À la mémoire de Jean Madiran, par Anne Brassié

Un souvenir ne m a jamais quittée, celui de la joie de Jean Madiran  à l‘ annonce du Motu Proprio décidé par Benoit XVI.

Le combat de toute sa vie, dans sa revue Itinéraires et dans son quotidien, Présent « rendez nous l’ Écriture,  le catéchisme et la messe….. » s’achevait par une victoire éclatante ou, du moins,  un cessez le feu bien venu. Il n’y avait pas rupture entre deux messes, l’ancienne et la nouvelle, mais deux formes, l’ordinaire et l’´extraordinaire. Le second adjectif étonnait et réjouissait        l’écrivain militant. Benoit XVI avait trouvé le mot parfait pour sortir du conflit religieux mortel.

Grâce à Dieu qui l’a rappelé à Lui,  il n a pas subi la reprise des combats par les assoiffés de destruction et de mort, les chiens de garde du progrès, Il n’a pas lu Traditionis custodes, cette anéantissement de l’acte du pape précédent, pour la première fois dans l’histoire de l’église, Il n’aura pas connu la destruction programmée du rite traditionnel, l’exclusion de milliers de chrétiens condamnés à rester aux portes de l église et de milliers de prêtres interdits de dire la messe et de donner les sacrements.

Il n’aura pas vu cet enterrement si démocratique, si pauvre, si protestant, sans fleurs ni couronnes sous un dais de plastic blanc parce qu’il faut faire pauvre et œcuménique. Il n’aura pas vu l’isolement, la mise à l écart de son secrétaire et ami, Mgr Gänswein, écarté du groupe des évêques et cardinaux pour fidélité à Benoit XVI. Il n’aura pas vu, place St Pierre, le refus    d‘un prêtre de donner la communion sur la bouche à un fidèle agenouillé alors que tous les autres acceptaient de le faire puisque Benoit XVI l’avait voulu ainsi. Il n’aura pas connu           l’ interdiction de leurs uniformes aux grands de ce monde assistant à la cérémonie. Il n’aura pas constaté l’absence de son successeur aux pieds de sa tombe, l’interdiction des cloches, des drapeaux en berne et d’une journée de deuil au Vatican.

Grâce à Dieu tout cela aura été épargné à Jean Madiran qui peut dorénavant pour l’éternité converser avec Benoît XVI à la droite du Père .

Anne Brassié

Vœux de Terre et Famille 2023

Chers amis,

Véronique, l’un des piliers de Terre et Famille, nous faisait remarquer que notre dernier roi était Louis XVI. 2022 se termine avec la mort de notre Pape Benoît XVI. Seize est le numéro atomique du soufre. Nos deux protecteurs sont allés aux confins du monde, au bord du gouffre du « Mordor » pour tenter d’y détruire dans les flammes « l’anneau de pouvoir » du Malin. « Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver. Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier ».

De toute la force de leur humilité, ils se sont tous deux brûlés aux flammes du martyre, au contact dangereux du soufre qui empeste maintenant le monde. Leur douceur, leur magnanimité face à la petitesse et au satanisme ambiants auraient dû être pour nous un détonateur. Si la magnanimité et la douceur sont menacées à la tête de nos institutions que pouvait-il en advenir au niveau des peuples ?

2023 commence avec Théotokos. En effet l’année commence toujours par la fête de Notre Dame Mère de Dieu mais cette année nous en comprenons la portée. Soit nous nous mettons sous le manteau de la Vierge Marie soit nous sommes seuls, naufragés sur la Terre.

Le Saint Père, avant de renoncer, nous avait donné Sainte Hildegarde de Bingen comme docteur de l’Eglise, docteur des âmes et des corps. Aujourd’hui dans son immense délicatesse, il nous dépose aux pieds de Notre Dame comme les orphelins que nous sommes devenus.

Françoise, un autre pilier de T & F, remarque que 21 jours espacent la mort de nos deux relais entre Terre et Ciel, l’un au temporel, lieutenant du Christ, l’autre à l’intemporel, Vicaire du Christ. Le cerveau humain a besoin de 21 jours d’enseignement pour un apprentissage, la poule couve 21 jours… A n’en pas douter nous devons entrer en gestation pour redécouvrir ce qu’est être une créature de Dieu et mériter de vrais chefs dignes du Ciel.

Je nous souhaite donc à tous d’être toujours plus convertis dans l’année qui vient. En tant que catholiques nous considérons que la société préexiste à l’Etat … alors pré-EXISTONS !

Stéphanie Bignon

Lire sous les sapins avec Anne Brassié

A Noël les livres sont heureux, on pense à eux. Ils sont avec les chocolats et les marrons glacés les cadeaux préférés. En voici une sélection qui comblera petits et grands dont vous avez vu les auteurs sur Tvlibertés cette année.

