Le mot du Curé

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)
« Le prince des rois de la terre a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu »
(Ap 1, 5-8)

Dieu qui se fait tout petit

Celui-ci désire venir dans nos cœurs pour les transformer.
Pour cela, il est bon de tout Lui donner, de Lui faire confiance et de plonger dans son Cœur par les mains de la Sainte Vierge Marie.

Prier de tout notre cœur pour le respect de la vie, c’est aussi laisser le Seigneur venir guérir nos âmes et nos corps et nous redonner le sens profond de notre vie.
Pendant le temps de l’avent, il y a une grâce particulière afin de laisser la sainte famille nous redonner la vie intérieure, en la laissant prendre en nous tous ce qui est vieux, malade et meurtri.

Se laisser faire et aimer par celui qui est LA VIE. Acceptons de devenir comme des petits enfants. Acceptons de faire confiance à notre Seigneur en tout et pour tout. C’est Lui qui nous conduit, nous aime, nous donne la vie et la Vie éternelle. La paix du cœur se reçoit de Dieu mais dépend de notre abandon en Lui.

Le Seigneur ne désire pas nos richesses. Il désire que nous lui offrions là où nous avons mal pour vivre en nous, nous restaurer et nous aider à porter nos blessures.
Alors, ses blessures qui nous font si mal deviendront sources de vie pour nous et pour ceux qui nous entourent. Car « c’est par ses blessures que nous sommes sauvés » (Isaïe 53,5).
En Lui présentant nos blessures, il vient nous donner la vie. Que la blessure soit spirituelle, physiologique ou psychique. Il vient nous visiter et nous aimer là où nous n’en pouvons plus.
Alors, prenons le temps, de présenter au Seigneur nos blessures, notre monde malade, les crimes contre la vie, les actes contre l’Amour.
Nous ne pouvons pas rester indifférent aux plus petits et aux plus faibles qui n’ont pas le droit à la parole et qui sont rejetés par notre monde moderne.
Unissons nos prières, mobilisons-nous pour que chaque être soit respecté, aimé et conduit à la Lumière dans l’amour.

Soyons des témoins de la vie et de la joie en Dieu,

Le Curé

Le mot du Curé

« Écoute, Israël : Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur » (Dt 6, 2-6)
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Tu aimeras ton prochain » (Mc 12, 28b-34)
« Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient
ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33)

La Sainteté

Il y a des hommes tout remplis de lumière.
D’autres sont rayonnants de charité.
Cependant la sainteté,
mêle les deux à part entière.

L’Amour de Dieu, source de vie,
conduit petits et grands,
dans des printemps,
débordants de Lui.

Mendiant,
aimant,
priant,
à chaque instant,

Le fou de Dieu,
cherche à allumer,
dans le cœur embrumé,
ce Feu si merveilleux,

il vient de Lui,
sans s’arrêter.
Toutes scories Il brûlerait,
si nous ne vivions que pour Lui.

Alors n’hésitons plus :
là est le bonheur,
là est notre honneur,
la sainteté n’est pas un surplus !

Elle est LA VIE,
et notre vie.

Belle est sainte semaine pleine de grâces,

Le Curé

 

Le mot du Curé

« À côté de la sagesse, j’ai tenu pour rien la richesse » (Sg 7, 7-11)

« Vends ce que tu as et suis-moi » (Mc 10, 17-30)

Chères paroissiennes et Chers paroissiens,

Continuons nos méditations avec saint François de Sales :
« Vous savez que lorsque le lac est bien calme et que les vents n’agitent point ses eaux, le ciel en une nuit bien sereine, y est si bien représenté avec les étoiles, que regardant en bas il semble que l’on voit la même beauté du ciel :
De même, quand notre âme est bien tranquille et que les vents ne sont point superflus, qu’il n’y a pas d’inégalité ni d’inconstance d’esprit, que rien ne la trouble ni l’inquiète, elle est fort capable de porter en elle l’image de Notre Seigneur.
Mais quand elle est troublée, inquiétée et agitée de diverses bourrasques, nous ne sommes nullement capable de représenter la belle et très aimable image de Notre Seigneur crucifié, ni la diversité de ses excellentes vertus. »

Pour vivre de la belle image de Notre Seigneur Jésus-Christ crucifié, il faut tout faire pour tenir notre âme égale et tranquille.

