Mgr Athanasius Schneider, entretien sur la situation actuelle dans le monde ou l’Église – gloria.tv
Les marchands du Temple dirigent le monde
Fabrice Di Vizio, un chrétien engagé
Epître de Marie Madeleine aux évêques de Rome et d’ailleurs par Anne Brassié
Toujours présente au sommet de la Sainte Baume, entre ciel et terre, j’ai décidé, Messeigneurs , de vous informer de la réalité.
Les femmes sont expertes en perception du réel. Leur ego est plus modeste, il ne leur masque pas ce réel. Les grands hommes peuvent le voir bien sûr mais nos élites contemporaines semblent nager en brasse coulée en pleine idéologie dans la mer des Sargasses. Des algues brunes obscurcissent complètement leur vision de la réalité partant de leur mission.
Depuis votre concile j’assiste au martyr de milliers de prêtres, de religieux et de religieuses et de fidèles. Ce n’est pas la première fois. Il y eut la Révolution, la Commune, l’expulsion républicaine des congrégations enseignantes en 1904. Mais l’ennemi était à l’extérieur.
De nos jours l’ennemi est à l’intérieur de notre église et il est assez poignant de voir chez quelques évêques, Pontife en tête, un tel mépris des hommes et des femmes qui donnent leur vie pour annoncer la Bonne Nouvelle. Faut il vous rappeler que vous avez contraint un grand nombre d’entre eux à dire la Sainte Messe dans des caves, des garages, des shows rooms de mode loués à grand prix ou sur le parvis d’églises fermées par manque de prêtres. Certains séminaristes ont renoncé à leur vocation, lisez le Docteur Dickès. Vous avez réduit des prêtres à l’état laïc non parce qu’ils faisaient des entorses au vœu de chasteté, là pas de problèmes, mais parce que leurs églises étaient pleines, et la quête florissante dont vous bénéficiez. Vous avez dissous de jeunes congrégations italiennes parce qu’elles se radicalisaient, disiez vous ! Ils reportaient la soutane et apprenaient le latin. Comme si marcher sur la trace des grands saints représentait un danger. Vous contraignez enfin un grand nombre de curés de paroisses à donner la communion sur la main alors qu’ils voudraient la donner sur la langue.
Il a fallu qu’un évêque à la foi profonde et conscient du danger assisté de monsieur l’Abbé Aulagnier, décide de mettre un frein à ces dérives, autorise la prise d’une grande église parisienne et sacre des évêques. Ce fut le début de la Reconquête. Des fidèles âgés sont revenus à l’église, des familles ont accourus, nombreuses et chargées d’enfant. Des fraternités se sont créées, belles et missionnaires, proclamant la vérité : non la messe de Saint Pie V n’a pas été abrogée. Puis un grand pape, Benoît XVI, nous fut donné ,qui voulut rétablir la paix et l’harmonie en rédigeant un Motu proprio. Il y aurait dorénavant deux rites, l’un ordinaire, l’autre extraordinaire, à coté de tous les autres rites anciens. Il s’ensuivit un nouvel essor de la Tradition. Voyez vous, on n’en a jamais fini avec elle : « Sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu ! » disait Charrette. La Tradition est par définition éternelle puisque c’est elle qui perpétue notre civilisation. On n’a jamais vu un pape biffer d’un trait les décisions de son prédécesseur. Cela se voit fréquemment en république, voilà ce qui arrive quand on s’ouvre au monde, on en prend les sales manies. Les idéologies adeptes de la table rase ont fait des ravages depuis 89 .Elles ont été balayées. L’Eglise demeure.
Evitez l’hypocrisie, non vous n’êtes pas les gardiens de la Tradition comme l’annonce le message papal, vous en êtes les fossoyeurs. Non, tout ne se passe pas bien. Bien des villes et des villages n’ont pas de messes en rite extraordinaire. Bien des refus obstinés ont été exprimés. Bien des églises sont fermées, mises en vente. Bien des prêtres n’ont pas d’affectation. Ceux qui refusent de donner la communion dans la main sont exclus de votre réseau. Ils louent alors des espaces improbables pour dire la Sainte Messe. Bien des fidèles assistent à la messe en plein hiver sur le parvis d’églises aux portes fermées, à Saint Germain en Laye par exemple. Vos séminaires se sont vidés, vous les vendez et la relève n’est pas assurée comme elle l’est dans la Tradition.
Evitez aussi d’évoquer la Charité à l’égard du monde entier, des migrants, des minorités diverses et variées comme si l’Eglise ne s’était pas occupée des pauvres de tout temps depuis son origine alors que vous tapez à bras raccourcis sur vos ouailles les plus proches.
Evitez de pondre des rapports sur la situation des fidèles tradis empreints de méchanceté et de mensonges.
