Consolation

Eloge de la cathédrale

Je crois qu’ il nous serait impossible de vivre

dans cette ville de grisaille et de givre

si nous ne pouvions pas chaque soir un instant,

dans ton recueillement ogival et constant,

consoler nos douleurs, O seule Cathédrale !

Sans toi, parmi les vents de froidure sépulcrale

il nous faudrait traîner nos lourds péchés charnels

comme des vagabonds tristement éternels.

Sans toi, le long des murs et des ruelles torses

il nous faudrait errer sans espoir et sans forces,

comme des condamnés qui ne souriront plus.

Loué soit à jamais le Seigneur des Elus

qui fit germer au coeur des hommes sans reproche

cette inspiration d’angéliser la roche !

Loués soient à jamais ces hommes embrasés

qui surent revêtir de silences bronzés

d’ombrages infinis, de chantantes lumières

le Mystère Divin des Vérités premières !

Claude Duboscq

Source : le blog d’Anne Brassié, http://annebrassie.fr/

Sri Lanka, Véronique Lévy le 23 avril

 

Au moins 207 morts et 450 blessés, les enfants faisaient leur première communion. Si beaucoup de communiqués de presse évitent de prononcer le mot chrétien, les pierres, elles, hurleront ! Avant de s’effondrer l’une sur l’autre recouvrant vos fausses pudeurs, vos prudences de lâches, vos consensus, vos mondanités et votre indifférence.
Et il n’y aura plus personne pour pleurer. Oserez vous encore ignorer l’Eglise souffrante, l’Eglise persécutée, mutilée, incendiée, martyrisée? Préfèrerez vous toujours ne parler que de celle infiltrée par les agents des sociétés secrètes qui corrompent certaines de ses élites mais ne fragiliseront jamais Sa sainteté; car elle la reçoit du Christ! Et rien, personne, ni la mort, ni l’enfer de votre haine ne l’emporteront sur elle… sur son Espérance, debout comme Marie au pied de la Croix… Debout comme le Ressuscité au matin de Pâques, au Jardin de l’image retrouvée de notre humanité. Bénie en Son Visage. Eternel.
Et Jésus répondit à l’homme: « ta fille n’est pas morte, elle dort… Moi Je suis la résurrection et la Vie. Crois tu cela? … Celui qui mange Ma Chair et boit Mon Sang ne mourra jamais. « 

Le glaive de la Colombe

 

             “Ne pleurez pas sur moi mais sur vous et vos enfants”

Qu’il soit accidentel ou criminel, l’incendie de Notre-Dame de Paris fut, si ce n’est voulu, du moins permis par Dieu. Compte tenu du calendrier liturgique, le parallèle de ce drame avec la Passion du Christ est évident et ne peut que nous rappeler à la prière et à la pénitence. En effet, le Seigneur ne change pas et l’Ecriture sainte nous enseigne qu’Il laisse profaner ou détruire Son temple lorsque Son peuple oublie ou s’enorgueillit des bienfaits qu’Il lui a Seul et gratuitement prodigués.

Aussi patient soit-Il, le Bon Dieu pouvait-Il rester indifférent à l’exploitation mercantile d’un sanctuaire édifié à Sa gloire et à celle de Sa Mère, par un Etat spoliateur toujours plus ouvertement hostile à Sa loi ? Pouvait-Il davantage supporter le manque d’abandon à la Providence voire la vénalité de Son clergé rechignant à retenir le flot de touristes le temps de célébrer la Sainte Messe ? Et comment ne pouvait-Il pas châtier ce Paris, ville mondiale plus que capitale nationale, plus soucieux du regard de l’étranger que des souffrances de son pays devenu « périphérique » ? Un Paris narcissique s’étant tout naturellement reconnu en « Jupiter »[1] adhérant ainsi, plus ou moins consciemment, à la liquidation programmée de la France.

Il ne faut en effet pas se leurrer : Macron, Hidalgo et consorts ne pleurent sur Notre-Dame de Paris que pour la manne touristique qu’elle suscite. Quatorze millions de touristes qui ne viendront plus consommer aussi largement à Paris si on ne restaure pas la cathédrale dans les meilleurs délais. Et l’échéance fixée est par elle-même éloquente : cinq ans, juste le temps qui nous sépare des Jeux Olympiques et de leurs retombées économiques supposées. De même ne faut-il pas s’étonner que les Pinault, Arnault et autres Bettencourt se soient immédiatement disputé la première place des mécènes de la cathédrale : ils savent combien leur image est liée à celle de Paris, le Paris du Bon Marché [2], non celui du trottoir d’en face au 140 rue du Bac [3].