Saint François nous parle de la « belle » image de Jésus crucifié, car elle est rebutante en tant que telle, horrible de souffrance et d’abandon des Hommes. Mais elle est si belle surnaturellement ! Car c’est par ses souffrances que nous sommes sauvés.
C’est là qu’Il tue le mal et le péché, c’est par sa mort qu’Il tue la mort. Et par sa
résurrection, Il nous donne la vie éternelle dans la gloire.
Qu’il est doux alors de contempler la passion de Notre Seigneur si bon et si fou d’amour pour nous.

Prenons du temps pour contempler le Seigneur sur une croix ou représentons- nous cette croix avec le Christ en esprit pour Le laisser nous enseigner les Merveilles de son Amour.
Par la contemplation, nous permettons de passer de la connaissance intellectuelle de ce mystère à la connaissance du cœur de ce mystère. Ainsi nous pouvons le vivre de mieux en mieux et nous laisser transformer par la grâce.

Soyons des icônes de son amour, laissons le Christ refléter cet amour dans nos vies. « Seigneur fait briller sur nous ton visage et nous serons sauvés. » (Ps 80,4)

Belle est sainte semaine pleine de grâces,

Le Curé

Le mot du Curé

« La foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (Jc 2, 14-18)

« Si, parmi vous, il existe des divisions, ce n’est plus le repas du Seigneur que
vous prenez » (1 Co 11, 17-26.33)

Chers sœurs et frères bien-aimés,

Notre cher saint François de Sales nous enseigne :
« Vous êtes bien saoulé des contentements mondains, ce n’est pas merveille si les délices spirituelles vous sont en dégoût : les colombes déjà saoulées, trouvent amères les cerises.
Notre Seigneur nous dit en Saint Luc 1,53 : « il a rempli de biens, les affamés, et les riches, il les a laissés vides ». Ceux qui sont riches des plaisirs mondains ne sont pas capables de spirituels. »

Ne nous trompons pas entre la vraie joie de rencontrer des amis, de vivre avec eux des moments profonds qui nous ressourcent, et les rencontres et le bavardage mondain qui ne servent à rien et qui mentent même à notre âme. Car celle-ci se croie nourrie par une ou plusieurs rencontres et en fait elle se vide et se blesse de futilités.

Le résultat en est que petit à petit notre âme se dessèche et meurt à petit feu. Une âme qui est morte, cela ne se découvre pas tout de suite. Mais au fur et à mesure, on ne trouve plus de vraies joies, tout nous semble fade, même les personnes que l’on aime le plus ne nous intéressent plus, nos activités favorites ne nous attirent plus.

Bien souvent, il est bon pour cela de re-fortifier notre vie de foi en nous appliquant à nous confesser, à faire des actes d’adoration plusieurs fois par jour, à lire la Bible, à adorer, à prendre des petits moments de silence avec Dieu en méditant ou en adorant le Saint Sacrement, en priant le chapelet…

Bref en plongeant dans la vie trinitaire. C’est la vie en Dieu qui soigne notre âme. Et comme c’est notre âme qui donne vie à notre corps, ne la laissons pas se dessécher. Prenons-en soin.

Ne nous laissons pas séduire par les plaisirs futiles, illusion pour notre personne. Vivons le réalisme de nos rencontres avec profondeur et en cherchant toujours à les vivre en Dieu. Alors Lui saura nous ouvrir des portes pour chercher à devenir ensemble des saints.

Mes chers sœurs et frères bien-aimés,
vivons dans la vérité de l’Évangile. Merveilleuse semaine à vous.

