Le 20 mai 2017 Jérôme Laronze était assassiné par deux gendarmes qui « n’avaient pas reçu l’ordre de ne pas tirer ». Ce paysan de Cluny fut la première victime d’un assaut final contre la France, lancé par la finance internationale avec l’élection de leur pion en chef. Le 7 mai 2017, un Président de la Chose publique française totalement piloté commençait à remplir sa mission d’anéantissement.
Ce triste personnage est l’aboutissement de 234 ans de mépris de la nature et de la nature humaine. Avant les philosophes et leur révolution de 1789, le réel n’était pas contestable et l’idéologie n’était encore qu’un mauvais génie contenu dans sa lampe. Une des lois fondamentales du régime qui suivra l’ancien est l’inversion du sens des mots et l’emprise de l’irréel, de l’utopie sur le réel.
Alors, pour que nous évitions la folie collective à laquelle on nous pousse, il nous faut remettre les choses à l’endroit. Et pour commencer, les « Lumières » n’auraient-elle pas été plutôt des absorbeurs de lumière, des trous noirs, un horizon des évènements, un point de non-retour, une espèce de nouveau péché originel qui nous a tous souillés et dont il faut chaque jour combattre en nous et à l’extérieur de nous les effets mortifères.
La démocratie, les droits de l’homme sont le pur produit de cette absence de lumière. Si je dois définir ce qu’est l’homme c’est que je l’ai oublié ou que je veux le plier à ma volonté. Quel cerveau suffisamment malade d’orgueil a pu imaginer pouvoir définir l’homme et ses droits ? Se lancer dans cet exercice ne pouvait qu’aboutir à la réduction de l’homme à la volonté du définisseur ! De libres créés à l’image de Dieu, nous devenions les esclaves de l’Autre. Nous sommes passés de l’intangibilité au définissable, de l’éternité à la Mort.
La démocratie est l’application de ce programme tout entier contenu dans les droits de l’homme. Les droits de l’homme sont les toxines, la démocratie la maladie. Instabilité, poussées de fièvre, asthénie, hyper activité, trouble de la mémoire et de l’identité, pulsions suicidaires… sont les symptômes de cette très grave infection des peuples.
Non, ni la démocratie, ni les droits de l’homme ne sont en danger au contraire. L’utopie est à son paroxysme. Nous nous redéfinissons sans cesse : Suis-je un homme ou une femme, suis-je française, qu’est ce qu’être français, européen, abuser des petits enfants est il un crime, chercher l’ivresse, l’extase par le biais de substances stupéfiantes ne serait-il pas une des expressions de cette belle liberté de l’homme enfin débarrassé de Dieu ?
En un mot, chers amis, il me semble urgent de chasser de nous ces vilaines toxines qui perdurent même chez les plus réfractaires d’entre nous à travers de mauvais reflexes comme se lamenter sur l’état de la démocratie, du climat ou du contrat social ou encore le non-respect des droits de l’homme !
Pour guérir de cette maladie, de cette lèpre qui défigure l’humanité et la Création, il faut d’abord arrêter de prendre du poison et s’en remettre à la Providence. Notre devoir n’est pas d’élire un chef mais de défendre en nous cette dignité qui rendrait toute tyrannie impossible.