Vendredi 23 décembre : De la férie

Ô Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations : Venez nous sauver, Seigneur, notre Dieu Antienne O du 23 décembre

La liturgie du temps avant Noël nous amène une particularité : les grandes antiennes  » O ! « . Chaque jour à Vêpres, depuis le 17 jusqu’au 23 décembre, ceux qui récitent le bréviaire disent une courte phrase (une antienne) qui redit l’émerveillement de l’Église devant la venue de l’Enfant-Dieu. O Emmanuel… ! O Sagesse… ! O Adonaï… ! Il y a une antienne différente chaque jour mais commençant toujours pas le « O » de l’admiration…
Avons nous bien conservé notre admiration devant le Seigneur ? Voilà quelques années, j’enseignais la foi à un jeune issu d’une famille athée et d’un quartier difficile, et qui se préparait pourtant au baptême. Un jour qu’il était éprouvé, il me dit que depuis qu’il se préparait au baptême, tout allait mal dans sa vie ! Avant il vivait comme il voulait, maintenant il devait faire des efforts contre ses défauts. Son « amie », n’acceptant pas son chemin de foi, l’avait quitté. Il devait encore subir l’incompréhension voire l’hostilité de son milieu professionnel, et les catholiques n’étaient pas toujours fraternels à son égard ! « la totale » comme disent les jeunes aujourd’hui… Je lui demandait alors s’il avait envie de renoncer à son baptême. Immédiatement, il me dit avec conviction : non! et ses yeux exprimaient qu’il n’aurait voulu pour rien au monde abandonner la vérité qu’il avait entrevue, ni renoncer à l’émerveillement qui était le sien devant l’amour du Seigneur pour lui… A l’approche de Noël, l’esprit d’émerveillement nous gagne. Ce n’est pas tant les cadeaux et les décorations qui sont importants, c’est plutôt la famille, les amis, le sentiment qu’une vraie douceur peut exister dans nos vies. Accueillir cet émerveillement, c’est accueillir le sourire de l’Enfant-Jésus qui se pose sur l’humanité !

Pratique : Prions aujourd’hui pour tous les membres de la famille, surtout les plus isolés et les plus éprouvés.

Abbé Henri Forestier

Lire sous les sapins avec Anne Brassié

A Noël les livres sont heureux, on pense à eux. Ils sont avec les chocolats et les marrons glacés les cadeaux préférés. En voici une sélection qui comblera petits et grands dont vous avez vu les auteurs sur Tvlibertés cette année.

« Terre lucide ». Entretien de Luc Olivier d’Algange avec Philippe Barthelet. Editions de L’Harmattan. Ces écrivains œuvrent au réenchantement du monde par le sacré, la foi, l’art, l’amour et la beauté. Très beau livre.

« Petits éloges de l’ailleurs ». Articles de Jean Raspail réunis par Philippe Hemsen. Editions Albin Michel.  Pour la joie de retrouver notre grand écrivain.

« Les derniers croisés », Brigitte Lundi. Editions Dutan. Roman très prenant dont l’idée a été donnée à l’auteur par Jean Raspail. Des officiers  poursuivent des terroristes islamistes,  auteurs d’un sacrilège dans un village africain. Ces officiers seront poursuivis en justice…

« Râ Rale », Bernard Gantois. Editions de Chiré. Une  fable anti écolo très signifiante.

« Guerre », Céline. Editions Gallimard. Dernier manuscrit de Céline retrouvé, ce roman permet de clouer le bec aux va-t-en guerre. Non la guerre n’est pas jolie et ce livre n’est pas à mettre dans toutes les mains. Mais Céline est là tout entier.

« Le hussard et le cadavre de l’île d’Yeu », Thierry Bouclier. Editions Auda Isarn. Enquête dangereuse d’une fille sur la mort de son père. Prenant, intelligent et riche de références littéraires.

« Cinq portraits », Jean de Viguerie. Editions Via Romana. Colbert Montesquieu, Chénier etc., vus par un esprit brillant à la plume merveilleuse.

« Louis de Frotté, La Normandie du Roi », Morgan Lazartigues. Editions La Chouette de Vendée. Un jeune noble d’une droiture exceptionnelle dont la vie nous est racontée avec grande finesse et exactitude. Beaucoup de citations.

« Le chouan oublié ? » Charles Venant, Editions Le lys et le lin. Ce jeune historien amateur  ressuscite le maire d’une petite ville, chouan au début de sa vie qui déposa les armes pour ne pas provoquer plus de morts. Il fut donc détesté par les deux camps.

« Chaque chose belle  en son temps », Père Jean François Thomas, SJ. L’histoire d’une famille et de la souffrance de son chef devant un monde qui se défait. Très belle méditation.

