« Incendie vaccinal »par ProjetKO

« Le changement ne peut venir que de nous, de notre capacité à prendre du recul et à se poser les bonnes questions, de notre intérêt pour la vérité et de notre amour pour nos enfants, si ce n’est pour l’Humanité et la Nature. »
Claire Séverac

Chroniques et états d’âmes ruraux par Jérôme Laronze

Nous sommes en septembre 2014 quand je reçois un courrier m’informant que mon exploitation fera l’objet d’un contrôle portant sur l’identification de mes bovins. Celui-ci se passera bien, et ne mettra en évidence aucun défaut majeur, juste des hors délais de notifications (déclaration des mouvements des animaux à l’EDE, Établissement départemental de l’élevage).

Par la suite, sans doute frustrée d’une chasse si maigre, l’administration, via la Direction Départementale de la Protection des Population (DDPP) m’informe qu’à la vue de ces hors délais elle refuse de valider mes déclarations de naissances et exige que je prouve, à mes frais, les filiations mère/veau par des tests ADN, et que dans l’attente de ceux-ci mon cheptel est interdit de tout mouvement.

Quelques jours plus tard, en entretien téléphonique avec une agent de la DDPP, j’exposais mes réticences à justifier que la meumeu 9094 est bien la mère du veauveau 4221 par des méthodes relatives à l’identification criminelle. Cette personne me récita alors son catéchisme administratif et bafouilla quelques arguments que je mis facilement à mal ce qui me valut d’entendre que ce n’était pas grave et que si je refusais de me conformer à ses exigences, mes animaux entreraient en procédure d’élimination (entendez « abattus ») à mes frais et collectés par le service d’équarrissage puis de clore en déclarant cette phrase qui me revient quotidiennement en tête : « Moi je m’en fiche ce ne sont pas mes bêtes ». Pour avoir en d’autres temps côtoyé cette personne, je peux pourtant affirmer qu’elle est ni de sotte ni de méchante nature et me demande quel est le mal qui a corrompu son esprit. Si la Grèce antique avait ses rites et ses croyances, aujourd’hui, au nom de quels dieux, sur l’autel de quelles valeurs m’a-t-on promis l’hécatombe ?

Dans la continuité, la DDPP me submergera de menaces, de mises en demeures, d’injonctions, d’intimidations et de contrôles sur ma ferme avec à chaque fois, toujours plus de gens en armes alors que j’ai toujours été courtois et jamais menaçant. Ces manœuvres furent pour moi l’occasion d’observer des comportements inopportuns comme par exemple le jour où, venu me confisquer mes documents accompagnements bovins (DAB), la chef se plaira à taquiner les gendarmes au sujet de la signalétique défectueuse de leur véhicule, dans un comportement relatif à celui de l’adolescente cherchant à évaluer sa cote auprès des hommes, émettant éclats de rires et blagues analogues à celle du poulet aux amandes. N’a-t-on jamais appris à cette personne qu’il est des circonstances où la bonne humeur affichée des uns est une insulte faite aux autres ?

(…)

Le 6 juin 2016, cette administration est revenue avec encore davantage de gens en armes qui m’encerclèrent immédiatement, et, après des salutations négligées de la part de tous ces importuns, toujours la même chef débuta par un rappel de sa liturgie administrato-réglementaire et, alors que je pensais la logorrhée arrivée à son terme, celle-ci m’annonça avec grande satisfaction les lourdes peines prononcées à mon égard et, avec tout autant de satisfaction, que le délai pour un éventuel appel était expiré. Plombé d’apprendre ainsi la perte de ma virginité judiciaire, mais face à une telle orthodoxie administrato-réglementaire, je déclarais néanmoins mon étonnement, en évoquant une surface marchande maconnaise, que l’on pourrait nommer « intersection marché », qui a pendant deux semaines, en juillet 2015, au plus fort de la crise de l’élevage, fait une promotion sur la viande d’agneaux, en arborant au rayon boucherie un ostentatoire panneau de cinq mètres carrés, avec la mention « agneaux de Bourgogne » alors que la viande fraîche était irlandaise et la surgelée néozélandaise et que de plus, la viande de bœuf bénéficiait d’un étiquetage aussi approximatif que fantaisiste.

(…)

A cette même époque, sous mandat syndical, je siégeais à la cellule d’urgence départementale mise en place pour la crise de l’élevage. A cette occasion, la directrice adjointe de la DDPP a présenté la mesure douze du plan de soutien à l’élevage, portant sur un renforcement des contrôles de l’étiquetage des viandes et sur les mentions trompeuses en grandes surface de 25% . A cette annonce, je pris la parole pour signifier mon approbation et l’interroger sur les moyens financiers et humains mis à sa disposition pour atteindre ces objectifs. Non sans embarras, elle m’a répondu pas un sous de plus pas un agent de plus. En toute évidence 25% de zéro ne font toujours pas beaucoup plus que la tête à Toto !

J’en reviens à la journée du 6 juin 2016. Après avoir entendu moult menaces, intimidations et humiliations, les sinistres lurons ont décidé de faire un tour des pâtures. Arrivant dans une où paissaient plus de vingt bovins, les agents de la DDPP eurent fantaisie de les serrer à l’angle d’une clôture en barbelé et d’un ruisseau puis ont débuté la vocifération du matricule des animaux, qui, eux même paniqués par la meute hurlante, se sont précipités dans le ruisseau avec un fracas extraordinaire. Voyant que des animaux étaient en difficultés dans le ruisseau je m’approchais de ceux-ci. La première réaction de la chef fût de me dire que cela était entièrement de ma faute, même si je me demande encore comment, puisque j’étais à 100 mètres de là sous le joug de matraques, tasers, et autres fusils mitrailleurs. Toujours est-il que cinq animaux gisaient au fond du ruisseau, ayant abondamment bu la tasse et lourdement souffert du piétinement des presque vingt autres. J’ai donc, dans l’urgence et à mains nues tenté de sortir les animaux.

