L’ÉLECTROCHOC DU TESTAMENT SPIRITUEL DE L’ABBÉ CYRIL GORDIEN

Source : La Lettre de Paix liturgique, lettre 927bis du 23 Mars 2023 

A l’occasion des funérailles très émouvantes de l’abbé Cyril Gordien, prêtre du diocèse de Paris, dans l’église Saint-Pierre-de-Montrouge archi-comble, le 20 mars, tous les assistants, fidèles (1700), prêtres (150), évêques (NNSS Ulrich, Aupetit, Castet, Rougé, Marsset, Verny), ont trouvé à leur place un fascicule de 36 pages : Abbé Cyril Gordien Mon testament spirituel. Prêtre au cœur de la souffrance. Nous en publions ici de larges extraits, et on pourra en lire l’intégralité sur le site de Famille chrétienne : Le testament spirituel de l’abbé Cyril Gordien » (famillechretienne.fr)

Il n’est pas douteux que l’abbé Gordien avait rédigé ces pages, à la fin de la maladie qui le conduisait à la mort, dans l’intention qu’elles soient diffusées, comme le montre le ton de témoignage public. Il est également clair que les organisateurs de la cérémonie ont voulu répondre à la volonté testamentaire de leur ami en provoquant une sorte d’électrochoc spirituel et ecclésial par l’édition et la distribution de ce testament, qui est, pas seulement, mais notamment, le cri d’un prêtre qui a souffert par les hommes d’Église.

Né en 1974, l’abbé Gordien est mort le 14 mars 2023, avant d’avoir atteint ses 49 ans, d’un cancer foudroyant qui avait été diagnostiqué il y a un an, en mars 2022.

D’une famille très catholique du Sud-Ouest, il était devenu prêtre du diocèse de Paris en 2005, et avait exercé des ministères en divers lieux, notamment comme aumônier de lycée (en dernier lieu, à Notre-Dame de France), aumônier national des Scouts et Guides d’Europe, chargé de l’accueil des vocations dans le diocèse, et pour finir, curé de la paroisse Saint-Dominique depuis septembre 2019.

Portant la soutane, comme le font aujourd’hui un certain nombre de « jeunes » prêtres du diocèse de Paris et d’autres diocèses, connu pour sa prédication spirituelle et très orthodoxe, organisateur dans sa paroisse d’une adoration perpétuelle, adepte d’une liturgie « soignée », selon le qualificatif consacré, célébrant volontiers face au Seigneur dans une chapelle de son église (comme l’évoque le dessin de la couverture du livret de la messe d’obsèques), et même plus que cela puisqu’avant que ne tombe Traditionis custodes, il s’apprêtait à instaurer une messe traditionnelle pour les jeunes, le mercredi, à Saint-Dominique.

Comme beaucoup de prêtres du diocèse de Paris de sa sensibilité, il a bénéficié des bons soins spirituels de l’Opus Dei, qui organise pour eux des retraites et sessions sacerdotales (il était d’ailleurs membre de la Société sacerdotale de la Sainte-Croix, lié de la sorte de façon externe à l’Opus Dei).

Très attentif à discerner des vocations sacerdotales et religieuses, il avait été délégué diocésain aux vocations de 2019 à 2022, date à laquelle, durant la vacance du siège de Paris après la démission de Mgr Aupetit, il avait été démis de sa charge du jour au lendemain par Mgr Marsset, évêque auxiliaire, avec l’aval de Mgr Pontier, administrateur, ce qui fut pour lui un choc très brutal un mois avant l’annonce de son cancer. Certes, les vocations sacerdotales qu’il amenait vers le séminaire de Paris – en baisse sensible comme dans la plupart des diocèses – étaient de sensibilité très conservatrice, ce qui n’avait pas l’heur de plaire aux autorités diocésaines, mais cela est vrai aujourd’hui de l’immense majorité des vocations qui se présentent encore dans les séminaires de France.

Très courageusement, durant la crise du Covid, il a conservé son église ouverte, a fait en sorte de toujours célébrer des messes accessibles, ce qui lui valut des déboires avec sa hiérarchie, sous prétexte qu’il ne respectait pas les « précautions sanitaires ». Et on peut le dire aujourd’hui, pour son éloge posthume : il a même célébré des mariages durant la période où ils étaient scandaleusement interdits par l’État Républicain et la hiérarchie catholique.