Enfin éviter de faire le jeu des progressistes, le ralliement ou la mort sociale. On nous a déjà fait le coup. On a compris, merci. Le Concordat que certains proposent consiste à s’agenouiller (c’est une image, l’attitude est radiée des églises) devant les écrits du Concile. Or c’est le nerf de la guerre. La Fraternité Saint Pie X l’a bien compris. Les autres Fraternités si respectueuses en vain de l’autorité, sont en train de le comprendre.
Nous devons vous rappeler que le dernier concile ne fut pas un concile dogmatique mais un concile pastoral. Vos nouvelles pratiques ne sont pas des dogmes où alors les mots n’ont plus de sens et on ne peut plus se parler. On est dans la tour de Babel ou sur la nef des fous!
Sachez que les fidèles partagent la souffrance de leurs pasteurs, tous restés fidèles à l’Eglise et qu’ils ne les laisseront pas seuls dans la tourmente. Empêcher les prêtres de passage à Rome de dire la messe de toujours dans les chapelles latérales est tyrannique, exclure des paroisses les prêtres tradis aussi, éjecter certaines religieuses de leur couvent pour des propos qui vous dérangent est une agression gravissime. Exiger le nouveau Credo : en dehors du Concile, point de salut, de même. La tyrannie est à la mode, la discrimination aussi.
Mais c’est un peu trop s’ouvrir au meilleur des mondes contemporains que d’agir ainsi. La conférence des évêques de France vient de s’exprimer comme les pires républicains.
Devons nous vous rappeler que vous n’êtes pas les supplétifs du gouvernement, que vous avez charge d’âme et non de corps, que votre affirmation sur la responsabilité que nous avons les uns des autres de l’obligation vaccinale peut se contredire. C’est parce que nous nous sentons responsables de nos frêres que nous devons les avertir des dangers de cette vaccination.
« C’est comme une annonce de l’unité du genre humain et de l union intime avec Dieu. » ajoutez vous avec des tremolos. Ce qui signifie : unissez vous à nous sinon dégagez.
L’amour c’est la haine disait Orwell.
Pratiquer l’exclusion à Brastislava en septembre lors du voyage papal comme bientôt dans nos églises de ceux qui refusent le passe sanitaire, c’est prendre le chemin opposé à la voie du Christ qui n’a pas repoussé les lépreux. Or vous excluez des hommes et des femmes en pleine santé !
Comme c’est étrange, ceux qui refusent la robotisation des français fréquentent bien souvent l’Eglise ancienne.
Je vous rappellerai enfin que lorsque j’ai voulu répandre sur les cheveux du Christ un vase de parfum très onéreux, certains disciples disaient déjà « ce parfum est trop cher. Il faudrait mieux employer cet argent autrement. »
L’encens, le grégorien, l’adoration, l’autel tourné vers l’Orient, l’agenouillement au moment de la communion sont le parfum de l’Eglise et ce parfum plait au Seigneur.
Marie Madeleine depuis la Sainte Baume
Tout arrêter, maintenant !
Prise en charge forcée de votre enfant
La Fraude du Covid 19
Obscures Piqûres
Jeudi 22 juillet : Sainte Marie Madeleine
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Vendredi 2 juillet : Fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie
Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son sein… Tiré de l’Evangile du jour. |
La fête de la Visitation semble d’abord avoir été célébrée en occident par l’ordre franciscain qui la plaça au 2 juillet, jour octave de la fête de saint Jean-Baptiste (qui est au centre de cette fête). Plus tard on l’étendit à l’Église universelle pour demander à Marie la fin du grand schisme d’occident. Mais avant d’être une fête chrétienne, elle est un événement biblique étonnant. |
C’aurait pu être une simple visite… Une visite comme on en fait parfois nos vies, une visite de courtoisie, de charité envers une cousine déjà âgée qui attend un enfant. Mais voilà, Dieu en avait décidé autrement… Quand Marie salua sa cousine, un événement de la grâce se produisit. A travers les mots de bienveillance de Marie, Jésus illuminait saint Jean-Baptiste dans le sein de sa mère. Et Jean-Baptiste se mit lors à danser de joie, et sa mère, Élisabeth, illuminée du Saint-Esprit, comprit tout à coup ce qui venait de se passer. Son Dieu se trouvait devant elle, versant déjà ses grâces à profusion, et sa petite cousine en était la mère glorieuse. Il y avait bien de quoi chanter les merveilles de Dieu ! |
Des siècles après, l’émerveillement d’Elisabeth se continue pour nous ! Ainsi Marie est si puissante sur le Cœur de Dieu ? Ainsi la charité est capable de faire des merveilles ? Ne passons pas à coté de l’amour que nous indique aujourd’hui le Seigneur et qu’Il attend de nous… |
Pratique : une visite par amour pour Dieu. |
Abbé Henri Forestier