Méconnaissance, impiété ou blasphème ?

Avons-nous le droit de priver délibérément notre église de ses saints et de son porte-cierges, de surcroît un vendredi soir de chapelet, en plein mois de Consécration à Marie ? C’est ce qu’un groupe de croyants a découvert dans une petite église de Saône et Loire ce mois de mai 2019.

Des gens et leur grossièreté

Les futurs mariés et leurs familles ont jugé opportun, pour préparer leur cérémonie, d’enlever les statues, dont Notre Dame de Lourdes, saint Joseph, saint curé d’Ars… ces statues trônaient autour des marches de l’autel. Les mariés entendent ainsi utiliser l’église pour recevoir LE sacrement mais choisissent leur décorum : parce qu’il fallait ne rien regarder autour ? Ne voir que les époux et les jolis bouquets déposés pour transformer l’endroit en simple salle des fêtes ?

Comment cautionner cela ?

Les autorités du lieu se sont-elles manifestées ? Aucunement,  mondanités obligent ! Aucune excuse n’est recevable alors que le discernement devrait rester premier, ainsi que veille et garde, par prudence. Si personne ne protège le trésor de l’Eglise, que les voix des plus simples s’élèvent alors !

Nous avons le devoir de dénoncer ces offenses. Les églises de nos villages n’incitent pas à leur fréquentation quand elles sont froides, poussiéreuses, abîmées, avec des bancs cassés. Quelques croyants et élus responsables font ce travail d’entretien et de sauvegarde de nos clochers et voici en retour comment s’exprime la gratitude des « gens bien » : indifférence et mépris.

Prions Notre Dame et son VRAI chemin de foi.

Une petite voix

Vincent Lambert

 

Image Médias-Presse.Info

 

« J’en appelle à toutes les mères ! »

« Le Conseil d’Etat vient de confirmer le jugement du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne conduisant à l’euthanasie de Vincent Lambert.
C’est le pire dénouement possible pour Vincent, pour ses parents, les frères et sœurs qui le soutiennent, pour ses amis et les 110 000 soutiens du comité, mais aussi pour les milliers de patients qui vivent en France dans le même état pauci-relationnel que Vincent » (comité de soutien Vincent Lambert).

Un enfant de France est condamné à mourir de soif pour avoir eu l’audace de survivre à un accident de la circulation.
Les droits de l’homme, le féminisme battent leur plein et pourtant la condamnation à mort d’un handicapé est légalement actée !
Les droits de l’homme qui se prend pour Dieu et qui décide de la vie et de la mort d’innocents, le féminisme qui fait des femmes des porteuses de matraque pour faire respecter la loi et en découdre avec le peuple en situation de survie, quelle misère !
Antigone, au secours ! Toi qui braves le droit jusqu’à la mort pour le respect d’une sépulture, nous, 2000 ans après la Révélation, nous ne trouvons plus assez de femmes pour défendre la vie ! La vraie féminité c’est l’inconditionnel amour de la vie, l’impérieuse nécessité de nourrir, de protéger envers et contre toutes contingences. La vraie féminité c’est l’indiscipline viscérale face au légalisme aveugle ou mal intentionné !
Notre Dame, Notre Mère brule et Vincent Lambert est condamné à mort, nous sommes au bord de l’abîme. Le Christ a déjà gagné certes, mais nos âmes seront-elles sauvées si nous laissons ce crime se réaliser sans réagir ?