Le Curé

Le mot du Curé

 

« Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne… vous garderez les commandements
du Seigneur » (Dt 4, 1-2.6-8)

« Mettez la Parole en pratique » (Jc 1, 17-18.21b-22.27)

Chères paroissiennes et chers paroissiens,

En ce début d’année scolaire, je vous propose de méditer avec saint François de Sales. Saint François de Sales prend quelques exemples avec la nature pour nous aider à vivre de la grâce de Dieu dans le quotidien de nos journées :

« Les autruches ne volent jamais ; les poules volent souvent, bassement et rarement ; mais les aigles, les colombes et les hirondelles volent souvent, vitement et hautement. Ainsi les pécheurs ne volent point en Dieu, mais font toutes leurs courses en la terre et pour la terre ; les gens de bien qui n’ont pas encore atteint la dévotion volent en Dieu par leurs bonnes actions, mais rarement, lentement et pesamment ; les personnes dévotes volent en Dieu fréquemment, promptement et hautement. »

Combien il est précieux de vivre en Dieu, de nous rassasier en Dieu, de ne chercher que Dieu. Comme l’aigle au regard perçant volant au zénith, la colombe au cœur pur, l’hirondelle si agile.
Alors, nous atteignons des sommets de proximité en Dieu et nos vies prennent de la hauteur : regard perçant, cœur pur et agilité par l’Esprit Saint.

Nos actes de tous les jours ont un sens nouveau :
Ils sont habités de Dieu, puisque nous l’invitons à tout vivre avec nous.

Saint début d’année scolaire pleine de Dieu…

Le Curé

Le mot du Curé

 

 

Comme la nature est belle !

Tout semble toujours renaître. Nous avons l’impression que nous connaissons ce qui va arriver et, en effet, on le sait à peu près.

Cependant, chaque fleur est nouvelle car toujours individualisée, chaque arbre donne de nouveaux fruits jamais placés au même endroit, et cela en est de même pour tous les végétaux et animaux.

Dieu aime faire toutes choses nouvelles en gardant les lois de la nature qu’il a posées. 

La naissance d’un petit d’homme est, elle aussi, merveilleuse. On sait ce qu’est un bébé ! Cependant chaque naissance est une merveille et une surprise car Dieu donne une âme spirituelle et individuelle à chacun. Chaque être humain est choyé par LUI, pour lui donner la joie, la paix, l’amour par l’adhésion à Sa personne. En vivant de son Amour.

Quelle joie ! Quelle grâce !

Nous pouvons dire en vérité que chaque personne est unique, elle est aimée par Dieu de manière singulière. Sinon, Il ne lui donnerait pas une âme spécifique qui ne sera en aucun autre corps, qui fait notre individualisation.

Le démon n’est pas créatif : il ne crée pas, il copie, il refait toujours la même chose. Il nous plonge dans la sensiblerie pour nous étourdir, nous faire perdre pied.

Son désir est de détruire, d’écraser, de tuer, de salir, de faire que les personnes s’entre-déchirent.

Il veut faire entrer soit dans la vanité, la gloire humaine, la toute-puissance ou alors dans le désespoir, la peur, l’angoisse, le mépris de soi-même. Ces deux états sont de l’orgueil.

Pour vivre heureux et dans l’Amour, il suffit de suivre le Christ dans sa vie, comme l’a fait la sainte Vierge Marie et tous les saints à sa suite. Jésus est notre modèle en tout et notre joie. Restons centrés sur le Christ et vivons de la force de son Amour et de sa Vérité en tout temps et en tout lieu.

Le Curé

 

 

Poême du curé

Le clocher, le coq et l’enclume.

Le clocher :

présence de Dieu…

Merci cher clocher

de nous donner,

sans vous arrêter

le temps de Dieu sonné.

Chaque jour nous est donné

pour vivre le temps compté,

sans peur car confié

A Dieu tant aimé.

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Le coq : monde paysan fidèle…

Merci cher paysan

de vivre dans l’instant.

En vous fatiguant

nous donnez votre temps.