Le traitement médiatique de l’événement s’inscrit dans cette même stratégie où les marchands du temple espèrent communiquer leur désarroi à la France entière, en vue de soutirer [4] quelques compensations pécuniaires au bas peuple. Car enfin, aussi douloureux que soit le spectacle de la cathédrale de Paris en flammes, au nom de quoi celle-ci deviendrait-elle brusquement la mère de toutes les cathédrales et églises de France ? L’image de la France ne se résume pas, contrairement à ce que l’on a pu entendre ces derniers jours, à trois monuments parisiens : le Louvre, Notre-Dame et la tour Eiffel [5] . Chartres notamment, par ses dimensions, son programme iconographique et sa collection de vitraux est bien aussi belle que la cathédrale de Paris. Et que dire de celles d’Amiens, de Metz, de Bourges, de Strasbourg ou d’Albi, comme d’un sanctuaire aussi emblématique que le Mont Saint-Michel ? On m’objectera que Notre-Dame de Paris fut également le témoin de grands événements de l’histoire de France, ce qui est parfaitement exact, mais le sacre des rois à Reims vaut bien celui de Napoléon Ier. Le reste n’est que littérature…

Avec l’incendie de sa cathédrale, la ville mondiale est rappelée à la dure réalité : depuis des années l’héritage catholique de la « France périphérique » est abandonné, vandalisé, voire détruit dans l’indifférence quasi-générale des puissants qui nous gouvernent depuis une capitale devenue le « village Potemkine » du tourisme culturel français. Touché moins au coeur qu’au portefeuille, Paris voit désormais exposées en pleine lumière ses prostitutions, reflets des misères de son pays.

Pour beaucoup, la chute de la flèche de Notre-Dame sonna comme un avertissement. En cette Semaine sainte, on ne pouvait penser qu’à celui du Christ aux femmes se lamentant sur son sort : « Ne pleurez pas sur moi mais sur vous et vos enfants ! » (Luc, XXIII, 28). A l’image de la cathédrale de Paris, la France apostate est assaillie jusqu’en son coeur par les flammes de l’enfer et menace de s’effondrer. Ses séducteurs d’hier la vendent aujourd’hui au plus offrant mais elle n’est probablement pas encore tombée assez bas pour implorer le secours du Seigneur.

Celui-ci vient pourtant lui manifester Sa sollicitude dans l’épreuve, l’exhortant à Le suivre dans Sa Passion jusqu’à la Croix victorieuse. Comment interpréter autrement l’étonnant spectacle de cette croix d’or souverainement dressée au milieu des décombres noircis, dominant l’autel du Voeu également épargné par les flammes ? Telle doit être aux yeux de Dieu la spécificité toute spirituelle de Notre-Dame de Paris : c’est en son sein que la France fut solennellement consacrée à la Sainte Vierge. Telle est la seule voie de restauration de notre pays signifiée par l’incendie de la cathédrale, car « si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs ; si le Seigneur ne garde la cité, en vain veille celui qui la garde » (Ps. CXXVI, 1).

L’abbé

https://leglaivedelacolombe.fr/

 

[1] Au second tour des Présidentielles 2017, E. Macron remporta avec 78,72% des voix les sept départements de la région Ile-de-France et les 20 arrondissements de Paris (où il culmina à 89,68%) qui lui avait déjà donné au premier tour son meilleur score de tous les départements français. Quatre des cinq départements « les plus Macron » se situaient alors en Ile-de-France (Paris, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis).
[2] BFM TV (17 avril 2019), Emmanuel Le Chypre (éditorialiste BFM Business) dans BFM Story à 17h18 : « Evidemment qu’il y a un calcul intéressé derrière ces dons. Le calcul c’est de dire aujourd’hui un événement a ému le monde entier : s’associer à la reconstruction – vous avez des clients, des consommateurs qui cherchent du sens, qui veulent de la valeur – quelque part c’est valorisant. Et même vos salariés, ils veulent bosser dans une entreprise qui donne du sens à ce qui est fait »
[3] Adresse de la chapelle de la Médaille miraculeuse, lieu d’apparitions de la Sainte Vierge à sainte Catherine Labouré en 1830
[4] Soutirer : « obtenir quelque chose de quelqu’un par une adroite insistance » (Larousse)
[5] BFM TV (17 avril 2019), Juan Branco dans BFM Story à 17h19 : « Il y a trois bâtiments en France qui nous incarnent : c’est le Louvre, c’est Notre-Dame et disons la tour Eiffel ».