Agents DDPP et gens en armes se joindront à moi en prenant bien soin de ne pas mouiller leurs chaussettes. Les uns tirant sur les pattes, les autres donnant des coups de matraques, ou suggérant l’emploi du taser et les fusils mitrailleurs devenant plus encombrants qu’autres choses… La nécessité d’un tracteur s’imposant, je suis rentré seul à la ferme en chercher un avec des cordes, et celles-ci en main, je me suis demandé s’il n’y aurait pas un usage plus radical à en faire en les associant à une poutre et à un quelconque point surélevé. Mais pour aboutir la chose prend un certain temps et ne me voyant pas revenir, ils pourraient arriver avant. Et puis cette bande de dégourdis arrivera-t-elle à extraire les animaux sans moi ?

Il est bon de préciser que cette pâture est mise en valeur par ma famille depuis le 19ème siècle et que jamais le moindre incident ne fût à déplorer sur celle-ci. Des suites de cet « incident », les cinq bovins périront. Là-dessus la chef décidait d’interrompre le contrôle. Me trouvant seul avec elle (alors qu’elle prétendait avoir besoin de huit gens en armes pour garantir sa sécurité) qui changeait de chaussure, elle m’exprima tout le dégoût que je lui suscitais et m’insinuait l’encombrant que j’étais pour la société. Chuchotant entre collègues, je les entendais dire que je n’avais pas l’air très gai et qu’il n’était peut être pas prudent de me laisser seul et s’en allèrent.

(…)

Il nous est souvent souvent reproché de ne pas être administrophile, et on s’adresse à nous comme à des demeurés qui ne comprendraient pas ce qu’on leur demande, alors que c’est justement parce qu’on comprend bien où que ça nous mènent qu’on a du mal à le faire. Aujourd’hui en agriculture la pire calamité c’est pas la sécheresse, c’est pas la grêle, c’est pas le gel, c’est la calamité administrative qui nous pond des textes qui profitent toujours aux mêmes, abscons, contradictoires, contre-productifs, absurdes qui sont l’antimatière du bon sens paysan ! (…) Contrairement à certains parasites, qui officient dans la confidentialité d’immeuble maconnais par exemple, notre travail il est à la vue et au su de tous, exposé le long des routes et des chemins, alors quand le paysan est en mesure de bien faire il en tire satisfaction, orgueil, amour-propre et accessoirement salaire, mais qu’advient-il lorsque celui-ci est mis en incapacité de faire ? En définitive ce n’est rien d’autre que la persécution du vital par le futile. (…) Il y pas si longtemps en France, la population comptait 50% de paysans et le sol 50% d’humus, aujourd’hui, nous sommes 4% et il reste pas bien plus d’humus dans le sol. Ben quand on sait qu’étymologiquement, humus est la racine du mot humanité, je me demande s’il y a encore beaucoup d’humanité dans notre société ! Moi je pense que la république est une pute et la finance sa mère maquerelle !

(…)

Alors, ainsi installé, je pleurais sur le paradoxe du suicide qui satisfait ceux qui ne vous apprécient pas, et est susceptible de peiner les éventuelles personnes qui vous apprécient. Je pleurais aussi sur la trahison de ma propre colère, celle que je ressentais aux funérailles de mes camarades d’école respectivement pendu et noyé. Car, outre la peine et la tristesse, je me souviens avoir été envahi de colère à leur encontre, de nous laisser avec notre chagrin et l’image de cette jeune femme effondrée sur la boite qui renfermée son petit frère, de n’avoir rien dit, de ne pas s’être battu autrement qu’en utilisant pour seule arme le sacrifice de leurs vies que la société rangera, avec leur dépouille, purement et simplement six pieds sous terre.

Si je devais ici faire vivre leur mémoire je parlerai de ce que sont les paysans. Ils étaient de ceux qui ne travaillent pas en priorité pour un salaire mais pour l’amour du travail bien fait, du sillon droit, des animaux bien conformés, du cep bien taillé, du lait propre et de la couleur des blés, quitte trop souvent, et on doit le déplorer, à se laisser éblouir par l’agrochimie et autres doux leurres sources de douleurs. Car ils sont là les vrais artistes, ces conservateurs du savoir-faire qu’au Japon on nommerait « trésor national vivant », les virtuoses de l’adaptation et les artisans de votre satiété.

Ils existent encore les travailleurs, les opiniâtres, les taiseux, les humbles, les enracinés qui œuvrent en communion avec leur territoire et sont assassinés quotidiennement dans un crime silencieux.

Récemment encore, une enquête menée en lycée agricole indiquait que le revenu arrivait en lointaine position dans les objectifs de leur futur métier. Dans cette société du fric quel avenir pour ces jeunes candides ? Mais si ceux-ci réclament rémunération de leur travail, qui le leur paiera ? L’État (qui paiera peut être en 2017 les aides 2015 !) ? Bigard ? Lactalis ? Auchan ? Carrefour ? Qui est prêt à remettre 60% de son pouvoir d’achat dans la nourriture ? Les précarisés de Macron ? Les syndicats qui soutiennent la paysannerie comme la corde soutient le pendu ?