L’abbé Cyril Gordien était donc une figure emblématique des « nouveaux prêtres ». La foule considérable assistant à ses obsèques (aussi classiques que possible, avec kyriale des défunts, prière eucharistique I, mais hélas sous forme d’une méga-concélébration de presque tous les prêtres présents) montre à quel point les prêtres de ce type répondent à une sensibilité qui est en passe de devenir dominante chez les catholiques encore pratiquants, d’une militance plus visible, attachés à la morale familiale, défenseurs de la vie, adeptes d’une prédication doctrinale

Le texte bouleversant qu’il a rédigé est celui d’un saint prêtre, très attaché à ses devoirs sacerdotaux. Ses références sont celles des prêtres de sa sensibilité : Jean-Paul II, Benoît XVI. Pas un mot, en revanche n’est dit de François. Il était dévot de José María Escrivá de Balaguer, du Curé d’Ars, et marqué par le Journal d’un curé de Campagne, de Bernanos, comme on l’apprend par une citation discrète : « Je ne prie pas assez pour ce que je souffre », écrit-il, évoquant le curé de Torcy qui dit au curé d’Ambricourt dans le Journal : « Tu ne pries pas assez. Tu souffres trop pour ce que tu pries, voilà mon idée. »

 

MON TESTAMENT SPIRITUEL – PRÊTRE AU CŒUR DE LA SOUFFRANCE

ABBE CYRIL GORDIEN

 

ITINÉRAIRE SPIRITUEL

C’est par une immense action de grâce lancée à notre Seigneur que je voudrais débuter ces quelques lignes de méditation. Oui, je rends grâce à mon Dieu pour la foi que j’ai reçue dans mon enfance, une foi solide et pure, une foi qui n’a jamais failli malgré les nombreuses épreuves de la vie, une foi que mes chers parents m’ont transmise dans la fidélité et l’amour vrai de l’Église. Je rends grâce au Seigneur pour la famille unie dans laquelle je suis né, et pour tout l’amour que mes parents et mes frères m’ont prodigué. J’ai eu une enfance très heureuse, marquée par l’exemple que donnait mon père, exemple de don de soi dans son métier de chirurgien et de fidélité dans la pratique religieuse.

[…]

Je rends grâce au Seigneur pour m’avoir appelé au sacerdoce, moi, son indigne serviteur. Lorsque j’ai ressenti cet appel au fond de mon cœur, il m’a rempli d’une joie indicible, et simultanément d’une crainte pleine de respect pour le Seigneur : pourquoi moi, qui me sens si indigne et si incapable d’assumer une telle charge et une si grande mission ? Mon chemin vers le sacerdoce, au séminaire, fut à la fois joyeux et douloureux. Joyeux, par les grâces reçues, lesquelles m’ont toujours conforté dans ma vocation, et par tout ce que j’ai reçu à travers la formation ; douloureux, aussi, par des épreuves et souffrances venant de l’Église.

Je n’ai jamais trahi les convictions qui m’animaient, malgré les persécutions inévitables. J’ai toujours résisté, combattu et lutté quand je sentais que les mensonges, la médiocrité, ou la perversité étaient à l’œuvre. Cela m’a valu des coups reçus et des brimades, mais je ne regrette pas ces combats menés avec conviction. Le plus dur est de souffrir par l’Église.

[…]

J’ai été nommé au bout de deux ans à la chapelle Notre Dame du Saint Sacrement, rue Cortambert. Mon apostolat s’est entièrement déployé auprès des jeunes, que ce soit dans les lycées où j’étais aumônier ou bien à la chapelle avec toutes les activités proposées. Ce furent des moments heureux et plein de joie au milieu de tous ces jeunes qui avaient soif d’une parole vraie et exigeante. Je n’ai hélas pas toujours rencontré le soutien escompté des responsables locaux (communauté des sœurs, conseil pastoral…), ayant sans cesse à subir des blocages dans les initiatives liturgiques et pastorales. Que de combats à mener !

En septembre 2013, je fus nommé dans une paroisse voisine, Notre Dame de l’Assomption. C’est alors que survint l’affaire Gerson, en avril 2014, sur laquelle je ne m’étendrai pas. Je voudrais simplement confier que cette affaire fut fomentée de toute pièce par des parents d’élèves et des professeurs ne supportant pas l’impulsion religieuse déployée dans l’établissement. Dans ce combat, nous n’avons été soutenus ni par la direction diocésaine, qui alimentait la crise, ni par le diocèse. Je n’ai jamais été consulté pour donner mon avis sur la manière dont je percevais les choses de l’intérieur. Cette crise fut éprouvante, mais nous l’avons surmontée grâce à notre unité et nos convictions. J’ai encore constaté à cette occasion à quel point nos responsables ne prenaient pas soin des prêtres.