Conférence samedi 18 mai 2019 à 20h30 à Briant

                             « La guerre au Rwanda, 25 ans après »
                                    Par le colonel Jacques Hogard

Le Colonel Jacques Hogard, commandant du Groupement de Légion Étrangère lors de l’opération Turquoise en 1994, nous aidera à vraiment comprendre la guerre au Rwanda et le rôle de l’armée française dans ce conflit.

Ancien parachutiste de la Légion Étrangère, officier de la Légion d’honneur et officier national de l’Ordre du Mérite, notre conférencier est aussi l’auteur de :
« Les larmes de l’Honneur : 60 jours dans la tourmente du Rwanda », Hugo et Compagnie, 2005,
« L’Europe est morte à Pristina – Guerre au Kosovo (printemps-été 1999) », Hugo et Compagnie, 2014.

Après la conférence, Terre et Famille vous invite à prolonger la discussion autour d’un buffet (Pas d’inscription et participation libre). Nos conférences sont filmées et disponibles sur notre site terre-et-famille.fr.


Terre & Famille : terreetfamille@gmail.com

Notre Dame de Paris, un communiqué de T & F Tarn et deux analyses

 

 

                Un petit coq de métal écrit pour Terre et Famille Tarn,

Je vous ai observés de là-haut et j’ai vu un pays entier les yeux rivés sur le poste de télévision, attendant le discours du président … Au dernier moment changement de programme : la Cathédrale Notre Dame est en feu.

Les téléspectateurs sont émus, surpris, d’autres encore s’en contre fichent .. La flèche tombe, ça fait mal ou ça fait bizarre … On regarde, puisque le spectacle est servi sur écran. C’est une habitude. On regarde sans voir, on souffre sans savoir..

Le feu est maîtrisé … Dans la foulé, on parle d’argent, de plans, d’argent surtout .. ça s’agite, tout le monde veut participer tout à coup ! Quel poulailler !

Mais participer à quoi au juste ?

On ne met pas cinq ans pour rebâtir une Cathédrale, moi je n’ai jamais vu ça ! On ne met pas non plus des fortunes déraisonnables sous prétexte d’aller très vite ! On met du temps, du travail, de la patience et de la prière ! Et si l’on ne respecte pas cela c’est qu’on ne rebâtit pas une Cathédrale ! On rebâtit un bâtiment qui servira, à je ne sais quoi, mais sûrement pas la gloire de Dieu !

Aller vite ?.. Pourquoi ? Tourisme ? Argent ? Pourquoi vraiment ?

Les cœurs sont ils si vieux sur ce sol français ? Vous ne croyez plus alors ? Vous ne voyez plus ? Vous ne vous aimez plus vous même ? Même entre vous vous adorez vous exclure, vous critiquer.. les droitiers, les gauchers, les ambidextres.. pauvres diables, que vous êtes devenus tristes ! Votre trésor a brûlé en direct, votre Sainte Église est en feu et l’oeil humide attend le mouchoir de dollars.. je pleurerais si je n’étais pas en métal…

Ce n’est pas une Cathédrale qui brûle, ce sont les âmes !

Moi le petit coq de métal je suis tombé et je me suis abîmé l’aile mais je n’ai pas lâché mon trésor. Moi, petit coq de métal suis je plus vivant que vous ? Et plus digne de porter un trésor ? C’est impensable ! Je suis un petit coq !

Le feu purifie et des cendres renaît ce qui porte la Vie.

Le vide qui remplit la sphère économique et politique ne donnera que de l’illusion, éphémère, rassurante… Faire quelque chose qui vous donnera l’impression d’innover …

La Vie est dans le cœur de ceux qui prient et qui aiment. Jésus a bâti son Eglise en s’appuyant sur Pierre ! Son apôtre… Un marchant vend, un apôtre suit Jésus. Je suis un coq fier et plein d’espérance et mon trésor est en lieu sûr. J’ai chanté et j’espère vous avoir réveillés, c’est mon travail de coq, je chante toujours trop tôt mais au moins vous savez dans un coin que le soleil se lèvera bientôt.