Livres sur l’art 

« La Disparition de Paris », Didier Rykner. Les Belles Lettres. Le fondateur de la Tribune de l’Art décrit les dégâts effroyables de la mairie de Paris.

« L’art caché, les dissidents de l’art contemporain  et l’Imposture de l’art contemporain » d’Aude de Kerros enfin en livre de poche chez Eyrolles. Pour comprendre de façon lumineuse les petits trafics du grand commerce d’art contant pour rien !

Livres religieux

« Les grandes hérésies », l’Eglise dans la tourmente, Hilaire Belloc, traduction Benjamin Ferrando. Editions Artège. L’auteur présente quelques unes des grandes hérésies, explique pourquoi elles ne pouvaient durer. Avant le catholicisme, barbarie, esclavage et  meurtres d’enfants, après le catholicisme barbarie, esclavage et meurtres d’enfants. Livre extrêmement roboratif, les hérésies s’effondrent d’elles mêmes par un géant des lettres anglaise qui n’a jamais fait de concession au mensonge.

« Les petites vies de saints de Mauricette Vial-Andru », en une quinzaine de pages, l’auteur nous conte la vie d’un saint de France. Editions Saint Jude. Vous pouvez entendre huit d’entre elles sur le blog annebrassie.fr , rubrique Légende dorée.

« Sainte Rita, dernier espoir des causes perdues », Marie Allain. Editions Via Romana. Merveilleuse biographie d’une sainte qui a subi le pire, a tout remis en Dieu et a réconcilié son village déchiré entre guelfes et gibelins. L’auteur sait parler des joies charnelles de la sainte comme des œuvres d’art qui la représentent. Beau livre qui fait du bien lui aussi.

« Les mystères de la vie du Christ », l’œuvre splendide d’enluminure d’Eric Morteuil d’après le Livre de Kells. Si nous voulons qu’une chose dure, faisons la belle, pas efficace, disait Nicolas Gomez Davila.

Réédition par le Monastère du Barroux du précis  d’histoire des moines et des moniales qui commence en Orient, rédigé en 1956 par Dom Patrice Cousin. Ou l’histoire de la fondation de l’Europe…

« Le prophétisme politique et ecclésial de Jeanne d’Arc », Abbé Jacques Olivier. Editions du Cerf.  Thèse de doctorat lumineuse sur la mission de Jeanne d’intervenir  dans la querelle dynastique et contre une certaine église.

« La force de dire non », Vincent Morch. Editions Salvator. Thomas More, Franz Jägerstätter et John Bradbrurne ont dit non jusqu à en mourir.

« Tu ne voteras point », Olivier Rouot. XB éditeur. L’auteur abstentionniste révèle le hiatus croissant qui sépare les électeurs de leurs élus et rappelle quelques principes intangibles de l’église ancienne.

Livres politiques

« Le petit monde de Léon Daudet » présenté par Philippe Champion. Editions d’Action Française. Florilège de souvenirs pour le 80ème anniversaire de sa mort. Deux beaux esprits insolents, deux belles plumes pour le prix d’une ! Plus une préface d’Anne Brassié.

« Charles Maurras. Du félibrige au nationalisme intégral »,  Philippe Champion. Editions d’Action Française. La question est celle du bien commun : « Oui ou non l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? » Très, très éclairant.

« Jacques Bainville, La sagesse politique d’un gentilhomme des lettres », Editions d’Action Française. Cette biographie de Gérard Bedel est un modèle du genre comme tous les travaux de ce grand historien.

« La tragédie du Maréchal », Jacques Boncompain. Muller éditions. Second volume de l’auteur sur le duel De Gaulle, Le Maréchal. D’après des archives inédites. Et moi dans tout ça, disait De Gaulle devant un choix engageant le sort de la France, qu’est ce que je deviens ?  La vérité est souvent moins belle que la légende.

« Imposture et trahison », Jean Michel Vernochet. Editions Dualpha. Récits des certains faits précis de politique actuelle pour débusquer la propagande et résister. La plume de chroniqueur est belle et savante.

« Et la Prusse cessa d’exister », Jean Luc Ancely… L’auteur jette sur l’histoire des relations franco prussiennes et l’écrasement de la Prusse, un regard nouveau très précis, nous prenant à témoin. Très agréable à lire.

« Saint Louis », Philippe de Villiers. Editions Albin Michel. Portrait d’un grand roi dont il faut rappeler l’interdiction de la spéculation sur les matières premières, les denrées alimentaires  et  la surproduction.

« Erdogan ou la haine de l’Occident », Laurent Arthur du Plessis. Editions JC Godefroy. Très rigoureux portrait du président turc si habile à tromper notre stupide Europe. Belle plume, lui aussi.

