Le mot du curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Se voiler les yeux ! Voilà ce que cet homme riche a fait !
Que c’est terrible de se voiler les yeux, de ne pas chercher la vérité, de ne pas aimer la lumière mais de préférer vivre dans son petit train train sans véritable but, sans véritable joie. De ne pas chercher à voir plus loin que le bout de son nez.
Oui, l’homme riche de l’Évangile a eu des petits plaisirs, bien passagers cependant. Il vit pour l’éternité dans la souffrance. Quel manque de réalisme, quel manque d’intelligence.
Le riche n’a pas de nom dans cette parabole, il peut être chacun d’entre nous !…
Demandons au Seigneur de pouvoir ouvrir les yeux. De ne pas vivre dans l’obscurité de nos péchés, de ne pas nous laisser envahir pas le repliement sur nous-mêmes. Mais de nous laisser toucher, de nous laisser attendrir par celui qui a besoin de nous et qui est à notre porte.

Je note ici deux sortes de pauvreté :

Ceux qui sont victimes d’idéologies ou du pouvoir des hommes :
Il faut lutter contre les esclavages modernes manigancés par le démon et tout faire pour les détruire. Les hommes sont souvent de pauvres victimes. La personne idéologisée ou oppressée est toujours à prendre en compte, sans nous lasser. Il est vital pour elle de lui permettre de connaître le vrai.
Tout Homme a le droit à la Vérité.
Il est bon d’éclairer les victimes, tout faire pour leur redonner leur dignité dans la vérité, sans faut semblant, même si parfois cela peut être difficile à dire, ou même à détecter. C’est pour cela que la recherche de la vérité doit être incessante.
La vérité nous rend libres !

Mais il y a aussi des pauvres, qui le sont devenus, sans avoir été victimes d’idéologies, comme celui qui se retrouve au chômage malgré lui, celui qui tombe gravement malade, ou accusé faussement…

Ce que le Seigneur reproche au riche dans cette parabole, c’est de ne rien avoir fait, de n’avoir même pas regardé le pauvre. Il ne s’était pas rendu compte qu’il était là, à sa porte. Il ne connaissait même pas son prénom : Lazare.

Connaissons-nous le prénom d’une personne qui a besoin de nous ?
Que faisons-nous pour cette personne ?

Saint Vincent de Paul disait à un de ses fils spirituels qui allait être curé : « la première chose à faire dans la paroisse où tu iras, c’est d’aller voir le pauvre près de chez toi, c’est Lui que tu dois servir. »

Le curé

Le mot du Curé

Chères paroissiennes et Chers paroissiens

En ce début d’année scolaire, notre vie quotidienne reprend avec ses nombreuses activités, avec le train-train habituel…
Les tensions peuvent réapparaître avec le rythme de la vie qui n’est pas de tout repos.
Il y a une chose que nul ne peut nous ravir : c’est la Paix !
Oui le Seigneur nous dit : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jn 14,27). Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne, voilà un élément qui est très important. Nous n’avons pas à chercher la paix dans l’esprit du monde, mais bien en la vie dans l’Esprit- Saint. Voilà le secret de la paix !
Alors comment faire ?
Rapprochons ce texte à une parole de l’exode 14,14 : « Le Seigneur combattra pour vous, vous n’aurez rien à faire »
Jésus nous dit aussi : « ne vous préoccupez pas de ce que vous aurez à dire, l’Esprit Saint parlera en vous » (Mt 10,19)
Voilà des paroles qui nous donne le sens de comment nous avons à vivre les situations de nos journées. Ne laissons personne, ni aucun événement ravir notre paix. Car l’Esprit-Saint est en nous et nous permet de vivre chaque instant sur le Cœur du Père en qui il n’y a que la paix en plénitude. Choisissons que rien ne nous ébranle : si une personne nous blesse ou nous agace, ne laissons pas entrer en nous agacement, rancœur, violence, peur.
Disons ce que nous avons à dire dans la paix, ou taisons-nous. Car bien des fois il vaut mieux se taire pour pouvoir réfléchir à cette situation afin de pouvoir répondre paisiblement.
Envoyons l’Esprit-Saint sur la personne en la bénissant : « Seigneur je te bénis pour X. Je te la confie et te demande de la guider dans la vérité, lui donner ton Amour et ta Paix ! ».
Il est bon de réagir comme cela même si ce que nous avons vécu est profondément injuste.
En posant un tel acte nous faisons barrage au démon qui serait trop content de nous troubler, de nous agacer, de nous faire ressasser les événements.
Si nous nous agaçons en ruminant, nous ne nous occupons plus de Dieu, nous perdons du temps et nous laissons les différents venins infernaux entrer dans notre cœur : vengeance, peur, angoisse, haine, rivalité…
Ce n’est pas nous qui changerons les autres mais bien le Seigneur. Alors ne nous mettons pas à la place de Dieu, laissons le faire. Cependant engageons-nous fermement dans la prière pour les personnes qui nous blessent volontairement ou involontairement.
Cette détermination de vivre dans la Paix, nous plonge dans une intimité profonde avec le Seigneur. Car nous ne nous occupons plus des ténèbres mais de Dieu. Alors Dieu peut s’occuper Lui-même de nous, quelle grâce !
Ce choix de vie nous permet de grandir dans la joie et l’intimité avec le Seigneur.

