Conférence à Briant sur l’épopée des Cristeros par Mauricette Vial-Andru

Samedi 13 juillet 2019 à 18h30
Salle communale de Briant

L’épopée des Cristeros ou « la gigantesque Vendée mexicaine »
Par Mauricette Vial-Andru

18h30, l’histoire des Cristeros racontée en image pour petits et grands à travers la vie de José Luis, un héros de 14 ans.

19h00, apéritif dinatoire autour des petits plats que chacun voudra bien apporter.

20h00, conférence pour les « grands » et jeux pour les « petits ». Mauricette Vial-Andru appuyée de documents d’archives nous fera découvrir l’histoire méconnue des Cristeros.

21h00, dédicaces, notre conférencière signera ses livres.

Mauricette VIAL-ANDRU est enseignante au collège, avant de s’engager comme directrice éditoriale dans une maison d’édition scolaire pendant dix ans. Elle commence à écrire en 1989 pour la jeunesse et participe à deux collections : Les Petits Pâtres (7/10 ans) et Les Sentinelles (10/13 ans), écrit de petits romans historiques, publie deux romans des aventures de Paul et Marie aux éditions Elor ainsi qu’une Sainte Radegonde et un Bertrand du Guesclin aux éditions Les petits Chouans (Chiré).
Avec les éditions Saint Jude, depuis 2012, elle raconte les saints dans une collection d’histoires à lire aux enfants avant de s’endormir, intitulée la Légende dorée des enfants …Puis elle crée la collection Il était une fois (Biographies de grands saints), la collection La bonne Nouvelle (les Missions des Apôtres).
Après un voyage en 2016 sur les traces de la Cristiada dans le Centre du Mexique, notre auteur crée la collection VIVE LE CHRIST ROI qui retrace l’épopée des Cristeros.

Pas d’inscription et participation libre. Nos conférences sont filmées et disponibles sur notre site terre-et-famille.fr.

« La guerre au Rwanda, 25 ans après » par le colonel Jacques Hogard

Le Colonel Jacques Hogard, commandant du Groupement de Légion Étrangère lors de l’opération Turquoise en 1994, nous aide à vraiment comprendre la guerre au Rwanda et le rôle tenu par l’armée française. Dans un deuxième temps, notre conférencier, engagé également dans la guerre au Kosovo, compare les deux conflits.

Ancien parachutiste de la Légion Étrangère, officier de la Légion d’honneur et officier national de l’Ordre du Mérite, le colonel Jacques Hogard est aussi l’auteur de :
Les larmes de l’Honneur : 60 jours dans la tourmente du Rwanda, Hugo et Compagnie, 2005,
L’Europe est morte à Pristina – Guerre au Kosovo (printemps-été 1999), Hugo et Compagnie, 2014.

 

Vincent Lambert est prisonnier et c’est bien là tout le problème, Monsieur le président !

Retirez le garde devant sa porte et laissez sa famille l’embrasser et l’emmener où bon lui semblera, la vie ne vous appartient pas !
Si Vincent Lambert meurt seul dans sa chambre d’hôpital, privé du secours d’un prêtre, nous aurons atteint un niveau jamais égalé de perversité et d’inhumanité et tous ceux qui auront accepté sans réagir porteront une responsabilité qui les détruira à leur tour …

Appelons massivement :
Elysée : 01 42 92 81 00
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE REIMS standard : 03 26 78 78 78

Ecrivons :
Dr SANCHEZ : vsanchez@chu-reims.fr

 

Stéphanie Bignon

Le 20 mai 2019

Méconnaissance, impiété ou blasphème ?

Avons-nous le droit de priver délibérément notre église de ses saints et de son porte-cierges, de surcroît un vendredi soir de chapelet, en plein mois de Consécration à Marie ? C’est ce qu’un groupe de croyants a découvert dans une petite église de Saône et Loire ce mois de mai 2019.

Des gens et leur grossièreté

Les futurs mariés et leurs familles ont jugé opportun, pour préparer leur cérémonie, d’enlever les statues, dont Notre Dame de Lourdes, saint Joseph, saint curé d’Ars… ces statues trônaient autour des marches de l’autel. Les mariés entendent ainsi utiliser l’église pour recevoir LE sacrement mais choisissent leur décorum : parce qu’il fallait ne rien regarder autour ? Ne voir que les époux et les jolis bouquets déposés pour transformer l’endroit en simple salle des fêtes ?