(…)

L’inquisition républicaine viendra finir son contrôle, ne me laissant à l’issue de celui-ci que des carbones illisibles et des bleus à l’âme. Puis de manière aussi soudaine qu’inattendue elle m’indiquera qu’après expertise de mon dossier la très grande majorité des animaux figurant sur la liste de ceux à éliminer n’avaient pas lieu d’y figurer, qu’elle passait l’éponge sur les autres et que ma situation serait régularisée dans les plus brefs délais. Je laisse à chacun le soin de trouver les mots pour nommer et qualifier ceux, qui d’abord cognent et ensuite réfléchissent. A toutes fins utiles, je tiens les documents qui en attestent à la disposition de mes collègues paysans confrontés à cette procédure. Je fis quand même faire, à mes frais, quelques tests ADN qui confirmèrent l’honnêteté de mes déclarations. Celle qui, orgueilleuse d’avoir bloqué mes boucles à Mâcon, me dira sur un ton badin que mes boucles sont récupérable à l’EDE. Bien qu’étant en règle, je tardais à recevoir mes DAB, je téléphone donc à la DDPP où la chef de service me répond. Je lui fais immédiatement part de mon soulagement d’être régularisé mais m’étonnais de ne pas recevoir mes DAB, et, de m’entendre répondre sur le ton maniéré, agaçant et méprisant qui lui est intrinsèque, qu’elle a effectué toutes les démarches, que cela ne la concerne plus, et qu’elle a autres choses à faire que de courir après les cartes vertes de Mr Laronze, sur ce merci au-revoir.

Les mois passaient et je n’avais toujours reçu qu’une partie des DAB, quand j’ai appris que le reste s’était noyé dans les marécages administratifs des bords de Saône et personne ne savait quels DAB. De leurs coassements, les crapauds du marécage demandaient à moi, l’Al Capone de l’élevage qui nécessite d’être mis sous le joug de huit gens en armes, moi le faussaire qui doit prouver ses déclarations par des tests ADN, moi que l’on a mis à l’amende, moi le taulard sursitaire, de produire
une liste des DAB me manquant et me les rééditèrent sur la bonne foi de celle-ci.

(…)

Constante dans ses incohérences, la DDPP m’ordonnait de souscrire à un suivi personnalisé payant auprès de l’EDE, sur qui pourtant, elle rejette la faute de l’envoi tardif des documents, alors voilà pourquoi un beau matin un brave type de l’EDE que je connais, et une très emmitouflée jeune femme (qui n’a pas jugé utile de se présenter) sont venus me faire signer les trois feuilles du contrat. Après un échange franc et courtois, et refusant le café que je leur proposais, ils sont repartis avec douze morceaux de feuilles non signées.

Dans les dommages en cascades, étant devenu un « client à emmerdes », mes vétérinaires ne souhaitent plus intervenir chez moi. J’étais pourtant l’un de leurs presque rares clients à régler ses factures à échéances exactes, (…) les vétérinaires étant des partenaires importants dans la conduite d’un élevage. Je constate que ce cabinet à une façon très personnelle de rendre grâce. D’autant plus qu’au cours de successives acquisitions, fusions et absorptions il est en situation de monopole sur mon secteur.

Toujours dans la période 2015/2016, je participais aux réunions d’élaboration de la charte des contrôles en exploitations agricoles. Cela a débuté à la préfecture, sous la présidence du préfet. Je m’y rends sans a priori, riche de mon expérience et avec la volonté de construire quelque chose. Après la déception de découvrir que la chose n’était pas une initiative locale, mais une injonction de Matignon via la circulaire 5806/SG du 31 juillet 2015, et que l’administration avait déjà bien ficelé le dossier avec la FNSEA (opérateur historique du syndicalisme agricole mais non représentatif et non majoritaire). Un modèle étant même en annexe de la circulaire. Un sentiment de complicité de tartuferie montait en moi alors qu’en même temps j’apprenais qu’en Saône et Loire 50% des notifications sont faites hors délais, me rassurant ainsi sur la pérennité de certains emplois.

(…)

Sous son vernis de mesurettes et d’éléments de langage en novlangue orwellienne, cette charte n’apporte aucune sécurité aux contrôleurs, est avant tout un outil de communication au service de quelques hauts responsables, vers qui se tournent les médias quand un contrôleur se fait assassiner (les suicides de paysans corrélatifs à un contrôle sont très vite étouffés par l’administration et la profession) afin qu’ils puissent, la main sur le cœur, la bouche en cœur et en chœur évoquer la charte, et dire : « Nous avons tout fait pour éviter cela » et ainsi se disculper de toutes responsabilités.

« Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le diable lui-même. »
William Shakespeare

Ne disposant pas suffisamment d’hypocrisie, je me suis abstenu de signer cette charte.

Printemps 2017. Jérôme Laronze paysan à Trivy entre Saône et Loire.

Chroniques et états d’âmes ruraux, par Jérome Laronze

 

Pour notre temps, Gustave Thibon dans « Paysages du Vivarais »

Là est le gage unique de notre espérance. Le passé est mort, l’éternel demeure. Et cette nature qui ne change pas sera plus forte que l’homme changeant : la terre fidèle, après la crise qui nous tourmente, refera des paysans comme elle refait des fleurs après l’hiver. Ce qu’ils seront, je l’ignore : je sais seulement qu’ils garderont du passé tout ce que le passé contenait d’immortel, qu’ils seront les fils de la terre nourricière, et que le lait de cette mamelle intarissable neutralisera tôt ou tard les poisons sécrétés par la fièvre du siècle. Notre seul refuge contre l’angoisse dont s’accompagne l’agonie de notre civilisation est de savoir qu’il existe, au fond des choses, une nécessité immuable qu’on ne peut pas violer trop longtemps sans mourir et qui, à travers toutes les convulsions de l’histoire, finit toujours par ramener dans son orbite l’humanité égarée. Ce n’est pas en l’homme que nous croyons, car il est des heures où l’homme, aveugle et rebelle, ne peut plus être sauvé que malgré lui ; c’est dans ces lois intangibles de la création, que Dieu a placées comme un garde-fou au bord du néant qui nous fascine. Si grands que soient ses ravages, le mal est toujours fini parce qu’il procède de l’homme éphémère, mais le bien si étouffé qu’il paraisse, est infini parce qu’il descend du Dieu éternel. Il n’est pas permis de désespérer de l’avenir quand on croit à l’éternité.

Génocide arménien au Haut-Karabagh !