« Terre lucide ». Entretien de Luc Olivier d’Algange avec Philippe Barthelet. Editions de L’Harmattan. Ces écrivains œuvrent au réenchantement du monde par le sacré, la foi, l’art, l’amour et la beauté. Très beau livre.

« Petits éloges de l’ailleurs ». Articles de Jean Raspail réunis par Philippe Hemsen. Editions Albin Michel.  Pour la joie de retrouver notre grand écrivain.

« Les derniers croisés », Brigitte Lundi. Editions Dutan. Roman très prenant dont l’idée a été donnée à l’auteur par Jean Raspail. Des officiers  poursuivent des terroristes islamistes,  auteurs d’un sacrilège dans un village africain. Ces officiers seront poursuivis en justice…

« Râ Rale », Bernard Gantois. Editions de Chiré. Une  fable anti écolo très signifiante.

« Guerre », Céline. Editions Gallimard. Dernier manuscrit de Céline retrouvé, ce roman permet de clouer le bec aux va-t-en guerre. Non la guerre n’est pas jolie et ce livre n’est pas à mettre dans toutes les mains. Mais Céline est là tout entier.

« Le hussard et le cadavre de l’île d’Yeu », Thierry Bouclier. Editions Auda Isarn. Enquête dangereuse d’une fille sur la mort de son père. Prenant, intelligent et riche de références littéraires.

« Cinq portraits », Jean de Viguerie. Editions Via Romana. Colbert Montesquieu, Chénier etc., vus par un esprit brillant à la plume merveilleuse.

« Louis de Frotté, La Normandie du Roi », Morgan Lazartigues. Editions La Chouette de Vendée. Un jeune noble d’une droiture exceptionnelle dont la vie nous est racontée avec grande finesse et exactitude. Beaucoup de citations.

« Le chouan oublié ? » Charles Venant, Editions Le lys et le lin. Ce jeune historien amateur  ressuscite le maire d’une petite ville, chouan au début de sa vie qui déposa les armes pour ne pas provoquer plus de morts. Il fut donc détesté par les deux camps.

« Chaque chose belle  en son temps », Père Jean François Thomas, SJ. L’histoire d’une famille et de la souffrance de son chef devant un monde qui se défait. Très belle méditation.

Livres sur l’art 

« La Disparition de Paris », Didier Rykner. Les Belles Lettres. Le fondateur de la Tribune de l’Art décrit les dégâts effroyables de la mairie de Paris.

« L’art caché, les dissidents de l’art contemporain  et l’Imposture de l’art contemporain » d’Aude de Kerros enfin en livre de poche chez Eyrolles. Pour comprendre de façon lumineuse les petits trafics du grand commerce d’art contant pour rien !

Livres religieux

« Les grandes hérésies », l’Eglise dans la tourmente, Hilaire Belloc, traduction Benjamin Ferrando. Editions Artège. L’auteur présente quelques unes des grandes hérésies, explique pourquoi elles ne pouvaient durer. Avant le catholicisme, barbarie, esclavage et  meurtres d’enfants, après le catholicisme barbarie, esclavage et meurtres d’enfants. Livre extrêmement roboratif, les hérésies s’effondrent d’elles mêmes par un géant des lettres anglaise qui n’a jamais fait de concession au mensonge.

« Les petites vies de saints de Mauricette Vial-Andru », en une quinzaine de pages, l’auteur nous conte la vie d’un saint de France. Editions Saint Jude. Vous pouvez entendre huit d’entre elles sur le blog annebrassie.fr , rubrique Légende dorée.

« Sainte Rita, dernier espoir des causes perdues », Marie Allain. Editions Via Romana. Merveilleuse biographie d’une sainte qui a subi le pire, a tout remis en Dieu et a réconcilié son village déchiré entre guelfes et gibelins. L’auteur sait parler des joies charnelles de la sainte comme des œuvres d’art qui la représentent. Beau livre qui fait du bien lui aussi.

« Les mystères de la vie du Christ », l’œuvre splendide d’enluminure d’Eric Morteuil d’après le Livre de Kells. Si nous voulons qu’une chose dure, faisons la belle, pas efficace, disait Nicolas Gomez Davila.

Réédition par le Monastère du Barroux du précis  d’histoire des moines et des moniales qui commence en Orient, rédigé en 1956 par Dom Patrice Cousin. Ou l’histoire de la fondation de l’Europe…

« Le prophétisme politique et ecclésial de Jeanne d’Arc », Abbé Jacques Olivier. Editions du Cerf.  Thèse de doctorat lumineuse sur la mission de Jeanne d’intervenir  dans la querelle dynastique et contre une certaine église.

