Notre Dame de Paris, Vincent Lambert et Julian Assange

 

Soyons raisonnables, qu’est ce que ce Covid 19, même aussi dévastateur que prétendu, face aux trois avertissements de 2019 ?

Le lundi 15 avril, la charpente de Notre Dame est en feu… La charpente tient les murs et nous rappelle Saint Joseph le charpentier et Protecteur de l’Eglise universelle. Nous ne fêterons pas Pâques 2019 à ND. La grande question devient alors : Restaurer ND à l’identique ou pas. Paris est l’écrin de ce joyau de la Chrétienté et pourtant les monuments ésotériques y pullulent à l’instar de Lucifer dominant la ville lumière au sommet de la colonne de la Bastille… Un ménage ne s’imposerait-il pas après avoir fortifié nos âmes et avant d’entreprendre ces travaux ? Mais rien.

Vincent Lambert meurt le 11 juillet 2019 à 8 h 24 au CHU de Reims. Il est innocent mais condamné par le Conseil d’Etat à une mort lente, publique et seul. Quelques réactions éparses soutiendront ses avocats mais rien de déterminant. Depuis les grandes « Manifs pour tous » où nos étendards ont été remplacés par des bonnets phrygiens, les vrais rebelles en colère ont leurs éteignoirs. Donc rien.

Image Media Presse Info

Julian Assange est incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh depuis le 11 avril 2019 après 7 ans de confinement à l’ambassade d’Equateur pour échapper à la justice américaine. Elle lui reproche d’avoir divulgué des informations stratégiques, d’avoir en réalité, librement fait son travail de journaliste. Certains soutiendront ce héros mais trop peu pour inverser la donne. Toujours rien.

Trois fois rien que nous retrouvons comme ingrédients du confinement abusif de trois milliards d’individus dans le monde :
– Une information à la botte d’un système sans vergogne qui fabrique les artifices nécessaires pour se cacher le temps de sa mutation mortifère ;
– Les plus faibles d’entre nous qui meurent seuls ;
– Et l’Eglise, sans protection qui agonise avant son martyr …

Dommage que ces trois fois rien ne nous aient pas poussés dehors quand-il était encore temps… Certains ont regardé les Gilets Jaunes du haut de leur mépris. Pourtant, ils apportaient et ils apporteront une grande partie de la solution, la ferveur populaire qui peut renverser les montagnes avec l’aide de Dieu.

Stéphanie Bignon

Dimanche 12 avril : Dimanche de Pâques

 

 

Commentaire liturgique :

C’est aujourd’hui la solennité des solennités, la plus grande fête de l’année. Le chant grégorien de la Messe du jour oscille entre une paix profonde et une joie exubérante : Quel commentaire de notre mystère de Pâques ! Les Alléluias sont mis en valeur, et la séquence victimae paschali laudes nous rejoue l’annonce extraordinaire qui a éclaté ce matin : Marie-Madeleine proclame la résurrection de Notre Seigneur ! La station (l’église de Rome où se passait la cérémonie du jour) est à sainte Marie Majeure. Comme un clin d’œil à une ancienne tradition, tout à fait charmante, qui rapportait que la toute première apparition de Jésus ressuscité fut pour la sainte Vierge, même si l’Evangile n’en parle pas !

Mot spirituel quotidien :

Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia ! Tiré de la liturgie du jour.

Le philosophe Nietsche écrivit un jour : Dieu est mort et c’est nous qui l’avons tué ! En disant cela il ne pensait pas à la mort de Jésus sur la Croix, mais plutôt à la volonté de construire le monde moderne sans aucune référence à Dieu. Ce que nous voyons trop bien de nos jours… Reste que personne ne peut vaincre Dieu ! Ils ont bien essayé, ces chefs des juifs, de se libérer de l’influence de Jésus, en le faisant condamner au supplice ignominieux de la Croix. Peine perdue, trois jours après Jésus est ressuscité ! Le monde entier resplendit maintenant de la beauté de son sacrifice d’amour. Le pardon a été gagné pour tous les hommes qui le voudront bien. Et brille devant nos yeux la lumière merveilleuse de la vie surnaturelle qu’Il est venu apporter dans le cœur des hommes. Tel est le sens de la fête de Pâques, la victoire du Christ proposée, et pour toujours, à tous les hommes de cette terre ! Et, selon sa promesse, Jésus est toujours parmi nous, glorieux, dans l’Eucharistie ! De cette hostie d’où sort, comme le disait le saint Curé D’ars, une transpiration de tendresse et de miséricorde pour noyer les péchés du monde. N’oublions pas de venir souvent le visiter et de porter cette grande joie au monde qu’il le veuille ou non ! Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia !

Pratique : Que notre sourire éclaire aujourd’hui ceux que nous rencontrerons

Abbé Henri Forestier