3 octobre 2020 – Lettre ouverte de Mère Arousiag Sajonian aux Français.

Très chers amis,

Depuis maintenant 17 jours, la région du Haut-Karabagh, également appelée Nagorno-Karabagh ou Artsakh, subit une attaque de l’Azerbaïdjan d’une ampleur sans précédent depuis la guerre de 1990-1994 qui avait fait 30 000 morts.

Cette terre du Caucase, au sud-est de l’Arménie, peuplée d’arméniens, fut intégrée arbitrairement par Staline à l’Azerbaïdjan en 1921. A la chute de l’URSS, l’Artsakh a voté son indépendance, faisant valoir son droit à l’autodétermination prévu par le droit international et soviétique. C’est ce droit dont ont usé les républiques soviétiques d’Arménie et d’Azerbaïdjan et qui est refusé à l’Artsakh pour des raisons géopolitiques.

Partout sur les plateaux de télévisions, les experts vous expliquent que cette terre, qui se situe à un carrefour stratégique, attise les convoitises. Mais à cette croisée des mondes : mon peuple vit et meurt depuis 1000 ans. A cette croisée des mondes, se sont construits des centaines de monastères dans lesquels nous proclamons notre foi au Christ depuis le 4ème siècle.

Des puissances obscures se sont unies et levées dans le but de nous anéantir, poursuivant un rêve hégémonique conduit par Monsieur Erdogan.

S’il vous plait, ne détournez pas les yeux devant ce qui n’est rien de moins qu’un nouveau génocide contre ma communauté.

Nos soldats tombent.

Nos civils meurent assassinés quand ils n’ont pas fui avec les enfants.

Nos églises sont détruites.

Ne règne plus dans nos villes que le fracas de bombes interdites par la communauté internationale.

Nous supplions aujourd’hui le monde de réclamer la fin des frappes azéries, turques et djihadistes et de reconnaitre enfin l’indépendance de l’Artsakh.

Le combat qui se joue pour mon peuple : c’est sa survie même. Chaque jour qui passe est un jour de perdu pour ceux qui tombent, et en écrivant cela, je pense également aux familles azéries endeuillées par la folle conquête de Monsieur Aliyev.

A vous tous, je vous demande ardemment de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour interpeller vos élus et dirigeants afin qu’aucun ne puisse dire, comme en 1915 : les arméniens ont été massacrés ET NOUS NE SAVIONS PAS.

Que Dieu nous vienne en aide,

Mère Arousiag Sajonian

Photo Sr Arousiag

C’est juste…

C’est juste 2 semaines, puis 3 mois, puis…
C’est juste 2 mètres
C’est juste se laver les mains plusieurs fois par jour au gel hydroalcoolique, ce qui est néfaste ou toxique.
C’est juste un masque obligatoire à l’intérieur et à l’extérieur même s’il ne sert à rien et que c’est un nid à microbes.
C’est juste des milliers de faillites.
C’est juste des milliers de dépressions.
C’est juste des milliers de suicides.
C’est juste l’augmentation de la pauvreté et du chômage.
C’est juste une récession économique.
C’est juste des multinationales qui font des affaires en or.
C’est juste le retour du plastique à usage unique.
C’est juste des masques jetables partout.
C’est juste le gouvernement qui menace de rentrer dans mon domicile.
C’est juste un état d’urgence sanitaire qui est renouvelé depuis 8 mois.
C’est juste des enfants qui ont peur de tuer leurs grands parents.
C’est juste des milliers de personnes âgées qui sont mortes, seules, grâce aux mesures du gouvernement.
C’est juste des petits en garderie qui n’ont pas accès au visage de leur éducatrice ce qui équivaut à les priver
d’une partie importante de leur développement social et cognitif.
C’est juste que des élèves sont renvoyés de leur école parce qu’ils portent mal le masque, ou parce qu’ils toussent.
C’est juste des sévices et des séquelles à vie pour les jeunes enfants, et une grande partie de la nouvelle génération.
C’est juste des menaces de perdre son travail.
C’est juste des employeurs qui te montrent la porte après t’avoir annoncé que tu n’es pas en accord avec la pensée unique covidienne 2020.
C’est juste l’éclatement des familles pour des discordes d’opinion.
C’est juste l’augmentation de l’utilisation des appareils électroniques chez les jeunes, alors que nous savons qu’il faut les protéger des réseaux sociaux qui sont conçus pour être une addiction.
C’est juste des centaines de festivals et de spectacles annulés.
C’est juste l’art et la culture qui en souffrent.
C’est juste des restaurateurs, des hôteliers, des bars et des cafés qui ne travaillent plus.
C’est juste des milliers de travailleurs qui n’ont plus d’emploi.
C’est juste la limitation de toute interaction sociale.
C’est juste une dette énorme que les générations futures vont devoir payer.
C’est juste que le gouvernement, la santé publique, les médias, encouragent la délation.
C’est juste la police qui fait de la répression dans les restaurants et les bars.
C’est juste des dizaines de thérapeutes, de professions qui sont interdit de pratiquer, d’aider ceux qui sont touchés par tout cela.
C’est juste des médecins qui doivent se taire.
C’est juste le personnel de la santé qui n’en peut plus d’être maltraité.
C’est juste des tests inappropriés qui n’informent pas de la maladie.
C’est juste que les cas positifs ne sont ni malades ni contagieux.
C’est juste que 30 à 40% des tests donnent un résultat erroné.
C’est juste qu’on a enregistré des milliers de décès de la grippe, de la pneumonie ou autre, en accusant à tort le virus du covid.
C’est juste des zones jaune, rouge, des couvres feu, etc… comme dans si nous étions en guerre et occupés.
C’est juste une amende ou une garde à vue et le tribunal, pour ceux qui n’obéissent pas.
C’est juste bientôt, un vaccin obligatoire…
C’est juste l’esprit critique qui disparaît !
Et après, c’est nous les complotistes ?
Un esprit rescapé

Le port obligatoire du masque pour les enfants, c’est de la maltraitance !