Le petit coq de métal

 

Chers amis,
Notre Dame fut possiblement attaquée car elle était médiévale… ce feu d’où vient-il ?
L’argent n’y fera rien en terme de grâce… celle de la foi et du coeur des bâtisseurs de cathédrales du Moyen-Age…
La banque cosmopolite ne le voit pas… et cherche à ne laisser aucun vestige de cet âge d’or de la Chrétienté.
Preuve en est le Musée Cluny… lieu désormais affligé voire presque affligeant.
La banque cosmopolite cherche peut – être à anéantir la Sainte Vierge, dernière Reine de France, puisque le Sacré Coeur n’a pas été porté en étendard sur le drapeau … mais qu’ elle, elle règne encore dans bien des cœurs en France et ce aussi de par le monde.
Notre -Dame de Paris est un symbole…
C’est peut-être le temps des prophéties véritables de la Salette…

Ombline, Paris avril 2019

 

Cher amis,

Je vois dans cette catastrophe de Notre Dame deux signes de la
Providence et un Miracle :

1° ) Un avertissement à l’heure où la France est prête à voter
euthanasie , PMA , GPA et j’en passe , la Providence prévient .

2° ) Le Christ , Dieu , est mort sur la Croix pour sauver l’humanité .
Notre Dame est la Maison de Dieu et de sa Mère la Sainte Vierge , notre
Mère à tous . C’est le sacrifice de cette Maison qu’elle a offert pour
rappeler à l’ordre et sauver la France Fille ainée de l’Eglise le
Lundi Saint , son Fils s’étant sacrifié le Vendredi . Il n’ya qu’à voir
l’émotion et le mouvement de Prière de cette foule immense pendant ce
terrible évènement . Chacun voyait brûler la Maison de sa Mère . Même
les pires mécréans

3° ) Le Miracle d’avoir sauvé plus que la structure , plus que les
vitraux ,plus que l’orgue ou les tableaux , plus que le trésor ( tout
celà a été miraculeusement protégé ) ; c’est d’avoir sauvé les RELIQUES
et en particulier la COURONNE d’Epines et MIRACLE parmi les MIRACLES le
COQ Reliquaire contenant une EPINE de la couronne protégeant du haut
des 93 mètres la France . Quand on a vu la flèche de Notre Dame comme
une torche , les pompiers du fait des plombs la recouvrant annonçant
une température de 1.000 ° ° et le Coqce Reliquaire que tout le monde
croyait fondu est sorti intact du brasier , sans la moindre bosse
aprés avoir été projeté de 93 m de haut dans ce Feu , après avoir percé
les voutes de pierre de la Nef .

CE MIRACLE , CE SACRIFICE DE LA MAISON DE DIEU ET DE NOTRE MERE EST
POSITIF , C’EST UN DE CES MIRACLES QUI ONT SAUVE LA FRANCE DANS LES
PERIODES LES PLUS DESESPEREES AU COURS DE SON HISTOIRE

François de Launay, Palinges avril 2019

Hommage à Notre-Dame de Marie Françoise Ousset

La conférence organisée par l’AFC Tarn Sud (Association familiale catholique) et Terre et Famille Tarn en ce mardi 16 avril à Castres a fait salle comble.

Au lendemain de l’incendie dramatique de Notre-Dame de Paris, le thème de la conférence « à la recherche de l’âme de la France, terre des Arts » ne pouvait pas être plus en phase avec l’actualité…

La conférencière, Marie-Françoise Ousset, diplômée de l’Ecole du Louvres et guide-conférencière de la Ville de Paris, a rendu hommage au génie particulier des Français qui s’est exprimé tout au long des siècles, dans l’art militaire ou religieux, dans la peinture et la sculpture, mais aussi dans les petites choses du quotidien : objets, lavoirs, pigeonniers… Pour elle, l’art « gothique » de la cathédrale Notre-Dame de Paris est en fait un art « français » avant tout, né dans cette petite Île de France au XIIe siècle, dans un Moyen-Âge loin d’être « obscurantiste » ! Les larmes aux yeux en pensant au coq de la flèche de Notre-Dame disparu dans les décombres (et heureusement retrouvé depuis), Marie-Françoise Ousset a redonné de l’espoir aux auditeurs, encore sous le choc de ces terribles images de Notre-Dame en proie aux flammes, par sa vision pleine d’optimisme. En citant Charles Péguy, elle donnait la clé de sa conférence :

