
Jeudi 22 juillet : Sainte Marie Madeleine

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Vendredi 2 juillet : Fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie

| Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son sein… Tiré de l’Evangile du jour. |
| La fête de la Visitation semble d’abord avoir été célébrée en occident par l’ordre franciscain qui la plaça au 2 juillet, jour octave de la fête de saint Jean-Baptiste (qui est au centre de cette fête). Plus tard on l’étendit à l’Église universelle pour demander à Marie la fin du grand schisme d’occident. Mais avant d’être une fête chrétienne, elle est un événement biblique étonnant. |
| C’aurait pu être une simple visite… Une visite comme on en fait parfois nos vies, une visite de courtoisie, de charité envers une cousine déjà âgée qui attend un enfant. Mais voilà, Dieu en avait décidé autrement… Quand Marie salua sa cousine, un événement de la grâce se produisit. A travers les mots de bienveillance de Marie, Jésus illuminait saint Jean-Baptiste dans le sein de sa mère. Et Jean-Baptiste se mit lors à danser de joie, et sa mère, Élisabeth, illuminée du Saint-Esprit, comprit tout à coup ce qui venait de se passer. Son Dieu se trouvait devant elle, versant déjà ses grâces à profusion, et sa petite cousine en était la mère glorieuse. Il y avait bien de quoi chanter les merveilles de Dieu ! |
| Des siècles après, l’émerveillement d’Elisabeth se continue pour nous ! Ainsi Marie est si puissante sur le Cœur de Dieu ? Ainsi la charité est capable de faire des merveilles ? Ne passons pas à coté de l’amour que nous indique aujourd’hui le Seigneur et qu’Il attend de nous… |
| Pratique : une visite par amour pour Dieu. |
Abbé Henri Forestier
Sainte Opportune de Montreuil
Journal de bord d’une française en Italie, épisode 4.

Catastrophe vaccinale à venir !! Explications.
« Si on accepte l’identité numérique, ça sera trop tard »
« Si on accepte l’identité numérique, ça sera trop tard » – YouTube
Philippe Guillemant , ingénieur physicien français diplomé de l’Ecole Centrale Paris.
« Les vaccins contre le Covid 19 sont des machines à tuer »
Vendredi 4 juin : Saint François Caracciolo

| François Carraciolo, qui s’appela d’abord Ascanio Carraciolo, naquit dans les Abruzzes. |
| Il fait partie de ces saints qui pratiquèrent dés l’enfance une profonde vie chrétienne très édifiante. Il participa à la fondation d’un nouvel ordre: les clercs réguliers mineurs. Ce mouvement était un fruit de la contre réforme catholique qui cherchait un profond renouveau dans l’Eglise à la suite du Concile de Trente. Dans cet ordre on faisait le vœu de ne pas rechercher de dignités ecclésiastiques. Saint François vécut d’ailleurs lui-même cette promesse en refusant au Pape Paul V tous les honneurs dont celui-ci voulait le combler. L’ordre devait aussi s’adonner à l’adoration nocturne de la Sainte Eucharistie, et là encore saint François Carraciolo était le premier à donner l’exemple en veillant volontiers toute la nuit. En faisant sa profession solennelle Ascanio prit le nom de François et devint, deux ans après, le supérieur de son ordre, et il travailla de toutes ses forces à son développement. A l’âge de 44 ans il eût la révélation de sa mort prochaine qui arriva en 1608, la veille de la fête du Corps du Christ. Il fut enterré à Naples, au berceau de son ordre. |
| Le saint Curé d’Ars avait changé sa paroisse en rappelant à tous les habitants que le Seigneur vivait au milieu d’eux dans le tabernacle… Saint François Carraciolo, à sa manière, voulait le rappeler aussi à tous. Et nous, en sommes nous vraiment conscients ? |
| Pourquoi alors toutes ces église vides de priants ? Pourquoi le Seigneur est-il laissé si souvent seul ? N’en portons-nous pas notre part de responsabilité ? |
| Pratique: Un moment d’adoration (même bref) auprès du Seigneur dans l’Eucharistie. |
Abbé Henri Forestier
Pas de Pays sans paysans !

La première médecine est l’alimentation et donc notre bonne relation à la terre. C’est une évidence si on se laisse aller à penser, à relier les faits entre eux, à sortir des cases, des classes, des grilles, des courbes pour respirer, pour prendre le large !
Renouons les fils du temps, retrouvons l’indispensable et incontournable dépendance de tous les domaines entre eux, réutilisons nos cerveaux et remontons un peu dans l’actualité.
Il y a 50 ans les paysans déversaient des chars de fumier devant les préfectures pour exprimer leur colère mais aussi pour avertir l’opinion publique, ceux qu’ils nourrissaient. Et puis rien, ou presque, les paysans ont commencé à mourir ou à survivre en mutant en industriels de la terre, endettés et défigurés dans leur vocation.
Accablés par les banques et l’administration, ils ont commencé à se pendre aux fourches de leur tracteur dans l’indifférence quasi générale et quand ils renâclent, ils sont assassinés à l’instar de Jérôme Laronze, petit agriculteur de Saône-et-Loire tué en mai 2017 de deux balles dans le dos par les gendarmes aux ordres.
Aux paysans, le système a vendu du tout chimique et de l’hyper mécanisation allant jusqu’au robot de traite par exemple. La vache ne voit plus le paysan. Une machine s’occupe de tout et le paysan/industriel gagne du temps libre pour s’occuper de sa famille, pour les loisirs… Les loisirs sont une douce façon de nous faire admettre notre inutilité, notre obsolescence. « Occupez-vous de votre famille (que par ailleurs nous détruisons), allez au cinéma, nous, banquiers apatrides, nous nous occupons de tout pour votre bien ».
Le plan, diaboliquement intelligent, nous a maquillé l’asservissement en liberté et en bien être. Le paysan est maintenant endetté et inutile tout comme le médecin qui est remplacé par des algorithmes. Le diagnostic et les prescriptions de votre médecins de famille ne comptent plus dans ce « nouveau monde » et aujourd’hui les algorithmes ont décidé que nous étions tous malades. La santé et la liberté s’achètent en pharmacie ! Avec symptômes ou sans, notre identité sera bientôt réduite à notre marquage par « Big Pharma ».
Malade ! Oui nous le sommes devenus et d’abord de « mal bouffe » mais aussi de sédentarité, de virtuel, de fracture entre la Création et nous et entre nous.
Malade, « complètement malade », nos cerveaux à qui il faudrait de l’oxygène, nos corps qui auraient besoin d’exercices élevant l’âme et de tendresse fraternelle ne trouvent que bâillons et chaines pour tout remède.
« Le travail des hommes » c’est d’abord le travail de la terre, celui qui donne du pain, du vin et notre vraie place, notre vraie posture à la fois verticale et courbée sur l’ouvrage. Pas de pays sans paysans et pas de vrais paysans sans le retour fracassant et imminant du réel !
Stéphanie Bignon