Auteurs : Dr G. Delépine, chirurgien oncologue et Dr N. Delépine pédiatre cancérologue

La Tribune de FranceSoirAu secours, ils s’en prennent encore à nos enfants !

Veut-on vraiment casser nos enfants tant que le plan scolaire que psychique ?  L’incroyable prise de position exposée à nouveau dans Libération(1)  nous a fait bondir, voire désespérer. Qu’est-ce que ce pays qui sacrifierait ses enfants au nom d’intérêts financiers et de querelles politiques et certainement pas médicales ?  Nous pouvons admettre qu’en mars, les autorités craignaient que les petits transmettent le covid comme la grippe, mais cinq mois plus tard, l’ignorance n’est plus acceptable, ni des politiques, ni des médecins, surtout lorsqu’ils s’adressent au public. Les enfants ne sont pas à risque (les enfants ou adolescents de moins de 15 ans représentent moins de 1% des personnes contaminées(2)  et moins de 0,01% des morts(3) ) et ils ne transmettent pas le virus ni aux autres enfants, ni aux adultes.(4)

Alors pourquoi cette rechute de folie par rapport à l’école ? Faire peur à tout prix pour imposer in fine un vaccin qui n’existe pas, mais fait déjà gagner des milliards en Bourse sans hésiter à sacrifier les petits et les jeunes dont le risque de covid grave est extrêmement faible ?
S’il est traité à temps, le Covid19 est curable

L’énorme majorité des médecins du monde ont expérimenté la chloroquine ou d’autres antipaludéens contre le Covid19, l’utilisent, affirment son efficacité et le publient. Alors pourquoi entrainer des généralistes, longtemps sincères et efficaces, dans un combat qui n’est pas le leur ? Et l’épidémie est finie (une épidémie se caractérise par des malades qui nécessitent des soins, des lits, ce n’est plus le cas depuis plus de 2mois). Si par hasard elle revenait, traitons les malades avec le traitement Raoult et il n’y aura pas de morts ou seulement les ainés qui seraient morts de la grippe une autre année. Stoppons enfin la farce tragique comme le réclament des milliers de médecins à travers le monde.
Oui Mr le Ministre, la rentrée doit être complètement normale ! Résistez, vous y gagnerez en crédibilité.

Une vingtaine de médecins menée par Karine Lacombe, (Mme Gilead et remdesivir) ose appeler le ministre de l’éducation nationale à renoncer à la rentrée quasi normale qu’il avait prévue. Les enfants, selon ces vingt médecins dont aucun pédiatre (sauf un radiologue pédiatre ce qui est différent), ni aucun pédopsychiatre, ni psychologue (ils ont préféré un vétérinaire et un légiste) n’hésitent pas à pousser le gouvernement à entrer à nouveau dans ce cercle infernal de la privation de scolarité normale et à conseiller des mesures aussi aberrantes pour un enfant que le port du masque et l’enseignement à distance.

Pourtant s’ils avaient pris le temps de lire les témoignages des psychiatres et psychologues, mais aussi de tous ceux qui s’occupent d’enfants, adolescents et jeunes adultes, y compris les familles, ils auraient pu approcher la gravité des séquelles de ces cinq mois d’hystérie collective et de mesures délirantes prises sans évaluation préalable de leur gravité à court moyen et long terme. N’en rajoutons pas.
Sacrifier nos enfants pour une mesure d’intérêt non démontré

Nos ministres de la santé ont interdit la prescription de chloroquine par les médecins en prétextant qu’il n’existait pas d’études randomisées de la chloroquine contre le Covid19. Mais pour les masques pas de problème : le gouvernement a affirmé pendant deux mois qu’ils étaient inutiles (sans études le démontrant). Maintenant il prétend qu’ils sont indispensables (sans plus d’études randomisées) et il nous oblige à vivre masqués. Tous les médias reprennent en chœur « Sans masque pas de salut. Les cas augmentent. Vous serez confinés de nouveau si vous n’êtes pas obéissants ». Et les croisés du masque veulent maltraiter les enfants par une mesure sans aucune justification scientifique.
Rien ne prouve que les masques soient utiles contre une épidémie de Covid19

Libération publie une tribune orchestrée par la désormais célèbre K Lacombe(5) ,l’apôtre du remdesivir, le dr Jérôme Marty, président de l’UFML, qui en son temps s’était bien battu contre la loi de santé Touraine Véran et pour la liberté et l’indépendance des médecins (que vient-il faire dans cette galère ?), et les créateurs du collectif Stop-Postillons, réclamant partout et toujours le port du masque en exhibant de « nombreuses études » qui démontreraient que le masque pourrait prévenir la transmission du covid19.  Oubliant au passage que le covid19 est curable si on accepte de le traiter, comme plus des trois quarts des médecins au monde.
Pourquoi ce déni et cette obsession du masque qui ne fait que « cacher ce traitement efficace que je ne saurais voir » ?

Des articles non convaincants éloignés de la pratique clinique

Nous avons personnellement relu tous les articles qu’ils citent à l’appui de leur obsession et aucun d’entre eux n’a étudié l’effet du masque sur la transmission du Covid19 dans la vraie vie.

L’article de Yu I.T date de 2004, bien avant le covid19 qu’il n’a donc pas pu étudier. Celui de Dyani Lewis parle de « preuve » mais n’en apporte aucune et se contente de formuler des hypothèses sur des éléments biologiques et non médicaux. Celui de Lidia Morawska relate des expériences de laboratoire qui ignorent le contact du virus avec l’homme. Celui de John A. Lednicky étudie l’air de la chambre d’un patient hospitalisé et détecte des traces de virus, ce qui ne prouve en rien que ces résidus puissent être contaminants, ni qu’un masque pourrait servir de protection. Celui de Jayaweera conclue que : « la transmission nosocomiale par des aérosols chargés de virus SARS-CoV-2 en suspension dans les établissements de santé peut être plausible». Il émet une hypothèse au conditionnel et en précisant qu’il ne la formule que pour des espaces médicaux (pas pour les entreprises ou les écoles).