 » C’est embêtant, dit Dieu. Quand il n’y aura plus ces Français,
Il y a des choses que je fais, il n’y aura plus personne pour les comprendre.
Peuple, les peuples de la terre te disent léger
Parce que tu es un peuple prompt.
Les peuples pharisiens te disent léger
Parce que tu es un peuple vite.
Tu es arrivé avant que les autres soient partis.
Mais moi je t’ai pesé, dit Dieu, et je ne t’ai point trouvé léger.
O peuple inventeur de la cathédrale, je ne t’ai point trouvé léger en foi.
O peuple inventeur de la croisade, je ne t’ai point trouvé léger en charité.
Quant à l’espérance, il ne vaut mieux pas en parler, il n’y en a que pour eux. »

 

L’équipe AFC Tarn Sud et Terre et Famille Tarn

Avril 2019

 

Notre Dame de Paris, trois réactions de Terre et Famille

Notre Dame est en feu, d’une pierre plusieurs coups ?

Qui peut encore douter qu’« ils » nous méprisent ou qu’ils aient besoin de détruire l’âme de la France pour laisser libre court à leurs appétits ? Mais qui seraient- « ils » ?

Peut-être ceux qui, au mieux par incompétence, au pire par négligence volontaire, n’ont pas pris les mesures qu’imposaient des travaux à Notre Dame de Paris : « Les prescriptions pour les travaux sur monuments historiques étaient insuffisantes » s’indigne Didier Rykner rédacteur en chef du magazine la Tribune de l’art et très en colère, sur France Info ce matin.

« Ils » sont peut-être aussi ceux empêtrés hier dans une crise historique sans issue et des trafics inavouables ?

Ceux qui chantent parce qu’ils ont « fait l’œuf ». Ceux qui chantent leur toute puissance sans pudeur face au drame, affirmant qu’ils vont réparer Notre Dame, huit siècles d’envolée spirituelle, au lieu de se taire et de se repentir. Réparer comment sinon avec notre argent, le produit de la vente de notre patrimoine national ou notre souscription volontaire et attendrie ? Même l’enlèvement des gravas sera payé par les victimes que nous sommes !

« Ils » sont peut-être aussi ceux qui se rachètent une vitrine commerciale grâce aux assurances et une vitrine morale grâce à cette hypocrite contribution ?

Ceux qui, dans le même temps par peur panique d’être démasqués, jettent en prison tout contradicteur ?

Ceux dont la perversité n’a d’égale que celle de Lucifer. Le pervers utilise la faiblesse de personnes qui seront manipulées pour servir sa propre cause. Le pervers vous nuit gravement mais indirectement par le biais de ces personnalités serviles et conditionnées. Quand le mal est fait, il feint de n’y être pour rien et il feint de vouloir vous soulager. Et vous qui avez tellement besoin de secours dans votre immense peine, vous n’entendez que : « Nous allons ensemble réparer » … Et pourtant secrètement le pervers est au comble de sa joie, il sait que le mal fait est irréparable et que vous souffrez …

Mes chers amis, oui il faut prier, prions remplis de discernement. Le combat fait rage et Notre Dame, Sainte Patronne de la France qui n’était pas en tête de nos cortèges contre les lois immorales et qui n’est pas assez présente dans nos combats du moment, implore la conversion de nos cœurs.
Restaurons nos cœurs, devenons tous des tabernacles à l’image de Notre Dame qui a donné naissance à Notre Seul Sauveur.

Stéphanie Bignon
16 avril 2019

 

Chers amis de Terre et Famille,

c’est l’entrée dans la semaine sainte, nous prierons pour tous nos frères catholiques, qui se sont endormis ainsi que nos familles. Oui nous rebâtirons Notre Dame, ravagée par les flammes. Notre cœur est à Dieu.

