« La foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (Jc 2, 14-18)
« Si, parmi vous, il existe des divisions, ce n’est plus le repas du Seigneur que
vous prenez » (1 Co 11, 17-26.33)
Chers sœurs et frères bien-aimés,
Notre cher saint François de Sales nous enseigne :
« Vous êtes bien saoulé des contentements mondains, ce n’est pas merveille si les délices spirituelles vous sont en dégoût : les colombes déjà saoulées, trouvent amères les cerises.
Notre Seigneur nous dit en Saint Luc 1,53 : « il a rempli de biens, les affamés, et les riches, il les a laissés vides ». Ceux qui sont riches des plaisirs mondains ne sont pas capables de spirituels. »
Ne nous trompons pas entre la vraie joie de rencontrer des amis, de vivre avec eux des moments profonds qui nous ressourcent, et les rencontres et le bavardage mondain qui ne servent à rien et qui mentent même à notre âme. Car celle-ci se croie nourrie par une ou plusieurs rencontres et en fait elle se vide et se blesse de futilités.
Le résultat en est que petit à petit notre âme se dessèche et meurt à petit feu. Une âme qui est morte, cela ne se découvre pas tout de suite. Mais au fur et à mesure, on ne trouve plus de vraies joies, tout nous semble fade, même les personnes que l’on aime le plus ne nous intéressent plus, nos activités favorites ne nous attirent plus.
Bien souvent, il est bon pour cela de re-fortifier notre vie de foi en nous appliquant à nous confesser, à faire des actes d’adoration plusieurs fois par jour, à lire la Bible, à adorer, à prendre des petits moments de silence avec Dieu en méditant ou en adorant le Saint Sacrement, en priant le chapelet…
Bref en plongeant dans la vie trinitaire. C’est la vie en Dieu qui soigne notre âme. Et comme c’est notre âme qui donne vie à notre corps, ne la laissons pas se dessécher. Prenons-en soin.
Ne nous laissons pas séduire par les plaisirs futiles, illusion pour notre personne. Vivons le réalisme de nos rencontres avec profondeur et en cherchant toujours à les vivre en Dieu. Alors Lui saura nous ouvrir des portes pour chercher à devenir ensemble des saints.
Mes chers sœurs et frères bien-aimés,
vivons dans la vérité de l’Évangile. Merveilleuse semaine à vous.
Le Curé