Et c’est sur ces pseudo-preuves qu’ils veulent nous bâillonner partout et toujours, pour une maladie en voie disparition en Europe(6) ! Que leur arrivent-ils ? Tout au moins à ceux que l’on a connu valeureux soldats sincères contre la prise de pouvoir par l’état de la santé par l’article 1 de la loi santé, comme les membres de l’UFML ? La fréquentation des plateaux télé est-elle si toxique qu’elle fait perdre le bon sens aux meilleurs défenseurs de la liberté et de l’indépendance médicale ?
L’épidémie est terminée en France.

« Les cas augmentent » répètent ils en boucle, mais les cas ne sont que des tests positifs ; ce ne sont pas des malades, mais seulement des témoins de rencontre avec le coronavirus ou un de ses cousins germains.  Le célèbre Dr Fauci lui-même parle de 50 % de sujets immunisés, ce qui au passage rendrait le vaccin et son hypothétique existence inutile. Cet aveu vient-elle du fait que les russes lui auraient piquer la politesse pour le fameux vaccin?

D’après santé Publique France , il n’y a eu le 15/8 pour l’ensemble des 100 départements français que 71 nouveaux hospitalisés, dont 11 en réanimation et 4 décès attribués au Covid19, alors que nous disposons de 395 000 lits d’hospitalisation (estimation 2018), 7 000 lits de réanimation et enregistrons environ 1400 à 1700 décès quotidiens dont 500 cancéreux oubliés des amoureux du Covid. L’amour efface le reste, c’est connu. Même pas une goutte d’eau, même pas une gouttelette, alors qu’ils nous annoncent un tsunami de malades, plusieurs fois par jour. Quel raisonnement peut-il mener des médecins autrefois attentifs à vouloir imposer une mesure inutile, sans raison objective ?

Il faut se réjouir que les cas augmentent sans malades, car ces cas renforcent l’immunité de groupe tant désirée par les apôtres de la vaccination ; et c’est très heureux que ces nouveaux cas concernent les jeunes, car ceux -ci ne risquent presque rien(7)  , et ils constitueront la barrière qui protégera les gens âgés des infections futures, si elles voulaient revenir dans notre pays.
Les auteurs de la tribune de Libération pointent l’incohérence des autres sans voir la leur (la paille et la poutre)

Imposer le port du masque à l’extérieur est effectivement incohérent avec le caractère très peu probable de la contagion en milieu ouvert (elle non plus n’a jamais été démontrée). Mais ce qui est encore plus incohérent, est de réclamer des masques quand la maladie a disparu alors qu’ils ne les réclamaient pas(8) et encore moins l’obligation d’en porter, quand leur utilité éventuelle pouvait se discuter (en février et mars).

Il est très incohérent et extrêmement grave de réclamer des masques pour les enfants, car ils ne contaminent pas les autres.

C’est totalement illogique de réclamer des masques pour les enfants en classe alors que, contrairement aux épidémies de grippe, l’école ne constitue aucunement un lieu de propagation du Covid19 (9).

Sur les plus de 3700 articles ayant pour sujet l’enfant et le Covid répertoriés par Pubmed le 17/8/2020 et les 70 spécifiquement dédiés à la transmission éventuelle par les enfants, aucun n’apporte la preuve d’une transmission d’un enfant à un autre enfant ou à un adulte dans le monde réel (10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22).

Ces articles confirment tous, sans exception, que le Covid 19 est rare et presque toujours bénin chez l’enfant, que les enfants de moins de 19 ans ne sont pas contaminés par les camarades d’école, mais habituellement par les parents à domicile, qu’ils ne contaminent pas les adultes et que le confinement des enfants et l’arrêt des activités scolaires sont responsables de troubles psychologiques comportementaux(23)  et sociaux fréquents, en plus d’une incidence évidente sur leur scolarité.

L’agence statistique norvégienne a ainsi évalué les dommages permanents causés aux élèves par les fermetures d’écoles : « chaque semaine d’enseignement en classe refusée aux élèves freine les chances de réussir sa vie et réduit de façon permanente le potentiel futur des revenus ».

Sur les plus de 21 294 845 cas répertoriés par l’OMS(24) le 17/8/2020, aucune observation publiée n’a démontré formellement qu’un enfant pouvait contaminer un autre enfant ou un adulte. Si une telle transmission ne peut théoriquement être exclue, elle serait rarissime.

Plus de 20 études épidémiologiques dans plus de dix pays ont recherché opiniâtrement des contaminations à partir d’enfants de moins de 18 ans : aucune n’a pu mettre en évidence un seul exemple réellement probant. 

La première étude française réalisée(25), l’étude de Santé Publique France est très démonstrative. L’enfant infecté des Contamines a été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club.  Il n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie.

Dans l’étude de l’institut Pasteur sur les écoles primaires de Crépy en Valois, les scientifiques ont étudié 1340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires Ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes. Or, ces trois enfants n’ont contaminé personne à l’école, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.

L’étude Coville, du groupe Activ (Association clinique et thérapeutique infantile du Val-de-Marne) dirigé par le professeur Robert Cohen, vice-président de la Société française de pédiatrie, a porté sur 600 enfants, de la naissance à l’âge de 15 ans permet de conclure que : « sans histoire de Covid parental, l’enfant n’a rien. »

Et Benjamin Lee et William V. Raszka confirment dans la grande revue pédiatrique américaine(26) : transmission du COVID-19 et enfants : l’enfant n’est pas à blâmer.