Nous avons pâli, nous avons pleuré amèrement, tellement plus que simplement attristés devant les flammes ravageuses de cet incendie. Si l’Eglise ne peut nous protéger de la main meurtrière des hommes Dieu lui nous sauvera toujours. Benoît XVI nous l’a dit, d’une certaine manière, limpide ! Nous avons des oreilles … faites pour entendre … ou être arrachées ?
Nous n’avons pas le choix chrétiens, c’est d’abord dans votre cœur qu’il faut rebâtir Notre Dame.
Nous marcherons, oui, de Paris a Chartres, pourquoi pas de Versailles ND à Paris ND, d’abord !

Catherine, Versailles, le 16 avril 2019

 

Chers amis de Terre et Famille,

Comme chrétien catholique et comme natif de Paris, je viens de recevoir un violent coup de poignard dans le coeur. L’incendie de Notre Dame de Paris un lundi Saint est pour moi plus qu’un symbole. C’est surtout un avertissement même si la destruction de 856 années d’Histoire est aussi une douleur et un chagrin immenses.

Nous ne nous laisserons pas endormir par les commentaires iconoclastes des journalistes et autres « spécialistes » quand en plus, certains de ces commentaires sont dits avec le sourire! J’aurais eu plus de penchant à les croire s’ils avaient été dits avec un chagrin sincère mais on ne peut demander à des gens dont le métier est de vivre du sensationnel d’avoir au moins de la pudeur.

Nous ne nous laisserons pas endormir par le discours de certains politiques qui voudraient se faire passer pour « catholiques » alors que toutes leurs oeuvres et leurs lois ne le sont nullement, catholiques. Vous m’aurez compris.

Quant à ceux dont l’existence et l’engagement politique auront été de servir de bien vilaines chapelles où il est plus question de « bouffer du curé » que de manger le Corps du Christ, je les laisse patauger dans le marigot de leur hypocrisie.

Faut-il donc que la France voit partir en fumée le plus beau joyau de sa foi pour qu’elle se rappelle douloureusement les racines chrétiennes de son existence?…

Je passerais donc outre les convocations au mélange des genres, c’est à dire pour être franc dans tous les sens du mot, au politiquement correct qui nous ferait confondre la France fille aînée de l’Eglise, le pays réel et la république qui la gouverne.

Je vois donc dans cette catastrophe un signe du Ciel, un rappel, un avertissement pour des épreuves plus grandes encore dues aux blasphèmes continuels de nos décideurs qui n’ont de cesse d’envoyer des crachats à la Sainte Face de Notre Seigneur.

Alors bien sûr cette cathédrale a des chances d’être reconstruite mais sur combien de décennies et nonobstant des pertes irréparables. En attendant il serait bon de commencer à réparer en cette semaine sainte par la récitation de chapelets et de rosaires dédiés au Sacré Coeur de Jésus et au Coeur Immaculé de Marie coeur qui , porté par la Pureté et la Dévotion mêmes, nous a assuré qu’à la toute fin IL triompherait…

Cordialement en Christ pour cette semaine sainte.

Jean-Michel, Savoie, le 16 avril 2019

Le mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Cette semaine, nous avons fêté l’Annonciation faite à la Sainte Vierge Marie.
C’est le premier mystère joyeux de notre rosaire !

Quelle joie de fêter notre mère du Ciel. Quand nous fêtons la Sainte Vierge, nous fêtons notre Seigneur. Car Marie est toujours relative à notre Seigneur Jésus : nous fêtons son Incarnation dans le sein de Marie : « le Verbe s’est fait chair. » Comme nous le disons trois fois par jour dans l’angélus.

Le fruit du mystère de l’Annonciation est l’humilité.
La sainte Vierge a accepté qu’il Lui soit fait selon la parole de l’ange : non pas ce qu’Elle en a compris mais de ce que Dieu fera d’Elle. Elle se fait toute relative à Dieu, toute disposée à accepter tout ce que le Seigneur désire pour Elle et pour l’Humanité. Elle se rend bien compte que cela la dépasse complètement et qu’elle n’a qu’une seule chose à faire : s’abandonner à LUI.
L’humilité est le secret de notre vie chrétienne. Pour être humble, il faut devenir pauvre de cœur, laisser passer intérieurement notre prochain devant nous en toute chose. Se faire serviteur de ceux que nous côtoyons.
C’est accepter d’écouter, de laisser notre interlocuteur aller jusqu’au bout de ce qu’il a à nous dire, et de bien souvent se dire qu’il a sans doute raison. Et si cela n’est pas le cas : pouvoir dire son point de vue avec douceur et non en l’imposant. Si c’est la vérité, elle s’imposera d’elle-même.

