Nos églises

Une église est un vaisseau dont le capitaine est le prêtre, tourné vers le levant, vers la lumière, il guide son équipage de fidèles.

Une église est comme une poule. De son long coup elle appelle ses petits à venir reprendre des forces sous ses ailes protectrices.

Une église est une maison construite à l’image de la Sainte Vierge pour contenir le Saint Sacrement, le protéger, l’honorer, l’adorer. Elle est le tabernacle du tabernacle, tout comme Notre Dame est le tabernacle de ses entrailles.

Par amour maternel elle nous appelle de toutes ses forces, de toutes ses cloches à venir chercher le salut éternel sous son blanc manteau, sous ses rassurantes arches de pierres. En pénétrant dans ce sanctuaire, nous pénétrons dans le tabernacle du tabernacle, nous sommes contenus, nous réalisons que nous sommes tous une petite part du corps du Christ, Alléluia !

Pourtant, nos églises brûlent, elles sont vandalisées par ceux qui n’ont pas eu la chance d’en comprendre les grâces. Mais pire encore, elles sont fermées par certains catholiques !? Qui, en tant que catholique, a le toupet de fermer l’accès d’une église aux fidèles ? Qui peut séquestrer le Saint Sacrement, le retenir en otage, qui peut priver Dieu de recevoir et les fidèles d’être reçus par Lui ?

L’humanité est bien fatiguée, elle ne discerne plus le bien du mal, le vrai du faux, le bienséant du ridicule. En un mot et plus que jamais, nos églises doivent être ouvertes ! Elles doivent en ces temps difficiles pouvoir nous armer et nous apaiser spirituellement. Les fermer pour les protéger… la bonne blague ! Qui peut croire à ces balivernes ? Sous couvert de protection tout est enfermé sous clef ou derrière des vitrines. L’admiration de toutes les œuvres de notre belle civilisation chrétienne qui était gratuitement accessible dans nos églises devient payante. Il faut payer pour tout même pour admirer et pendant ce temps les fidèles restent à l’extérieur des églises et les incendiaires courent toujours.

En tant que catholique fermer une église jour et nuit est un acte grave, un acte de trahison à l’égard de Dieu et un acte de mépris à l’égard de son prochain. Ceux qui s’adonnent à ce petit jeu malsain devront un jour rendre des comptes.

Stéphanie Bignon

 

Lundi 3 mai : De la férie

Qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs demeurent fixés là où sont les joies véritables. Tiré de la liturgie du jour.
L’agneau pascal
Le symbole de l’agneau pour Pâques nous vient de l’Ancien Testament. Au moment de quitter la captivité de l’Egypte, Dieu avait demandé que les Hébreux prennent un repas en habit de voyage et mangent un agneau par famille. On ne devait briser aucun os de cet agneau, et son sang devait être répandu sur les montants des portes pour protéger de l’ange exterminateur… La fête de Pâques, avec le repas pascal, était alors devenue la principale fête de la liturgie juive. Quand saint Jean-Baptiste désignera Jésus comme l’Agneau de Dieu, celui qui vient enlever les péchés du monde, il indiquait que l’agneau du repas était un symbole de Jésus Lui-même, qui serait sacrifié sans que ses os soient brisés, pour sauver les hommes. Le livre de l’Apocalypse désigne 28 fois Jésus glorieux dans le Ciel sous le titre de l’Agneau, ainsi il est devenu naturellement un symbole du Seigneur ressuscité dés l’art primitif et plus particulièrement au haut moyen-âge. Aujourd’hui encore, il est de coutume de manger, à Pâques, de l’agneau rôti ou en gâteau. Si l’on ajoute à ce qui précède, que l’agneau est un animal particulièrement doux qui n’oppose pas de résistance à celui qui le persécute, comment ne pas veiller particulièrement à la douceur en ce temps de Pâques ?
Pratique : la douceur pour ceux avec qui nous vivons

Abbé Henri Forestier