Aux Pays-Bas, les enfants âgés de 0 à 17 ans ne représentent que 1,3% de tous les patients déclarés avec COVID-19, bien qu’ils représentent 20,7% de la population. Seulement 0,6% des hospitalisations signalées concernaient des enfants de moins de 18 ans. Il n’y a pas de rapport d’enfants décédés du COVID-19. Une étude des ménages aux Pays-Bas a rapporté des données sur 116 enfants de 1 à 16 ans et les résultats préliminaires ont montré que rien n’indique que les enfants de moins de 12 ans aient été les premiers infectés de la famille(27).

En Irlande(28) , aucun cas de contamination scolaire n’a été détecté après analyse de 125 à 475 contacts de 3 cas détectés chez des élèves de 10 à 15 ans avant la fermeture des écoles le 12 mars 2020. 1 cas était asymptomatique.

En Australie, 9 élèves et 9 membres du personnel infectés par le SRAS-CoV-2 dans 15 écoles ont eu des contacts étroits avec un total de 735 élèves et 128 membres du personnel(29) . Seules 2 infections secondaires ont été identifiées, aucune chez le personnel adulte. 1 élève du primaire a été potentiellement infecté par un membre du personnel.

En Suisse(30)  : sur un total de 4310 patients atteints du SRAS-CoV-2, 40 étaient âgés de moins de 16 ans (0,9%). Parmi les 111 contacts familiaux positifs des enfants étudiés, les mères prédominaient (n = 39), suivies des pères (n = 32), des frères et sœurs pédiatriques (n = 23), des frères et sœurs adultes (n = 8) et des grands-parents (n = 7).

En Suède, de nombreuses écoles sont restées ouvertes pendant la pandémie, représentant une occasion unique d’évaluer l’impact la poursuite des activités scolaires sur l’incidence et la gravité de la maladie en pédiatrie(31) . L’incidence cumulée des hospitalisations avec diagnostic de COVID-19 chez les enfants scolarisés était de 9 pour 100 000 enfants, versus 230/100 000 hospitalisés et à 99/100 000 décès dus au COVID-19 parmi la population adulte de Stockholm (n ≈ 1,84 million) au cours de la même période.

Cela montre que la poursuite des activités scolaires n’a pas aggravé l’évolution de la pandémie pour les enfants en Suède, par rapport aux pays ayant des mesures de verrouillage strictes.

Les avocats du masque citent les foyers d’infections constatés dans des écoles israéliennes et dans une colonie de vacances américaine, mais ne précisent jamais que dans tous ces cas la contamination des enfants a été secondaire à la présence d’accompagnants adultes malades. Si le masque peut se discuter à l’école, c’est uniquement pour les adultes malades, mais il serait certainement plus simple et plus efficace d’isoler 2 semaines ces adultes malades. En effet de nombreux professeurs expliquent à quel point le port du masque perturbe la qualité relationnelle avec l’enseigné.

Oserons-nous emprunter ce cri sorti du cœur d’une enseignante de mathématiques de terminale, qui fait écho au désespoir du professeur de philosophie René Chiche qui explique sur tweeter son refus et surtout son impossibilité d’enseigner la philosophie avec un masque ?

« Je suis révoltée par l’ingérence d’une majorité du corps médical qui résiste décidément mal à l’ivresse du pouvoir en proclamant  : « Il est urgent de rendre obligatoire le port du masque dans tous les espaces clos, dans tous les bu-reaux, dans toutes les salles de classe et amphithéâtres et aussi d’encoura-ger sans ambiguïté le télétravail, les cours à distance etc…

Cette décision ne fait pas partie des compétences d’un médecin. Ce que l’on attendait de vous, c’est que vous respectiez votre cœur de métier : le soin qui passe par l’écoute, étape fondamentale d’une prise en charge indivi-dualisée, et par un traitement dès l’apparition des symptômes, fût-il perfec-tible. Face aux propositions thérapeutiques de vos confrères, vous n’avez eu qu’un regard de mépris, trop souvent condescendant, manifestant un agace-ment que vous n’avez même pas eu la pudeur de dissimuler … sous un masque par exemple car on vous rappelle qu’un plateau de télévision est un espace clos. »  et encore : 

«  Il ne faut pas se tromper  : l’enseignement à distance, l’école numé-rique n’est pas et ne sera jamais la solution. C’est une régression, pas un progrès. Il ne faudrait pas que cette crise d’une covid soit le prétexte d’une expérience grandeur nature pour modifier de manière définitive les conditions de l’enseignement en France. Un apprentissage digne de ce nom, c’est un échange, ce sont des questions, des confrontations, des doutes qui s’expriment sur des visages, dans des regards. Enseigner, c’est tenter de rendre libres en développant l’esprit critique, ce dont on a grand besoin en ce moment. Bien sûr qu’il est temps que les lycées notamment, grands sacri-fiés de la crise, rouvrent leurs portes comme il est urgent que la vie reprenne ses droits » 
Les mesures de distanciation sociale et les masques sont totalement inutiles pour les enfants de zéro à 19 ans 

et nuisent au bon fonctionnement de l’école tellement indispensable au bien-être des petits et à l’avenir de la société. Ne cédons pas à l’hystérie-panique. Laissons-les profiter pleinement de la rentrée scolaire.

Ne sous-estimons pas les graves troubles psychologiques liés au port du masque, à l’impossibilité d’échanges non verbaux avec l’interlocuteur qui porte lui aussi un masque. Cette position de médecins est complètement à l’opposé de celle des pédiatres qui s’étaient exprimés rapidement pour rassurer les familles en mai, afin que l’ouverture des classes se fasse sans distanciation sociale entre les enfants et évidemment sans masques.

Pourquoi ce discours qui verse dans la dépression collective et menace fortement les enfants et adolescents engagés par cette psychose collective instrumentalisée par les politiques ?