Comment cautionner cela ?

Les autorités du lieu se sont-elles manifestées ? Aucunement,  mondanités obligent ! Aucune excuse n’est recevable alors que le discernement devrait rester premier, ainsi que veille et garde, par prudence. Si personne ne protège le trésor de l’Eglise, que les voix des plus simples s’élèvent alors !

Nous avons le devoir de dénoncer ces offenses. Les églises de nos villages n’incitent pas à leur fréquentation quand elles sont froides, poussiéreuses, abîmées, avec des bancs cassés. Quelques croyants et élus responsables font ce travail d’entretien et de sauvegarde de nos clochers et voici en retour comment s’exprime la gratitude des « gens bien » : indifférence et mépris.

Prions Notre Dame et son VRAI chemin de foi.

Une petite voix

Le mot du curé

Octave de Pâques

Le temps s’arrête,
Huit jours sont comme un seul,
C’est jour de fête :
Nous ne sommes plus jamais seuls

…Il est ressuscité…

Il est là !
Auprès de nous.
Nous sommes créés pour cela,
Au Ciel et ici-bas : notre Tout.

…ne passons pas à côté…

Éternellement, en sa présence
Dans nos joies,
Dans nos souffrances,
Dans nos désarrois.

…Il nous porte…

Combattons avec ardeur.
Ne perdons pas l’Espérance.

Soyons avec Lui vainqueur.
Confions-Lui notre France.

…Sans Lui, point de fécondité…

Pays bienheureux.
Pays béni et choyé,
De la très sainte Mère de Dieu.
Pays aimé.

…Éveilles-toi…

Tous dans les cieux,
Jubilant et glorifiant,
Tous sur la terre la Joie dans les yeux,
Prosternés, à genoux et bondissant

…En sa présence…

Aimons-Le,
Sans nous arrêter.
Servons-Le,
Remplis de charité.

Conquérons les cœurs les plus endurcis…

Avec sa grâce, car tout vient de LUI…

Le Curé

Vincent Lambert

 

Image Médias-Presse.Info

 

« J’en appelle à toutes les mères ! »

« Le Conseil d’Etat vient de confirmer le jugement du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne conduisant à l’euthanasie de Vincent Lambert.
C’est le pire dénouement possible pour Vincent, pour ses parents, les frères et sœurs qui le soutiennent, pour ses amis et les 110 000 soutiens du comité, mais aussi pour les milliers de patients qui vivent en France dans le même état pauci-relationnel que Vincent » (comité de soutien Vincent Lambert).

Un enfant de France est condamné à mourir de soif pour avoir eu l’audace de survivre à un accident de la circulation.
Les droits de l’homme, le féminisme battent leur plein et pourtant la condamnation à mort d’un handicapé est légalement actée !
Les droits de l’homme qui se prend pour Dieu et qui décide de la vie et de la mort d’innocents, le féminisme qui fait des femmes des porteuses de matraque pour faire respecter la loi et en découdre avec le peuple en situation de survie, quelle misère !
Antigone, au secours ! Toi qui braves le droit jusqu’à la mort pour le respect d’une sépulture, nous, 2000 ans après la Révélation, nous ne trouvons plus assez de femmes pour défendre la vie ! La vraie féminité c’est l’inconditionnel amour de la vie, l’impérieuse nécessité de nourrir, de protéger envers et contre toutes contingences. La vraie féminité c’est l’indiscipline viscérale face au légalisme aveugle ou mal intentionné !
Notre Dame, Notre Mère brule et Vincent Lambert est condamné à mort, nous sommes au bord de l’abîme. Le Christ a déjà gagné certes, mais nos âmes seront-elles sauvées si nous laissons ce crime se réaliser sans réagir ?

Stéphanie Bignon
Avril 2019

Soutenons Vincent Lambert

 

 

 

 

 

 

 

Consolation

Eloge de la cathédrale

Je crois qu’ il nous serait impossible de vivre

dans cette ville de grisaille et de givre

si nous ne pouvions pas chaque soir un instant,

dans ton recueillement ogival et constant,

consoler nos douleurs, O seule Cathédrale !

Sans toi, parmi les vents de froidure sépulcrale

il nous faudrait traîner nos lourds péchés charnels

comme des vagabonds tristement éternels.