Alors prenant soin de la nature

entre les bouchures

vous nous procurez nourriture

entre bétail et culture

http://cdn.grid.fotosearch.com/CSP/CSP085/k0851756.jpgL’enclume :

cher artisan merci…

chaque jour fidèlement

vous travaillez constamment,

respectant les éléments

pour améliorer le conditionnent.

Transmis par vos maîtres sages

vos judicieux ouvrages

traversent les âges

votre courage nous encourage.

Très belle semaine dans la Joie de l’Amour infini de Dieu.          

Le Curé

 

mot du curé

L’eau, symbole de l’Esprit

 

            L’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle.C’est une eau toute nouvelle, vivante, et jaillissante, jaillissant pour ceux qui en sont dignes.

Pour quelle raison le don de l’Esprit est-il appelé une « eau » ? C’est parce que l’eau est à la base de tout ; parce que l’eau produit la végétation et la vie ; parce que l’eau descend du ciel sous forme de pluie ; parce qu’en tombant sous une seule forme, elle opère de façon multiforme. Elle est différente dans le palmier, différente dans la vigne, elle se fait toute à tous. Elle n’a qu’une seule manière d’être, et elle n’est pas différente d’elle-même. La pluie ne se transforme pas quand elle descend ici ou là mais, en s’adaptant à la constitution des êtres qui la reçoivent, elle produit en chacun ce qui lui convient.

L’Esprit Saint agit ainsi. Il a beau être un, simple et indivisible, il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté. De même que le bois sec, associé à l’eau, produit des bourgeons, de même l’âme qui vivait dans le péché, mais que la pénitence rend capable de recevoir le Saint-Esprit, porte des fruits de justice. Bien que l’Esprit soit simple, c’est lui, sur l’ordre de Dieu et au nom du Christ, qui anime de nombreuses vertus.                  

Catéchèse de saint Cyrille de Jérusalem sur le Saint-Esprit

Le mot du curé Pâques

Le Seigneur m’a consacré par l’onction, il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle

aux humbles, et leur donner l’huile de joie (Is 61, 1-3a.6a.8b- 9)

Chères sœurs et frères bien aimées de Dieu,

Moment extraordinaire, que nous préparons depuis plusieurs semaines durant le temps du carême pour qu’il soit une merveilleuse fête, la plus belle de l’année : solennité des solennités, la veillée pascale :

Tout commence dans le silence de la nuit, le silence de l’Amour qui accompagne ceux qui aiment. Le feu de Pâques s’élève dehors et illumine les visages de ceux qui sont venus dire leur amour à notre Seigneur. C’est magnifique.

Le feu est béni, on entend les crépitements des flammes pour allumer le cierge pascal : il est le signe de la Victoire de notre Seigneur Jésus sur le mal ; la Passion et la Résurrection ont fait leur œuvre d’amour. Puis le diacre ou le prêtre chante en levant le cierge pascal en le contemplant : « Lumière du Christ », les fidèles répondent « Nous rendons grâce à Dieu ».

Par trois fois en s’avançant vers l’église il recommence. Trinité de chants annonçant la victoire de l’Amour. Puis le cierge pascal est encensé et l’exultet retentit dans l’église où seuls les cierges des fidèles illuminent l’édifice. Ce chant annonce la victoire de Dieu pour nous donner la Vie éternelle, bienheureux ceux qui ont suivi le Christ dans sa Passion tout au long de la semaine, qui ont donné leurs péchés au Christ par la confession, la Joie de Dieu illumine leur cœur, leur regard, leur intelligence, leur corps.

Dieu est victorieux. Il est le Salut de nos vies. Il nous promet par sa résurrection l’entrée dans le Ciel. Le saint Suaire de Turin, les stigmates d’un saint François d’Assise, d’un Padre Pio sont des manifestations qui nous montrent que Dieu existe et qu’Il est vraiment vivant.

Heureux ceux qui acceptent de voir les signes de Dieu et changent de vie, le Seigneur les comble dès cette vie et les prendra dans son Cœur dans la Vie du Ciel.

