Avons-nous bien compris ? par Stéphanie Bignon

Parce que Dieu n’a plus de raison d’être dans la société civile nous devons croire en la science.

Et parce que la science a forcément raison les vaccins sont indispensables, ils sont les nouveaux sacrements sans lesquels la vie (éternelle) ne peut être possible.

Nous avons décrété obsolète les Hospices de Beaune et tous les hôtels Dieu pour les remplacer par une médecine à la solde d’une industrie pharmaceutique sans vergogne. Les crucifix sont sortis des dispensaires et Pfizer, entre autres laboratoires, y règne en maître.

Avons-nous gagné au change ? Depuis que la pétrochimie et les biotechnologies se sont arrogées de force le domaine médical ne sommes-nous pas plus allergiques, plus dépressifs, plus cancéreux, plus chroniquement fatigués et l’espérance de vie ne décline-t-elle pas ? N’avons-nous pas franchi les dernières limites d’une humanité en régression sénile, redevenue adolescente et ingrate elle est poussée à l’autodestruction.

Nous remarquerons que les sacrements de l’Eglise catholique ne sont pas obligatoires pour vivre librement en ce monde, alors que les injections expérimentales, elles, pourraient le devenir définitivement si nous n’y prenions garde !

Mais je suis rassurée quand je constate la fervente assiduité de mes frères chrétiens dans les grands rassemblements estivaux, ces grandes embrassades et ces touchants baisers de paix…

Sans doute, se sentent ils en paix après avoir confessé leur participation passive ou active à l’ostracisation d’un proche pour cause de cas contact ou de non-injection. Sans doute, se sentent ils en paix après avoir confessé avoir accepté la fermeture des églises, les funérailles réduites à peau de chagrin, les vieux oubliés et les enfants maltraités par des mesures aussi stupides que criminelles… ?

Qui d’entre nous sera le premier à retomber dans le chaudron diabolique de la prochaine vague d’hystérie collective ? Les baisers de paix vont-ils de nouveau se transformer en dispositifs anti-sociaux. Au prochain froncement de sourcil de la clique au pouvoir, combien resterons-nous suffisamment enracinés dans la foi pour ne jamais repousser notre frère ? Qui aura compris que la vraie charité n’est pas d’accueillir n’importe qui venant du bout du monde pourvu qu’il ne dorme pas dans votre salon mais, d’être sans condition, toujours prêts à accuellir ses proches.

La charité n’est ni l’immigration, malheur de l’humanité, ni les injections commerciales. La charité est de désobéir à ce monde quand il nous demande d’enfreindre les lois de Dieu.