Sûrement c’est ce que la Sainte Vierge et Saint Joseph faisaient quand ils avaient quelque chose d’important à se dire, pour ne pas se blesser et continuer de croître dans un amour réciproque.
Attitude d’accueil de Dieu et de nos proches : l’humilité est une des sources de sagesse.

Chères paroissiennes et Chers paroissiens, demandons un cœur humble, doux et vrai pour vivre sous le regard de notre Seigneur dans la joie. Pendant ce car-aime. Et au-delà !

Le Curé

De la « transition écologique » au chaos !

  Statue à la gloire de l’Euro située devant le Parlement Européen à Bruxelles ou « du chaos surgit la puissance financière » ( photographie et sous-titre Terre et Famille).

 

La vraie transition écologique est linéaire et permanente. Elle correspond à la capacité de l’homme à s’adapter à son milieu, ce qu’il a toujours dû et su faire. Depuis le début de l’ère quaternaire, il y a 2.6 millions d’années, les scientifiques reconnaissent que les cycles de réchauffement-glaciation sont fréquents et réguliers. C’est aussi l’ère de l’extinction des grands mammifères et de notre développement.

La vraie transition écologique implique donc de s’adapter à des conditions toujours changeantes. Une des missions de la politique, libérée des « lobbies », devrait être de l’accompagner et non pas de la rendre impossible en étouffant toute initiative par des taxes, impôts et règlements excessifs. Elle implique de laisser vivre et s’exprimer le génie humain partout, des petites aux grandes entreprises. Elle implique que nous investissions dans la Recherche et le Développement, or les budgets de R & D sont presque tous en bernes, victimes de la course à la rentabilité immédiate. Alors, comment s’adapter dans ces conditions ?

La « transition écologique » promue comme nouvelle religion de l’apocalypse, ne s’inscrit pas dans la durée mais dans la rupture. Les nouveaux « grands prêtres et scribes » contraignent, précipitent, tordent le cours du temps et des usages, mais dans quel but ? Finalement, la transition vers le « tout pétrole » fut la première « transition écologique ». Elle nécessita deux guerres mondiales et le chaos qui s’ensuivit. En moins de 70 ans notre façon de vivre a radicalement changé, nous sommes passés du bon sens à la dépendance aux produits pétroliers. Les « hommes d’affaires » de Rockefeller, Rothschild et compagnie attachés à leur pétrole et à leurs banques firent, avec la complicité des gouvernements, leur fortune, en éliminant soigneusement toute alternative et en s’imposant comme incontournables pour la reconstruction de l’Europe de l’après-guerre.
Par exemple aux Etats Unis en 1936, General Motors, Firestone et la Standard Oïl de John D Rockefeller créent la société de transport collectif, la National City line. En 1947, ils sont accusés de complot contre le service public et sont condamnés à …5000$ d’amende pour la destruction des réseaux de trams électriques municipaux au profit de leurs bus à pneus et à pétrole ! En 1953, le président Eisenhower nomme à son gouvernement, le président de General Motors, Charles Erwin Wilson. En conséquence, en 1955, 90% du réseau de tram a disparu. Les autoroutes seront aussi favorisées contre le rail et de 1945 à 1964 aux USA, le rail baisse de 84 % pendant que le transport routier augmente de 300%… !

Aujourd’hui les mêmes nous expliquent, toujours via leurs valets à la tête des états, qu’il est « vilain pas beau » de consommer ce même pétrole. Les impasses provoquées par leur avidité sont toujours malicieusement transformées en nouvelles sources de profit et tout comme l’alchimiste transforme le plomb en or, le « tout pétrole » devient l’escroquerie de la « taxe carbone » ! La sidération des populations étant nécessaire à leur tour de passe-passe, la régénération de leur système ne s’opère que dans la violence et l’anarchie dont ils nous font porter la responsabilité dans une inversion accusatoire toujours moins subtile et toujours plus visible…

Ce qu’ils appellent transition écologique devrait en réalité s’appeler : « stratégie en faveur des monopoles » et leur ministre de l’écologie porterait le nom de ministre de la « protection des monopoles ». Les mots auraient enfin un sens ce qui serait une première mesure contre le chaos !

Stéphanie Bignon
Mars 2019