Les six années passées à l’Assomption furent des années de grand bonheur : j’étais profondément heureux dans les missions auprès des jeunes, et nous étions très unis avec les prêtres, dans une ambiance joyeuse et fraternelle. Ce furent des années de grâces. Je remercie en particulier le Père de Menthière qui fut pour moi un modèle de curé et un ami. Je tiens ici à dire combien l’amitié sacerdotale est importante dans la vie du prêtre. J’ai de très bons amis prêtres, depuis le séminaire, et nous nous rencontrons régulièrement. La société sacerdotale de la Sainte Croix, dont je fais partie, m’assure aussi du soutien et de l’amitié de nombreux prêtres.

Puis je fus nommé en septembre 2019 curé de la paroisse saint Dominique, dans le XIVe, quartier que je connaissais bien, ayant vécu trois ans chez mon grand-père, porte d’Orléans. Première paroisse comme curé : sa paroisse on l’aime, on s’émerveille, on se donne. Je me suis tout de suite engagé dans l’apostolat auprès des jeunes, qui me semblait quelque peu délaissé. J’ai entrepris peut-être trop vite des changements, notamment liturgiques, qui s’imposaient, sans prendre suffisamment le temps d’expliquer.

Puis la crise du coronavirus est survenue. En mars 2020, six mois à peine après mon arrivée, la vie est paralysée. Je me retrouve totalement seul au presbytère et dans l’église, chacun étant parti se confiner ailleurs. Pour moi, une évidence s’impose : je ne peux pas célébrer la messe pour moi tout seul, en m’enfermant pour me protéger… Je ne suis pas prêtre pour moi, privant les fidèles des sacrements. Je décide de laisser l’église ouverte, toute la journée, et de célébrer la messe dans l’église, en exposant auparavant le Saint-Sacrement, me tenant disponible pour les confessions. Je n’ai prévenu personne, mais les fidèles sont venus d’eux-mêmes. J’assume pleinement ce choix, et ne le regrette en rien. Certains, partis en villégiature à la campagne, me l’ont reproché à distance. D’autres, à leur retour des confinements, m’ont fait de vifs reproches. Il est facile de critiquer quand on passe plusieurs semaines au soleil, en dehors de Paris…

Cette crise révèle un drame de notre époque : on veut protéger son corps pour préserver sa vie, fût-ce au détriment des relations personnelles et de l’amour donné jusqu’au bout. On veut sauver son corps au détriment de son âme. Que vaut une société qui privilégie de manière absolue la santé du corps, laissant des personnes mourir dans une solitude effroyable, les privant de la présence de leurs proches ? Que vaut une société qui en vient à interdire le culte rendu au Seigneur ?

[…]

PRÊTRE DE JÉSUS-CHRIST

Le sacerdoce a été toute ma vie. Je n’ai jamais regretté un seul instant d’avoir répondu oui au Seigneur qui m’a comblé de ses grâces à travers mon ministère. Quel don inestimable que celui d’être prêtre de Jésus- Christ ! Quelle grâce ineffable ! Chaque jour, célébrer la sainte Messe fut un immense bonheur. Je mesure à peine le cadeau que le Seigneur m’a fait de pouvoir tenir dans mes pauvres mains son divin corps, et de lui prêter ma voix et mon humanité blessée afin qu’il puisse se rendre sacramentellement présent. Je vais à la sainte Messe en montant sur le Golgotha, conscient que le drame du salut s’est déroulé sur cette colline. Je recueille dans mon calice le précieux sang qui coule du cœur transpercé, ce sang sauveur qui coulait déjà à Gethsémani. C’est en transpirant des gouttes de sang que notre Seigneur Jésus a prononcé le grand oui à la volonté de son Père et qu’il a accepté d’offrir sa vie en sacrifice pour le salut de tous les hommes.

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Arrivé comme curé dans ma paroisse en septembre 2019, j’ai eu le sentiment que beaucoup de belles choses se vivaient, mais surtout de manière horizontale. Même si une réelle vie de prière était présente, je percevais qu’il manquait une dimension verticale, transcendante, une dimension qui permettrait de tout supporter pour harnacher à Dieu l’ensemble de la vie paroissiale. C’est pourquoi j’ai eu la conviction qu’il fallait se lancer dans l’adoration permanente du Saint Sacrement. Sans l’appui indéfectible d’un fidèle couple de paroissiens dont la foi est un roc et l’engagement sans faille, je n’y serais jamais parvenu.

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Le Curé d’Ars est pour moi un modèle et un guide dans mon sacerdoce. Lorsque j’étais étudiant, et que je réfléchissais à la vocation, j’ai lu avec passion sa biographie écrite par Mgr. Trochu. Cette vie entièrement donnée, dans l’oubli total de soi, pour le salut des âmes, m’a bouleversé. Il fut un apôtre infatigable de la miséricorde de Dieu.