« La force de dire non », Vincent Morch. Editions Salvator. Thomas More, Franz Jägerstätter et John Bradbrurne ont dit non jusqu à en mourir.

« Tu ne voteras point », Olivier Rouot. XB éditeur. L’auteur abstentionniste révèle le hiatus croissant qui sépare les électeurs de leurs élus et rappelle quelques principes intangibles de l’église ancienne.

Livres politiques

« Le petit monde de Léon Daudet » présenté par Philippe Champion. Editions d’Action Française. Florilège de souvenirs pour le 80ème anniversaire de sa mort. Deux beaux esprits insolents, deux belles plumes pour le prix d’une ! Plus une préface d’Anne Brassié.

« Charles Maurras. Du félibrige au nationalisme intégral »,  Philippe Champion. Editions d’Action Française. La question est celle du bien commun : « Oui ou non l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? » Très, très éclairant.

« Jacques Bainville, La sagesse politique d’un gentilhomme des lettres », Editions d’Action Française. Cette biographie de Gérard Bedel est un modèle du genre comme tous les travaux de ce grand historien.

« La tragédie du Maréchal », Jacques Boncompain. Muller éditions. Second volume de l’auteur sur le duel De Gaulle, Le Maréchal. D’après des archives inédites. Et moi dans tout ça, disait De Gaulle devant un choix engageant le sort de la France, qu’est ce que je deviens ?  La vérité est souvent moins belle que la légende.

« Imposture et trahison », Jean Michel Vernochet. Editions Dualpha. Récits des certains faits précis de politique actuelle pour débusquer la propagande et résister. La plume de chroniqueur est belle et savante.

« Et la Prusse cessa d’exister », Jean Luc Ancely… L’auteur jette sur l’histoire des relations franco prussiennes et l’écrasement de la Prusse, un regard nouveau très précis, nous prenant à témoin. Très agréable à lire.

« Saint Louis », Philippe de Villiers. Editions Albin Michel. Portrait d’un grand roi dont il faut rappeler l’interdiction de la spéculation sur les matières premières, les denrées alimentaires  et  la surproduction.

« Erdogan ou la haine de l’Occident », Laurent Arthur du Plessis. Editions JC Godefroy. Très rigoureux portrait du président turc si habile à tromper notre stupide Europe. Belle plume, lui aussi.

Et aussi

Elisabeth Sombart, la grande pianiste, fondatrice de Résonance. Cd disponibles sur son site, resonnance.org, en particulier Berceuses qui réunit des morceaux d’une douceur bienfaisante.

Une revue, enfin, l’Antipress, fondée par le grand romancier Slobodan Despot, revue percutante, originale sur le monde comme il ne va pas. Sur papier ou sur internet.

 

Souce : https://www.annebrassie.fr/livres-en-fete-2022/#more-7055

Le 3 mai 2020, Terre et Famille publiait : Covid19, l’ultime assaut contre notre souveraineté ?

Après notre monnaie et nos frontières, notre système immunitaire, notre ultime protection, est la victime des globalisateurs sans scrupule.

Petit rappel de faits et informations au sujet de la crise « sanitaire » en cours:
– De plus en plus de médecins et professeurs parlent du Covid19 comme d’une simple grippe (Pr Raoult, Dr Trotta et bien d’autres) ;
– Selon ces mêmes médecins, l’épidémie diminue et disparaitra spontanément, le vaccin est donc inutile ;
– Des traitements peu coûteux existent contre cette pathologie ;
– Les principales victimes sont : Les personnes âgées et les personnes fragiles.

Question : pourquoi devrions-nous tous craindre ce banal virus au point d’assigner à résidence la moitié de la planète ? Ce virus cacherait-il autre chose ?
Cacherait-il par exemple une impérieuse nécessité de :
– relancer le système financier au bord de l’asphyxie (la fonction « RESET » passant par une nécessaire phase d’arrêt !),
– contrôler des populations toujours plus rétives face à la spoliation de leurs biens et libertés,
– continuer pour quelques-uns, à s’enrichir toujours plus et toujours impunément…

Depuis la fin de l’année 2019, nous assistons parallèlement aux déploiements des antennes 5G, au lancement des satellites d’Elon Musk, à la banqueroute sourde des banques… et à l’inflation de la peur face à l’ennemi, le terrible Covid19 ! Coïncidence ?
De Bill Gates et ses vaccins fabriqués dans les laboratoires dont il est actionnaire, à Elon Musk et ses constellations de satellites à faible altitude pour que partout tous puissent rejoindre le « Net » (filet, en français !), à Mark Zuckerberg (Face Book), Steve Jobs (Apple), Jeff Bezos (Amazon), …la terre et l’espace sont privatisés. Quelques fortunes ont planté leurs griffes dans la médecine, la communication, la distribution, l’énergie… ils se partagent la Création !

