Page de garde

 


 Ô Marie…
« Du peuple franc, n’es-tu pas la patronne ? »

Reine du Ciel, Patronne de la France,
Prends en pitié nos cruelles douleurs :
Demande à Dieu de guérir la souffrance
De tout un peuple à ses genoux en pleurs.

Lorsque Clovis, courbant sa tête altière,
Donnait au Christ tout un peuple nouveau,
Déjà ton cœur, ô douce et tendre Mère,
Veillait du Ciel sur la France au berceau.

Du peuple franc n’es-tu pas la patronne ?
Oublieras-tu les vœux de ce grand roi
Qui te disait en t’offrant sa couronne :
« Reine du Ciel, mon royaume est à toi »

Reine du Ciel, ce titre séculaire
Du sol français ne s’effacera pas ;
Il est gravé sur le marbre et la pierre,
Aux flancs noircis du bronze des combats.

On sent le cœur renaître à l’espérance,
Bonne Mère, en invoquant ton nom :
Oui, tu viendras, tu sauveras la France,
Et de Jésus nous aurons le pardon !

Théodore Hersart de La Villemarqué (1815-1895).

terreetfamille@gmail.com

Notre temps par Maurice Bardèche

« Nous avions l’impression qu’une humanité inférieure s’était arrogé le pouvoir parmi les hommes […]. Nous détestions cette intrusion dans nos âmes par mille canaux qui diffusaient une nourriture abjecte […]. Le monde mercantile nous habillait de force par ses guenilles. Insensiblement, les hommes s’engourdissaient sous l’effet de ce poison répandu en musique, ils devenaient ce qu’on leur disait d’être. Nous avions l’impression de vivre dans un pays occupé […]. »
— Maurice Bardèche, Sparte et les Sudistes (1969)