Stéphanie Bignon
Avril 2019

Soutenons Vincent Lambert

 

 

 

 

 

 

 

Sri Lanka, Véronique Lévy le 23 avril

 

Au moins 207 morts et 450 blessés, les enfants faisaient leur première communion. Si beaucoup de communiqués de presse évitent de prononcer le mot chrétien, les pierres, elles, hurleront ! Avant de s’effondrer l’une sur l’autre recouvrant vos fausses pudeurs, vos prudences de lâches, vos consensus, vos mondanités et votre indifférence.
Et il n’y aura plus personne pour pleurer. Oserez vous encore ignorer l’Eglise souffrante, l’Eglise persécutée, mutilée, incendiée, martyrisée? Préfèrerez vous toujours ne parler que de celle infiltrée par les agents des sociétés secrètes qui corrompent certaines de ses élites mais ne fragiliseront jamais Sa sainteté; car elle la reçoit du Christ! Et rien, personne, ni la mort, ni l’enfer de votre haine ne l’emporteront sur elle… sur son Espérance, debout comme Marie au pied de la Croix… Debout comme le Ressuscité au matin de Pâques, au Jardin de l’image retrouvée de notre humanité. Bénie en Son Visage. Eternel.
Et Jésus répondit à l’homme: « ta fille n’est pas morte, elle dort… Moi Je suis la résurrection et la Vie. Crois tu cela? … Celui qui mange Ma Chair et boit Mon Sang ne mourra jamais. « 

Hommage à Notre-Dame de Marie Françoise Ousset

La conférence organisée par l’AFC Tarn Sud (Association familiale catholique) et Terre et Famille Tarn en ce mardi 16 avril à Castres a fait salle comble.

Au lendemain de l’incendie dramatique de Notre-Dame de Paris, le thème de la conférence « à la recherche de l’âme de la France, terre des Arts » ne pouvait pas être plus en phase avec l’actualité…

La conférencière, Marie-Françoise Ousset, diplômée de l’Ecole du Louvres et guide-conférencière de la Ville de Paris, a rendu hommage au génie particulier des Français qui s’est exprimé tout au long des siècles, dans l’art militaire ou religieux, dans la peinture et la sculpture, mais aussi dans les petites choses du quotidien : objets, lavoirs, pigeonniers… Pour elle, l’art « gothique » de la cathédrale Notre-Dame de Paris est en fait un art « français » avant tout, né dans cette petite Île de France au XIIe siècle, dans un Moyen-Âge loin d’être « obscurantiste » ! Les larmes aux yeux en pensant au coq de la flèche de Notre-Dame disparu dans les décombres (et heureusement retrouvé depuis), Marie-Françoise Ousset a redonné de l’espoir aux auditeurs, encore sous le choc de ces terribles images de Notre-Dame en proie aux flammes, par sa vision pleine d’optimisme. En citant Charles Péguy, elle donnait la clé de sa conférence :

 » C’est embêtant, dit Dieu. Quand il n’y aura plus ces Français,
Il y a des choses que je fais, il n’y aura plus personne pour les comprendre.
Peuple, les peuples de la terre te disent léger
Parce que tu es un peuple prompt.
Les peuples pharisiens te disent léger
Parce que tu es un peuple vite.
Tu es arrivé avant que les autres soient partis.
Mais moi je t’ai pesé, dit Dieu, et je ne t’ai point trouvé léger.
O peuple inventeur de la cathédrale, je ne t’ai point trouvé léger en foi.
O peuple inventeur de la croisade, je ne t’ai point trouvé léger en charité.
Quant à l’espérance, il ne vaut mieux pas en parler, il n’y en a que pour eux. »

 

L’équipe AFC Tarn Sud et Terre et Famille Tarn

Avril 2019

 

Nouvelles de Terre et Famille

Le 23 novembre 2017 :

29e Rencontre de l’Espérance 

Le Jeudi 23 Novembre 2017 à 20h
( Lieu : salle paroissiale de Saint Lambert de Vaugirard, 117 rue Blomet, Paris XV° –  Métro : Vaugirard) 

 LA CHASTETE, UNE ECOLOGIE RADICALE

Diagnostic et remèdes aux maux de notre temps … par

STEPHANIE BIGNON

Le 5 décembre 2017 : A Chalon sur Saône,  20h 30  1, impasse milon à Chalon sur Saône.  (Cure St Pierre) « La chasteté, le plus bel acte d’amour » de Stéphanie Bignon.