Sans toi, le long des murs et des ruelles torses

il nous faudrait errer sans espoir et sans forces,

comme des condamnés qui ne souriront plus.

Loué soit à jamais le Seigneur des Elus

qui fit germer au coeur des hommes sans reproche

cette inspiration d’angéliser la roche !

Loués soient à jamais ces hommes embrasés

qui surent revêtir de silences bronzés

d’ombrages infinis, de chantantes lumières

le Mystère Divin des Vérités premières !

Claude Duboscq

Source : le blog d’Anne Brassié, http://annebrassie.fr/

Sri Lanka, Véronique Lévy le 23 avril

 

Au moins 207 morts et 450 blessés, les enfants faisaient leur première communion. Si beaucoup de communiqués de presse évitent de prononcer le mot chrétien, les pierres, elles, hurleront ! Avant de s’effondrer l’une sur l’autre recouvrant vos fausses pudeurs, vos prudences de lâches, vos consensus, vos mondanités et votre indifférence.
Et il n’y aura plus personne pour pleurer. Oserez vous encore ignorer l’Eglise souffrante, l’Eglise persécutée, mutilée, incendiée, martyrisée? Préfèrerez vous toujours ne parler que de celle infiltrée par les agents des sociétés secrètes qui corrompent certaines de ses élites mais ne fragiliseront jamais Sa sainteté; car elle la reçoit du Christ! Et rien, personne, ni la mort, ni l’enfer de votre haine ne l’emporteront sur elle… sur son Espérance, debout comme Marie au pied de la Croix… Debout comme le Ressuscité au matin de Pâques, au Jardin de l’image retrouvée de notre humanité. Bénie en Son Visage. Eternel.
Et Jésus répondit à l’homme: « ta fille n’est pas morte, elle dort… Moi Je suis la résurrection et la Vie. Crois tu cela? … Celui qui mange Ma Chair et boit Mon Sang ne mourra jamais. « 

Le glaive de la Colombe

 

             “Ne pleurez pas sur moi mais sur vous et vos enfants”

Qu’il soit accidentel ou criminel, l’incendie de Notre-Dame de Paris fut, si ce n’est voulu, du moins permis par Dieu. Compte tenu du calendrier liturgique, le parallèle de ce drame avec la Passion du Christ est évident et ne peut que nous rappeler à la prière et à la pénitence. En effet, le Seigneur ne change pas et l’Ecriture sainte nous enseigne qu’Il laisse profaner ou détruire Son temple lorsque Son peuple oublie ou s’enorgueillit des bienfaits qu’Il lui a Seul et gratuitement prodigués.

Aussi patient soit-Il, le Bon Dieu pouvait-Il rester indifférent à l’exploitation mercantile d’un sanctuaire édifié à Sa gloire et à celle de Sa Mère, par un Etat spoliateur toujours plus ouvertement hostile à Sa loi ? Pouvait-Il davantage supporter le manque d’abandon à la Providence voire la vénalité de Son clergé rechignant à retenir le flot de touristes le temps de célébrer la Sainte Messe ? Et comment ne pouvait-Il pas châtier ce Paris, ville mondiale plus que capitale nationale, plus soucieux du regard de l’étranger que des souffrances de son pays devenu « périphérique » ? Un Paris narcissique s’étant tout naturellement reconnu en « Jupiter »[1] adhérant ainsi, plus ou moins consciemment, à la liquidation programmée de la France.

Il ne faut en effet pas se leurrer : Macron, Hidalgo et consorts ne pleurent sur Notre-Dame de Paris que pour la manne touristique qu’elle suscite. Quatorze millions de touristes qui ne viendront plus consommer aussi largement à Paris si on ne restaure pas la cathédrale dans les meilleurs délais. Et l’échéance fixée est par elle-même éloquente : cinq ans, juste le temps qui nous sépare des Jeux Olympiques et de leurs retombées économiques supposées. De même ne faut-il pas s’étonner que les Pinault, Arnault et autres Bettencourt se soient immédiatement disputé la première place des mécènes de la cathédrale : ils savent combien leur image est liée à celle de Paris, le Paris du Bon Marché [2], non celui du trottoir d’en face au 140 rue du Bac [3].