Chacun sait aujourd’hui que l’épidémie est terminée, que le virus, s’il circule a muté et ne menace guère que de gros rhumes, que si cette fameuse vague revenait contre toute attente, un traitement efficace existe peu coûteux même si son existence contrarie les multinationales.

Ne sacrifions pas nos enfants à cette pandémie terminée et aux appétits financiers qui manipulent nos médias.
Le port du masque chez un enfant peut être assimilé à une maltraitance et nous supplions nos collègues sincères d’ouvrir les yeux et de lire dans leur totalité les articles cités, et de retirer cette fake news d’autant plus nuisible qu’elle est publié dans un journal qui influence encore trop de gens honnêtes, via son passé et son magnifique nom de « libération ».

Mais libérons-nous à nouveau. Retrouvons notre indépendance.

 

(2) Selon le bulletin épidémiologique de Santé Publique France du 6 août
(5) Célèbre pour ses infractions répétées à la loi française qui oblige tout médecin qui prend la parole en public à déclarer ses liens d’intérêts avec les entreprises du médicament.  Résistance laïque a indiqué qu’elle aurait touché 212 209 €, dont 28 412 € de Gilead. https://resistancerepublicaine.com/2020/06/26/france-soir-balance-le-top… . D’après des sources américaines, elle a de plus été advisor/consultant/speaker board member pour Abbvie, BMS, Gilead, Janssen, and Merck. Indépendance quand tu nous tiens…
(6) « Les cas augmentent » répètent ils en boucle mais les cas ne sont que des tests positifs et non pas des malades ! et il faut se réjouir que les cas augmentent sans malades car ces cas constitueront la barrière aux infections futures si elles veulent revenir
(7) Shu Yang Early estimation of the case fatality rate of COVID-19 in mainland China: a data-driven analysis Annals of Translational Medicine, Vol 8, No 4 February 2020 Page 5 of 6
(8) L’UFML réclamait (à juste titre) des masques pour les soignants mais pas pour la population dans son ensemble
(10) Weiyong Liu .et al: Detection of Covid-19 in Children in Early January 2020 in Wuhan, China N Engl J Med. 2020 2 Avril; 382 (14): 1370-1371
(11) Liu Y, Yan L-M, Wan L, et al. Viral dynamics in mild and severe cases of COVID-19. Lancet Infect Dis. 2020. https://doi.org/10.1016/ S1473 -3099(20)30232 -2
(12) Hong H, Wang Y, Chung H-T, Chen C-J, Clinical characteristics of novel coronavirus disease 2019 (COVID-19) in newborns, infants and children, Pediatrics and Neonatology, https://doi.org/10.1016/j.pedneo.2020.03.001.
(13) Wu Z, McGoogan JM. Characteristics of and important lessons from the coronavirus disease 2019 (COVID-19) outbreak in China: summary of a report of 72 314 cases from the Chinese Center for Disease Control and Prevention. JAMA 2020; published online Feb 24. DOI:10.1001/jama.2020.2648
(14) Jonas F Ludvigsson macroanalysis of Covid 19 in children. Acta Paediatr. 2020 23 mars.
(15) Peter Brodin Why is COVID-19 so mild in children? Editorial Acta Paediatrica 24 March 2020
(16) Ji Young Park First Pediatric Case of Coronavirus Disease 2019 in Korea J Korean Med Sci. 2020 Mar 23;35(11)
(17) LiangSua the different clinical characteristics of corona virus disease cases between children and their families in China – the character of children with COVID-19 Emerging Microbes & Infections 2020, VOL. 9
(18) Qinxue Shen Novel Coronavirus Infection in Children Outside of Wuhan, China Pediatr Pulmonol. 2020 Apr 7. doi: 10.1002/ppul.24762. Online ahead of print
(19) Ya-Nan Han et al A Comparative-Descriptive Analysis of Clinical Characteristics in 2019-Coronavirus-infected Children and Adults Pediatrics April 2020
(20) Haiyan Qiu Clinical and epidemiological features of 36 children with coronavirus disease 2019 (COVID-19) in Zhejiang, China: an observational cohort study Lancet Infect Dis. 2020 25 mars; S1473-3099 (20) 30198-5.
(21) Zhonghua Er Ke Za Zhi pour la Société de pédiatrie et Association médicale chinoise : Recommandations pour le diagnostic, la prévention et le contrôle de la nouvelle infection à coronavirus 2019 chez les enfants (première édition intermédiaire). 2020; 58: 169–74.]., Chinese Journal of Pediatrics
(22) Wen Yan Jiao et al Behavioral and Emotional Disorders in Children during the COVID-19 Epidemic THE JOURNAL OF PEDIATRICS 2020 www.jpeds.com
(23) Guanghai Wang, Yunting Zhang, Jin Zhao, Jun Zhang, *Fan Jiang fanjiang@shsmu.edu.cn Mitigate the effects of home confinement on children during the COVID-19 outbreak Published Online March 3, 2020 https://doi.org/10.1016/ S0140-6736(20)30547-X
(24) OMS  Coronavirus disease (COVID-19) Situation Report – 209
(25) Kostas DANIS et al pour Santé Publique France Cluster of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the French Alps, 2020 Clinical Infectious Diseases Oxford University Press for the Infectious Diseases Society of America.
(26) Et Benjamin Lee et William V. Raszka Covid19 transmission children are not to blame Pediatrics août 2020, 146 (2) e2020004879; DOI: https://doi.org/10.1542/peds.2020-004879
(27) National Institute for Public Health and the Environment. Ministry of health, welfare and sport. Netherlands. Children and COVID-19. Available: https://www.rivm.nl/en/novel-coronavirus-covid-19/ children-and-covid-19
(28) Heavey L, Casey G, Kelly C, et al. No evidence of secondary transmission of COVID-19 from children attending school in Ireland, 2020. Euro Surveill 2020;25:2000903.
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