Sainte semaine dans la Paix de Dieu,

Le Curé

Pour la rentrée, repos dominical obligatoire !

Dans Var matin un abbé de Toulon défend la nécessité du repos le dimanche lors d’une messe du 15Août.

Gloria in excelsis Deo et in terra pax hominibus bonae voluntatis. Psaume en français: Gloire à Dieu, au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
La messe fut extraordinaire – comprenez en latin – jeudi matin dans l’église SaintPie X de Toulon, pour célébrer la fête chrétienne de Marie.
Une messe jalonnée de chants, et le plus souvent dans une langue ancienne, si ce n’est l’homélie du jour « en langue vernaculaire », sourit un fidèle. Étonnamment, en ce jeudi 15 août, le propos s’est focalisé sur la Vierge Marie et le travail du dimanche.
Selon le récit de l’abbé qui menait l’office, Marie n’était-elle pas « apparue en 1873 près de Montpellier à un vigneron, qui travaillait sa terre un dimanche, plutôt que d’aller à la messe »?

Ce que « sape » la République

Pendant son prêche, l’abbé Stéphane Morin s’est porté sur un terrain sociétal, en questionnant « la France laïque et républicaine qui respecte encore le 15 août [par un jour férié], mais sape de plus en plus ouvertement le repos dominical, sous prétexte de développement économique. Ce développement est présenté comme la finalité absolue de notre société matérialiste, et la finalité de notre existence », critique-t-il.
Pour l’homme d’Église, « le respect du dimanche ne dépend pas du respect d’une croyance, mais est lié à un repos, car nous sommes fatigables. Nous sommes ramenés à notre condition de créature ».
En plus que d’être une journée dédiée au culte, le dimanche est un enjeu spirituel que le prêtre n’a pas hésité à confronter à des questions sociales.

« Syndicats ou Gilets jaunes l’ont compris »

L’abbé a ainsi cité « des mouvements aussi divers que des syndicats, la CGT etc., ou des Gilets jaunes, [qui] l’ont compris, intuitivement, même sans se référer, bien sûr, à des principes chrétiens ». Le refus du travail le dimanche ne figure pas a priori comme une revendication majeure des « gilets jaunes ». Qu’importe.
L’abbé poursuit: « Tous ces pauvres gens essaient de se révolter, de résister, de façon différente, face à une société matérialiste, de plus en plus oppressive. Ils sentent que quelque chose ne va pas, qu’ils soient chrétien ou pas ».
En conclusion, « Notre-Dame a veillé à nous rappeler cette exigence du dimanche ».

Revenant sur le chemin de la liturgie traditionnelle, dont cette paroisse
toulonnaise est l’une des représentantes, l’abbé Morin a développé le concept chrétien du dimanche, comme « le premier jour de la semaine, celui qui sera mon repos, et pour lequel la messe est mon premier devoir ».

L’ancien rite

Puis, les chants en latin et en français ont de nouveau rempli l’espace de la vaste nef carrée de l’église Saint-Pie X, dans le quartier de La Rode. Environ quatrevingts fidèles assistaient au premier office.
Le lieu est animé par la congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie, d’origine allemande, mais les messes en latin s’inscrivent dans les pas des Missionnaires de la miséricorde, communauté fondée à Toulon en 2005, qui se présente comme « attachée à l’ancien rite ». Les religieux qui ont officié sont restés majoritairement tournés vers l’autel et la Croix, dos aux fidèles.
À la sortie de la messe pourtant, personne ne voit de particularité à cette façon de célébrer l’office.

« La messe est la messe »

Le vicaire père Dominik la qualifie de « très priante et très profonde ». Une paroissienne se hâte sur son chemin et assure que « quelle que soit sa forme, la messe est la messe. Et la messe est dite ».
Est-elle comprise? Grégoire assure que oui. Le père de deux jeunes enfants, qui vient ici en famille chaque dimanche, apprécie « le missel en français et en latin, qui permet de suivre et même d’approfondir le sens du geste du prêtre ».
L’église s’est vidée, en même temps que d’autres fidèles entraient. Pour un deuxième office, en français.

Var matin, mis à jour le 16/08/2019 à 08:15 Publié le 16/08/2019 à 08:15