise. N’oubliez pas que c’est l’Eglise qui a fait de vous ce que vous êtes. Elle vous a fait confiance en faisant de vous des pasteurs pour le peuple de Dieu. Malheureusement, vous abusez de cet amour en vous transformant en mercenaires, je voudrais plutôt dire en loups dans la bergerie. N’oubliez pas la promesse d’obéissance que vous avez faite le jour de votre ordination sacerdotale.
Que signifie votre slogan « l’Amour gagne » ? Tout amour est-il agréé par Dieu ? L’amour de l’argent doit-il gagner ? L’amour de la zoophilie doit-il gagner ? L’amour de la gloire doit-il gagner ? Au nom de quelle théologie prenez-vous cette initiative ? Sachez que l’Eglise n’est pas votre propriété. Elle n’est la propriété d’aucun peuple, ni d’aucune race. Voilà pourquoi du fin fond de l’Afrique, je vous demande d’arrêter. Arrêtez de nous manquer de respect en pensant que l’Eglise se résume à vous et à vos pensées perverses. Arrêtez de nous manquer de respect en croyant qu’avec de l’argent vous pourriez manipuler l’Eglise. Arrêtez de nous manquer de respect, nous qui désirons voir cette Eglise unie dans la vérité et l’amour. Vous avez décidé d’être les instruments du mal pour égarer les âmes. Vous avez choisi d’aller du côté de l’antéchrist. Mais Jean avait déjà prédit à votre sujet : « Mes petits-enfants, c’est la dernière heure. Comme vous avez appris que l’antéchrist doit venir, aussi y a-t-il maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous; mais ils en sont sortis, afin qu’il soit manifeste que tous ne sont pas des nôtres. » (1Jn 2, 18-19).
Il est temps pour vous, soit de vous convertir et de revenir de votre perversion, ou alors de quitter cette Eglise et la laisser continuer son bonhomme de chemin. C’était cela même la recommandation de notre Seigneur : « Si donc ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi: car mieux vaut pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi: car mieux vaut pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps tout entier n’aille pas dans la géhenne. » (Mt 5, 29-30). Il est préférable qu’on se débarrasse de la mauvaise graine pendant qu’il est encore temps, de peur que cette dernière ne finisse par contaminer et corrompre les autres. Je ne suis pas une autorité dans l’Eglise, je ne suis non plus un modèle, mais je crois pour ma part que vous n’êtes plus dignes de confiance. Nous n’avons plus besoin des contre-témoignages. Nous voulons des modèles, nous voulons des amoureux du Christ et de l’Eglise, nous voulons des saints qui vont redonner à cette mère meurtrie, sa splendeur d’antan.
Ab Gabriel Honoré LISSOUCK II
Prêtre de l’Archidiocèse de Douala