Puis nous écoutons la parole de Dieu, qui nous retrace toute l’histoire du Salut, merveilleuse fresque biblique nous rappelant combien Dieu prend soin de chacun d’entre nous, et nous élève avec patience.

La liturgie baptismale nous fait exulter de joie, nous prions pour les baptêmes de cette nuit et tous les baptêmes de l’année. Nous sommes aspergés de cette eau qui donne la Vie, quel merveilleuse grâce….

Puis, sommet de notre vie Chrétienne : le prêtre consacre le pain et le vin qui deviennent le précieux Corps et Sang du Christ. Quelle joie de communier à cette vie divine qui s’offre à nous à chaque Eucharistie.

Nous nous plongeons dans le Cœur du Christ débordant d’Amour pour nous. C’est alors que nous pouvons repartir de l’église renouvelés par Dieu. Le Christ est ressuscité ! Cela change nos vies, enlève tous nos soucis, nos peurs, nos angoisses. Confions- nous à Lui vraiment, alors nos vies seront bouleversées. Dieu gouvernera nos existences pour notre Joie. De cet abondon découlera notre paix.

Chers sœurs et frères bien aimés de Dieu, je vous souhaite une merveilleuse fête de Pâques,

Christ est ressuscité

ALLÉLUIA ! ALLÉLUIA !

Le Curé

Le mot du curé

 

 Méditation de St François de Sales

Non, ne vous étonnez de rien ; moquez-vous de ces assauts de notre ennemi […] Ne nous effrayons pas de ses fanfares : il ne saurait faire nul mal, c’est pourquoi il veut au moins nous faire peur, et par cette peur nous inquiéter, et par l’inquiétude nous lasser, et par la lassitude nous faire quitter […]. N’ayons pas de crainte que de Dieu, et encore, une crainte amoureuse ; tenons nos portes bien fermées ; prenons garde à ne pas laisser ruiner les murailles de nos résolutions et vivons en paix. Laissons rôder et virevolter l’ennemi : qu’il enrage de son peu de talent, mais il ne peut rien. Croyez-moi, ma chère Fille, ne vous tourmentez pas pour toutes les suggestions que cet adversaire vous fera. Il faut avoir un peu de patience à souffrir son bruit et son tintamarre aux oreilles de notre cœur ; au bout de là, il ne saurait nous nuire.

Nous sommes faits pour vivre transfigurés. Pas mal non ?… Le carême est fait pour cela : nous transfigurer.

Nous avons souvent peur d’être transfiguré. C’est-à- dire : devenir Lumière de Dieu. Et pourtant : n’est-ce pas là notre vocation ? Devenir Lumière de Dieu ! Car cela va se voir…le pape saint Jean Paul II a dit que notre monde manque de saints témoins de l’Evangile. N’est-ce pas encore plus vrai aujourd‘hui ?

Pour nous laisser transformer par La Lumière, il est évident que nous avons à faire partir toutes les mauvaises herbes de notre jardin intérieur. Et si nous l’avons laissé en friche trop longtemps il y a de grosses touffes d’herbe, des ronces, des orties et toutes sortes de plantes qui font de notre âme un champ de bataille.

En demandant à l’Esprit Saint de nous éclairer sur ce qui n’est pas conforme à l’Évangile, nous pouvons petit à petit avec douceur mais détermination : élaguer, couper, déraciner, nettoyer notre cœur, notre âme, notre intelligence, notre corps de ce qui les embarrasse pour vivre à fond de l’Evangile.

N’ayons pas peur de nous mettre à l’écoute de Dieu- par sa Parole, ses sacrements, les conseils d’amis de Dieu- pour transformer notre vie en une vie pleinement évangélique.

Retroussons-nous les manches pour ne jamais lâcher notre quête de Vie conforme à l’Amour qui nous aime tant.

L’Esprit- Saint travaille avec force et douceur. Soyons dociles, patients et actifs.

Très belle semaine sous le regard d’Amour de Dieu.

Le curé