Et aussi

Elisabeth Sombart, la grande pianiste, fondatrice de Résonance. Cd disponibles sur son site, resonnance.org, en particulier Berceuses qui réunit des morceaux d’une douceur bienfaisante.

Une revue, enfin, l’Antipress, fondée par le grand romancier Slobodan Despot, revue percutante, originale sur le monde comme il ne va pas. Sur papier ou sur internet.

 

Souce : https://www.annebrassie.fr/livres-en-fete-2022/#more-7055

Le 3 mai 2020, Terre et Famille publiait : Covid19, l’ultime assaut contre notre souveraineté ?

Après notre monnaie et nos frontières, notre système immunitaire, notre ultime protection, est la victime des globalisateurs sans scrupule.

Petit rappel de faits et informations au sujet de la crise « sanitaire » en cours:
– De plus en plus de médecins et professeurs parlent du Covid19 comme d’une simple grippe (Pr Raoult, Dr Trotta et bien d’autres) ;
– Selon ces mêmes médecins, l’épidémie diminue et disparaitra spontanément, le vaccin est donc inutile ;
– Des traitements peu coûteux existent contre cette pathologie ;
– Les principales victimes sont : Les personnes âgées et les personnes fragiles.

Question : pourquoi devrions-nous tous craindre ce banal virus au point d’assigner à résidence la moitié de la planète ? Ce virus cacherait-il autre chose ?
Cacherait-il par exemple une impérieuse nécessité de :
– relancer le système financier au bord de l’asphyxie (la fonction « RESET » passant par une nécessaire phase d’arrêt !),
– contrôler des populations toujours plus rétives face à la spoliation de leurs biens et libertés,
– continuer pour quelques-uns, à s’enrichir toujours plus et toujours impunément…

Depuis la fin de l’année 2019, nous assistons parallèlement aux déploiements des antennes 5G, au lancement des satellites d’Elon Musk, à la banqueroute sourde des banques… et à l’inflation de la peur face à l’ennemi, le terrible Covid19 ! Coïncidence ?
De Bill Gates et ses vaccins fabriqués dans les laboratoires dont il est actionnaire, à Elon Musk et ses constellations de satellites à faible altitude pour que partout tous puissent rejoindre le « Net » (filet, en français !), à Mark Zuckerberg (Face Book), Steve Jobs (Apple), Jeff Bezos (Amazon), …la terre et l’espace sont privatisés. Quelques fortunes ont planté leurs griffes dans la médecine, la communication, la distribution, l’énergie… ils se partagent la Création !

Par les vaccins nous recevrons des agents stérilisants, des germes de maladies au long cours et une puce, moyen de rester visible pour la « matrice » démoniaque qui préside momentanément à ce monde. Avec la 5G, tous les vaccinés deviendront de petites antennes relais et tout sera sous-contrôle ou ne sera pas. Les satellites de SpaceX, nous rendront le ciel inaccessible… à l’observation, tant ils seront nombreux (42 000 satellites prévus). Le monde sera encagé.

Pour que nous acceptions cette domination toujours plus prégnante et coercitive, ils nous ont promis que nous serions « comme des Dieux » et nous les avons crus ! Nous avons consommé leurs promesses, leurs produits jusqu’à nous en rendre dépendants, esclaves et malades. Maintenant, nous commençons à comprendre que nous sommes tout nus dans le désert, confinés, isolés, chassés de nos vies.

Ces biotechnologies et technologies de l’information nous affaiblissent, nous empoisonnent chimiquement et par rayonnements électromagnétiques. Un organisme normalement constitué répond à toute agression en fabriquant des moyens d’alerte et de défense.
Les tests de dépistage proposés aujourd’hui ne mesurent que cette réaction de nos organismes et ne peuvent, à eux seuls, permettre d’analyser la nature de l’agression. Or, nos systèmes immunitaires sollicités abusivement par la chimie, les drogues et les rayonnements deviennent sujet à toutes sortes de défaillances et de disfonctionnements.

Nous sommes en train de mourir par où nous avons péché. Il nous faut réagir vite et refuser de continuer à jouer leur jeu de dément.

Quelle peur peut être assez forte pour que nous acceptions cet emprisonnement ? La peur du gendarme, le conformisme, l’instinct grégaire ne pourraient suffire à nous asservir aussi brutalement et « ils » le savent. Mais nous avons peur de la mort et cette peur de la mort sera leur arme de destruction massive. Or le monde qu’ils fabriquent sera bien pire que la mort car il sera sans espérance, sans Ciel. Trépasser c’est passer au-delà, c’est vivre pour toujours. « N’ayons pas peur » du combat et reprenons possession de nos vies pour nous et ceux qui viennent !

Stéphanie Bignon