Le 10 décembre 2017 : Villepreux « Renaissance catholique »

Le 18 décembre à 19h30 : à Paris « Cercle de l’aréopage », conférence sur l’arme que constitue l’art contemporain, 9 rue du vieux colombier à Paris

LE CHRISTIANISME M’A « TUER » (suite)

L’ange de Reims (13ème siècle)

Ce sourire angélique n’abuse pas de Benoist pour qui « l’anachorète disgracieux » est le prototype même de ces chrétiens décrits dès l’origine comme une « engeance exécrable formée de la ligue de tous les ennemis du genre humain, ramassis d’esclaves, d’indigents, de mécontents, de gens de rien et sans aveu, conspirant contre l’ordre établi, désertant le service militaire, fuyant les fonctions publiques, préconisant le célibat, maudissant la douceur de vivre, jetant l’anathème sur toute la culture païenne ». En somme des asociaux psychotiques !   Le « judéo christianisme » est un « dire-non au monde et à la vie » (A. de Benoist, Comment peut-on être païen, Albin Michel, 1981), une pathologie « reflet d’une aspiration régressive vers l’unique » (A. de Benoist, Vu de Droite, ed. Labyrinthe, 2001). Cette caricature ouvre l’ouvrage que Jean Dumont a consacré à quelques échantillons d’histoire faussaire (L’Eglise au risque de l’Histoire, ed. Criterion, 1981). Elle est de Celse revisitée par un polygraphe assez déconcertant, Louis Rougier. Ce professeur de philosophie a soutenu dans sa thèse de doctorat que la raison humaine est incapable d’atteindre des vérités universelles. Il s’est mêlé d’épistémologie, de physique, de géométrie, de métaphysique (il est contre), d’économie (il est pour le libéralisme puis contre). S’étant découvert une vocation d’apologiste antichrétien, il publia en 1925 Celse, le conflit de la civilisation antique et du christianisme primitif  (ed. du Siècle). Ledit Celse, philosophe grec du 2ème siècle exhala son hostilité pour les chrétiens dans Le discours vrai, connu seulement par les mentions qu’en fait Origène (3ème siècle) dans son Contre Celse. Ce qui suffit à Rougier pour en reconstituer le texte perdu et aux néo païens de la Nouvelle droite pour s’enticher de l’homme et de l’œuvre. Le GRECE éditera en 1974 un recueil de ses conférences sous le titre en reprise Le conflit du christianisme primitif et de la civilisation antique (préface d’A. de Benoist) et l’associera à la fondation de sa revue Nouvelle Ecole. Continuer la lecture de LE CHRISTIANISME M’A « TUER » (suite)

Le christianisme « m’a tuer » – 2

Je suis chargée de vous le dire pas de vous le faire croire (Sainte Bernadette Soubirous)

 LE CHRISTIANISME M’A ‘’TUER’’ (2)

          Par Jupiter ! Qu’ils étaient aimables ces dieux païens qu’a supplantés un dieu moche, bête et méchant venu de Judée ! Une « catastrophe » ! Ainsi parle Alain de Benoist, le maitre à penser du néo-paganisme, dans une  Disputatio  avec Rémi Brague (vidéo en ligne). Ah ! que revienne le sain et frais polythéisme indo-européen ! L’idée, qui n’est pas neuve, est à la mode sous deux espèces. Il y a ceux qui vont cueillir le gui au solstice avec une serpette en or et puis ceux qui, dédaignant ces « druides d’opérette », pensent. Depuis les années 70, leur Groupement de Recherche et d’Etudes pour la Civilisation Européenne (G.R.E.C.E) se veut « Nouvelle école ». Baptisé « Nouvelle Droite » par les médias, sa composition est instable et ses positions fluctuantes. Un invariant toutefois : la cathophobie.

Continuer la lecture de Le christianisme « m’a tuer » – 2