À qui profite le crime ? Par Stéphanie Bignon

Pour rappel : la DNC (dermatose nodulaire contagieuse) est une maladie infectieuse qui touche les bovins et les buffles. Elle n’est pas transmissible à l’homme et est bénigne (0.2% de mortalité).

Dans le Doubs, pourtant, plus de 80 bovins vaccinés contre la DNC ont été éliminés début décembre 2025, soit 28 jours après l’injection !

La préfecture nous dit que les bêtes étaient infectées avant l’injection vaccinale… doit on la croire ?

Si cela est exact, alors nous vaccinons en pleine épidémie !? Est-ce acceptable ?

Peut on imaginer que les injections aient contaminé les bestiaux ?

Aucune réflexion n’est autorisée par les pouvoirs publics. Pourquoi cette tension insupportable pour une maladie bénigne et dont le vecteur unique sont les insectes piqueurs, rares en hiver ? Nous aurions donc le temps de réfléchir tranquillement pour le bien des paysans, de leurs animaux… et des consommateurs. La vie mérite de prendre son temps, d’observer, de soigner à tâtons, d’aimer.

Pourquoi cette tension, cette militarisation de la santé sinon pour sidérer les populations ? Nous sommes encore une fois les victimes d’un HOLD UP !

L’éradication des paysans de France est l’un des objectifs de « Maastricht » et de « Lisbonne » à travers le MERCOSUR. Bientôt, si nous ne réagissons pas, nous n’aurons que la possibilité de manger de la viande de bêtes mal traitées, saturées de vaccins, d’hormones, d’antibiotiques et venues d’outre Atlantique à grand renfort de transport maritime ! Où est la cohérence écologique ? D’aucun objectera que nos produits sont devenus trop chers et que nous devons accepter cette mise en concurrence… Nous sommes « chers » parce que nous respectons toutes les règles de qualité mais surtout parce que nous sommes accablés de taxes, de normes, de règlementations toujours plus invasives. S’il n’y a aucune cohérence écologique, il y a bien, en revanche, une cohérence idéologique.

Par ailleurs, la ministre de l’Agriculture, pour protéger les gros exportateurs, nous dit que la vaccination au niveau national n’est pas souhaitable. La France, en effet, ne veut pas perdre son label d’« indemne à la DNC » (ce que la vaccination lui ferait perdre !?). En outre, nous observons que les fermes aux « mille vaches » ne sont pas touchées… ? Donc, pour les petits paysans la solution autoritaire est l’abattage ou bien la vaccination et l’abattage, comme vu précédemment dans le Doubs. Voudrait-on en urgence éliminer ces paysans indispensables à notre écosystème pour laisser le champ libre aux « usines à vaches » qui ne voient jamais le soleil ?

Si les paysans vaccinent, non seulement ils n’ont aucune garantie de ne pas avoir à subir l’abattage total, mais en plus ils se pénalisent à l’exportation et sur le marché local car les consommateurs ne soutiendront pas ceux qui les empoisonnent !