Républicains, Démocrates ou Trump… Républicains, socialistes ou Le Pen… Quelle étrange gémellité entre le contexte électoral nord-américain et français ! Les campagnes seraient elles organisées par les mêmes agences de communication de part et d’autre de l’Atlantique ?
Le peuple américain réagit fortement face à son expropriation par les grandes banques, de tous les domaines économique, politique, culturel…. Il faut donc lui donner un os à ronger, lui donner l’impression qu’il existe encore à travers la contestation portée par Trump. Le côté brutal et exubérant du candidat new yorkais permet aussi de discrédité les contestataires et de mépriser leur message. Abcès de fixation, identification et repérage, contrôle et manipulation, voilà qui est savamment mis au point par des professionnels de la « com. » au service des grands architectes du monde post moderne. Admirable et détestable mécanique destinée à guider le peuple sans qu’il ne s’en étonne.
Qui peut encore croire que le résultat de ces élections américaines ou françaises soit l’expression de notre liberté ? Voter pour les grands partis ou pour la contestation nous donne l’illusion du choix et notre participation à cette supercherie régénère le système. De plus, en pratiquant le vote réactionnaire, nous procurons un point dur contre lequel cette nébuleuse molle peut grandir… c’est un comble !
Par ailleurs, accepter l’idée de voter pour le « moins mauvais candidat », c’est accepter d’agir à contre cœur, c’est accepter librement la servitude.
Dans un système totalitaire, simplement brutal, la liberté nous est retirée contre notre volonté et notre culpabilité est hors de cause. Dans un système totalitaire mou, la liberté nous est retirée avec notre assentiment, les conséquences sur nos âmes sont effroyables : nous monnayons notre liberté contre le confort, la tranquillité ou la reconnaissance ! Nous sommes au sommet de la corruption de notre société à travers ce renoncement à l’exercice de notre liberté, ce mépris pour le plus précieux cadeau de Dieu. Nous assistons, en fait, à un suicide intellectuel et spirituel collectif… « C’est ainsi que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres ou esclaves, se laissent marquer de la marque de la bête » (Apocalypse 13 16).
Le langage peut tromper mais les faits ne le peuvent pas : nous pouvons tous constater en France, que nous avortons 600 enfants par jour, assistons à 500 suicides de paysans par an, à un chômage galopant et une déstructuration permanente de notre pays (Armée, justice, communes, médecine, enseignement, industrie…). Les beaux parleurs de tous bords, conscients ou utilisés par le système, sont le sucre dans le piège à mouches. Attention, il n’est plus permis de laisser capturer nos volontés !
Pénétrer le système en pensant le convertir reviendrait à se croire capable de sauver la Grande Babylone de l’apocalypse et ce n’est pas dans nos compétences. Pour sauver nos âmes et le reste, il faut en sortir à toutes jambes ! Chesterton dans “Outline of sanity » littéralement en français, «Les grandes lignes de la santé mentale » (connu en France sous le titre « Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste… ») recommande, pour guérir, de commencer par arrêter de prendre du poison.
La liberté détachée de Dieu promue par les philosophes des Lumières nous a donné cette démocratie-républicaine et, elle est ce poison…
Stéphanie Bignon, Terre et Famille le 31/03/2016
Alors on fait quoi ?
Tout cela, on le sait bien. Cela s’appelle la ploutocratie. Une fois que le constat est fait, que fait-on ? On renverse la démocratie pour installer une monarchie ? On remplit de force nos églises en rendant la messe du dimanche obligatoire ? On s’isole dans les bois avec notre rosaire ?
Question ouverte.
La démocratie n’est pas la racine du mal. Nous subissons une démocratie dévoyée, qui cache une oligarchie, qui sert de blanc-seing au régime républicain d’essence totalitaire et criminelle que l’on nous a imposé. Elle nous est brandie chaque matin jusqu’à l’écœurement et donnée comme un hochet.
L’Ancien Régime était démocratique.
L’autorité en haut, la démocratie en bas (au sein des villages, villes, corporations… ).
A la France, il faut un roi et des institutions similaires au régime de la Confédération Helvétique.
Tant que les Français se plaindront de leur sort tout en continuant à se proclamer républicains, ils continueront à souffrir et finiront par disparaître… et c’est ce que veulent ces gens qui prétendent nous gouverner et ne pensent qu’à nous effacer, à défaut de pouvoir nous diluer dans le grand chaudron mondialiste du métissage obligatoire et de l’esclavage du plus grand nombre, à la botte de quelques uns.
Personne n’ose mettre un nom sur ces ordures qui tuent tous les peuples.Dieu a créé tous les hommes égaux, mais au 21ième siècle il y a encore un peuple qui se croit au dessus des autres, voilà le problème et il dure depuis 4000 ans !
@Martel
Mais ce peuple existe-t-il réellement ?
Pas sur si l’on en croit le livre de l’historien Shlomo Sand, sur l’invention de ce peuple.
Oui!je repond la meme chose » on fait quoi? »personnellement, je decroche de plus en plus de cette societe (tout en faisant partie du systeme par la force des choses!) mais je reste optimiste, l' »autre monde »le monde spirituel existe, ce royaume de psycho-matiere! Bon j’arrête
la, on va penser que je suis dingue!
Je pense que la solution vient d’en bas, de la terre nourricière . Regardez autour de vous toutes les initiatives anti système qui se développent. Elles sont basées sur la solidarité. Les choses s’organisent petit à petit et ça s’accélère! Sortons de ce système pour retrouver notre liberté et il s’écroulera tout seul. Il y a plein de choses à faire et il existe des solutions.
N’oublions pas que « l’union fait la force ». Même si nous ne suivons pas le même chemin, nous pouvons agir ensemble si nous allons dans la même direction.
Et je citerais pour conclure Desmond Tutu « Faites le bien, par petits bouts, là où vous êtes, car ce sont tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés qui transforment le monde »
La démocratie est un exercice fatiguant car il se heurte aux tentations de libertés totale et illusoires . Ce faisant , elle crée les condition de sa propre insatisfaction , puis de de son rejet . Car l’homme plus que de liberté , a besoin d’une assise sur laquelle il peut cultiver sa propre liberté , celle qu’il s’accorde par ses actes .
Pas de parfum de liberté sans contrainte , pas de petits bonheur sans devoir , pas d’apprentissage sans traumatisme .
Or , c’est tout le contraire qui est mis en œuvre . La fuite de l’effort ,du traumatisme et du mérite n’est pas un progrès , elle emmène notre culture droit dans le mur .
Seule la terre et ses promesses de vie , de patience et d’humilté offre une sérénité qui nous a tous quittés.