Par les vaccins nous recevrons des agents stérilisants, des germes de maladies au long cours et une puce, moyen de rester visible pour la « matrice » démoniaque qui préside momentanément à ce monde. Avec la 5G, tous les vaccinés deviendront de petites antennes relais et tout sera sous-contrôle ou ne sera pas. Les satellites de SpaceX, nous rendront le ciel inaccessible… à l’observation, tant ils seront nombreux (42 000 satellites prévus). Le monde sera encagé.

Pour que nous acceptions cette domination toujours plus prégnante et coercitive, ils nous ont promis que nous serions « comme des Dieux » et nous les avons crus ! Nous avons consommé leurs promesses, leurs produits jusqu’à nous en rendre dépendants, esclaves et malades. Maintenant, nous commençons à comprendre que nous sommes tout nus dans le désert, confinés, isolés, chassés de nos vies.

Ces biotechnologies et technologies de l’information nous affaiblissent, nous empoisonnent chimiquement et par rayonnements électromagnétiques. Un organisme normalement constitué répond à toute agression en fabriquant des moyens d’alerte et de défense.
Les tests de dépistage proposés aujourd’hui ne mesurent que cette réaction de nos organismes et ne peuvent, à eux seuls, permettre d’analyser la nature de l’agression. Or, nos systèmes immunitaires sollicités abusivement par la chimie, les drogues et les rayonnements deviennent sujet à toutes sortes de défaillances et de disfonctionnements.

Nous sommes en train de mourir par où nous avons péché. Il nous faut réagir vite et refuser de continuer à jouer leur jeu de dément.

Quelle peur peut être assez forte pour que nous acceptions cet emprisonnement ? La peur du gendarme, le conformisme, l’instinct grégaire ne pourraient suffire à nous asservir aussi brutalement et « ils » le savent. Mais nous avons peur de la mort et cette peur de la mort sera leur arme de destruction massive. Or le monde qu’ils fabriquent sera bien pire que la mort car il sera sans espérance, sans Ciel. Trépasser c’est passer au-delà, c’est vivre pour toujours. « N’ayons pas peur » du combat et reprenons possession de nos vies pour nous et ceux qui viennent !

Stéphanie Bignon

HOMMAGE AUX NON-VACCINÉS, du général Christian Blanchon de l’armée Française

Même si j’étais entièrement vacciné, j’admirerais les non-vaccinés pour avoir résisté à la plus grande pression que j’ai jamais vue, y compris de la part de conjoints, de parents, d’enfants, d’amis, de collègues et de médecins.
Les personnes qui ont été capables d’une telle personnalité, d’un tel courage et d’une telle capacité critique incarnent sans aucun doute le meilleur de l’humanité. On en retrouve partout, dans tous les âges, niveaux d’éducation, pays et opinions. Ils sont d’un genre particulier ; ce sont les soldats que toute armée de lumière souhaite avoir dans ses rangs. Ils sont les parents que tout enfant souhaite avoir et les enfants que tout parent rêve d’avoir.
Ce sont des êtres au-dessus de la moyenne de leurs sociétés, ils sont l’essence des peuples qui ont construit toutes les cultures et conquis les horizons. Ils sont là, à vos côtés, ils semblent normaux, mais ce sont des super-héros.
Ils ont fait ce que les autres ne pouvaient pas faire, ils ont été l’arbre qui a résisté à l’ouragan des insultes, de la discrimination et de l’exclusion sociale. Et ils l’ont fait parce qu’ils pensaient être seuls, et croyaient être seuls.
Exclus des tables de Noël de leurs familles, ils n’ont jamais rien vu d’aussi cruel. Ils ont perdu leur emploi, ils ont laissé leur carrière sombrer, ils n’avaient plus d’argent… mais ils s’en fichaient. Ils ont subi d’incommensurables discriminations, dénonciations, trahisons et humiliations… mais ils ont continué.
Jamais auparavant dans l’humanité il n’y a eu un tel « casting », nous savons maintenant qui sont les résistants sur la planète Terre.
Des femmes, des hommes, des vieux, des jeunes, des riches, des pauvres, de toutes races et de toutes religions, des non vaccinés, les élus de l’arche invisible, les seuls qui ont réussi à résister quand tout s’est effondré.
C’est vous, vous avez passé un test inimaginable que beaucoup des marines, commandos, bérets verts, astronautes et génies les plus coriaces n’ont pu surmonter.
Vous êtes fait de l’étoffe des plus grands qui aient jamais vécu, ces héros nés parmi les hommes ordinaires qui brillent dans l’obscurité.