Avons-nous le droit de priver délibérément notre église de ses saints et de son porte-cierges, de surcroît un vendredi soir de chapelet, en plein mois de Consécration à Marie ? C’est ce qu’un groupe de croyants a découvert dans une petite église de Saône et Loire ce mois de mai 2019.
Des gens et leur grossièreté
Les futurs mariés et leurs familles ont jugé opportun, pour préparer leur cérémonie, d’enlever les statues, dont Notre Dame de Lourdes, saint Joseph, saint curé d’Ars… ces statues trônaient autour des marches de l’autel. Les mariés entendent ainsi utiliser l’église pour recevoir LE sacrement mais choisissent leur décorum : parce qu’il fallait ne rien regarder autour ? Ne voir que les époux et les jolis bouquets déposés pour transformer l’endroit en simple salle des fêtes ?
Comment cautionner cela ?
Les autorités du lieu se sont-elles manifestées ? Aucunement, mondanités obligent ! Aucune excuse n’est recevable alors que le discernement devrait rester premier, ainsi que veille et garde, par prudence. Si personne ne protège le trésor de l’Eglise, que les voix des plus simples s’élèvent alors !
Nous avons le devoir de dénoncer ces offenses. Les églises de nos villages n’incitent pas à leur fréquentation quand elles sont froides, poussiéreuses, abîmées, avec des bancs cassés. Quelques croyants et élus responsables font ce travail d’entretien et de sauvegarde de nos clochers et voici en retour comment s’exprime la gratitude des « gens bien » : indifférence et mépris.
Prions Notre Dame et son VRAI chemin de foi.
Une petite voix