Le traitement médiatique de l’événement s’inscrit dans cette même stratégie où les marchands du temple espèrent communiquer leur désarroi à la France entière, en vue de soutirer [4] quelques compensations pécuniaires au bas peuple. Car enfin, aussi douloureux que soit le spectacle de la cathédrale de Paris en flammes, au nom de quoi celle-ci deviendrait-elle brusquement la mère de toutes les cathédrales et églises de France ? L’image de la France ne se résume pas, contrairement à ce que l’on a pu entendre ces derniers jours, à trois monuments parisiens : le Louvre, Notre-Dame et la tour Eiffel [5] . Chartres notamment, par ses dimensions, son programme iconographique et sa collection de vitraux est bien aussi belle que la cathédrale de Paris. Et que dire de celles d’Amiens, de Metz, de Bourges, de Strasbourg ou d’Albi, comme d’un sanctuaire aussi emblématique que le Mont Saint-Michel ? On m’objectera que Notre-Dame de Paris fut également le témoin de grands événements de l’histoire de France, ce qui est parfaitement exact, mais le sacre des rois à Reims vaut bien celui de Napoléon Ier. Le reste n’est que littérature…

Avec l’incendie de sa cathédrale, la ville mondiale est rappelée à la dure réalité : depuis des années l’héritage catholique de la « France périphérique » est abandonné, vandalisé, voire détruit dans l’indifférence quasi-générale des puissants qui nous gouvernent depuis une capitale devenue le « village Potemkine » du tourisme culturel français. Touché moins au coeur qu’au portefeuille, Paris voit désormais exposées en pleine lumière ses prostitutions, reflets des misères de son pays.

Pour beaucoup, la chute de la flèche de Notre-Dame sonna comme un avertissement. En cette Semaine sainte, on ne pouvait penser qu’à celui du Christ aux femmes se lamentant sur son sort : « Ne pleurez pas sur moi mais sur vous et vos enfants ! » (Luc, XXIII, 28). A l’image de la cathédrale de Paris, la France apostate est assaillie jusqu’en son coeur par les flammes de l’enfer et menace de s’effondrer. Ses séducteurs d’hier la vendent aujourd’hui au plus offrant mais elle n’est probablement pas encore tombée assez bas pour implorer le secours du Seigneur.

Celui-ci vient pourtant lui manifester Sa sollicitude dans l’épreuve, l’exhortant à Le suivre dans Sa Passion jusqu’à la Croix victorieuse. Comment interpréter autrement l’étonnant spectacle de cette croix d’or souverainement dressée au milieu des décombres noircis, dominant l’autel du Voeu également épargné par les flammes ? Telle doit être aux yeux de Dieu la spécificité toute spirituelle de Notre-Dame de Paris : c’est en son sein que la France fut solennellement consacrée à la Sainte Vierge. Telle est la seule voie de restauration de notre pays signifiée par l’incendie de la cathédrale, car « si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs ; si le Seigneur ne garde la cité, en vain veille celui qui la garde » (Ps. CXXVI, 1).

L’abbé

https://leglaivedelacolombe.fr/

 

[1] Au second tour des Présidentielles 2017, E. Macron remporta avec 78,72% des voix les sept départements de la région Ile-de-France et les 20 arrondissements de Paris (où il culmina à 89,68%) qui lui avait déjà donné au premier tour son meilleur score de tous les départements français. Quatre des cinq départements « les plus Macron » se situaient alors en Ile-de-France (Paris, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis).
[2] BFM TV (17 avril 2019), Emmanuel Le Chypre (éditorialiste BFM Business) dans BFM Story à 17h18 : « Evidemment qu’il y a un calcul intéressé derrière ces dons. Le calcul c’est de dire aujourd’hui un événement a ému le monde entier : s’associer à la reconstruction – vous avez des clients, des consommateurs qui cherchent du sens, qui veulent de la valeur – quelque part c’est valorisant. Et même vos salariés, ils veulent bosser dans une entreprise qui donne du sens à ce qui est fait »
[3] Adresse de la chapelle de la Médaille miraculeuse, lieu d’apparitions de la Sainte Vierge à sainte Catherine Labouré en 1830
[4] Soutirer : « obtenir quelque chose de quelqu’un par une adroite insistance » (Larousse)
[5] BFM TV (17 avril 2019), Juan Branco dans BFM Story à 17h19 : « Il y a trois bâtiments en France qui nous incarnent : c’est le Louvre, c’est Notre-Dame et disons la tour Eiffel ».