La confession, avec la Messe, est au cœur de la vie du prêtre. Transmettre le Pardon de Dieu à travers le sacrement est une grâce extraordinaire. Qui suis-je, moi, pauvre homme, pour dire à quelqu’un : « et moi je vous pardonne tous vos péchés… ». Quelle immense joie que d’être le témoin de la miséricorde du Seigneur ! Le sacrement du pardon réjouit bien sûr le pénitent : arrivé avec un visage triste, portant le poids de ses péchés, il repart le cœur léger et purifié et la mine réjouie par l’amour de Dieu. Le sacrement suscite aussi la joie du prêtre : quel bonheur de permettre à une personne d’être libérée de ses péchés et de repartir le cœur en paix ! Ce sacrement entraîne aussi la joie du Seigneur, il réjouit le cœur de Dieu ! « Il y a plus de joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se convertit… ».

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Parmi mes grandes joies sacerdotales, il y a la joie de l’apostolat auprès des jeunes. J’ai eu la chance, dans mes divers apostolats, d’avoir à accompagner beaucoup de jeunes : à travers le scoutisme, notamment comme conseiller religieux national des guides et scouts d’Europe ; comme aumônier de collèges et lycées ; comme prêtre de paroisse, en fondant un groupe Even ; en organisant et accompagnant de nombreux pèlerinages, aux JMJ, en Terre Sainte, en France…

[…]

L’ÉPREUVE DE LA MALADIE

Lorsque j’ai appris que j’étais atteint d’un cancer, en mars 2022, cela ne m’a pas vraiment surpris. J’avais l’intuition que quelque chose de grave se produirait et que je mourrai jeune.

Mystère de la souffrance… J’ai eu la confirmation qu’il n’y avait pas de guérison possible pour mon cancer. La médecine peut simplement contenir relativement l’évolution de ce cancer au stade 4. Pour combien de temps ? Combien de mois me reste-t-il à vivre ? Moi qui ai souvent médité sur la mort, accompagné des mourants, célébré des funérailles, exhorté à l’espérance de la vie éternelle, me voici maintenant confronté à ma propre mort, à 48 ans. Je veux me préparer avec foi à cet instant décisif. Je n’ai pas peur de la mort, car je crois de tout mon être en la vie éternelle ; mais je crains mon Seigneur, d’une crainte pleine de respect et d’amour. « Je sais que mon Rédempteur est vivant », comme le professe Job. Je sais que mon Seigneur m’attend. Je sais aussi que je vais comparaitre devant le Christ, et je dois me préparer à paraître face à Lui, humblement. Je reconnais mes péchés, mes nombreux péchés. Et j’implore pour moi la grande miséricorde de Dieu. Comme je suis indigne d’avoir été choisi pour devenir prêtre….

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Je ne prie pas assez pour ce que je souffre. Personne ne peut imaginer ce que j’endure depuis le mois de mars 2022 où tout a basculé. Comme il est difficile de porter sa croix, chaque jour… Je porte discrètement ces souffrances quotidiennes, ces humiliations cachées, ces blessures du corps qui font mal jusque dans les réalités de la vie quotidienne. J’essaye d’assumer, de ne rien montrer. Je désire accomplir au mieux, autant que je peux, ma mission de curé à travers les tria munera (les trois charges), en particulier dans la célébration quotidienne du sacrifice de la Messe. Je m’unis de tout mon être au Christ qui donne sa vie sur la Croix. En prononçant les saintes paroles, « ceci est mon corps livré pour vous », je pense aussi à mon pauvre corps qui souffre et que je désire livrer pour le salut des âmes.

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LA PURIFICATION PAR LA SOUFFRANCE

Je vis un chemin de croix quotidien. Notre Seigneur désire certainement me purifier, m’unir à ses souffrances. Je ne comprends pas encore bien pourquoi je dois vivre tout cela. Je crie souvent vers le Seigneur, je pleure aussi, parfois. L’épreuve est lourde. Je ne me rebelle pas contre Dieu, mais j’ose crier, comme les psalmistes. Le cri de l’âme qui souffre est aussi une prière. Notre Seigneur Jésus a crié vers son Père, au moment de mourir : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».

[…]

A l’intérieur de l’Église, des loups se sont introduits. Ce sont des prêtres, et même parfois des évêques, qui ne cherchent pas le bien et le salut des âmes, mais qui désirent d’abord la réalisation de leurs propres intérêts, comme la réussite d’une « pseudo-carrière ». Alors ils sont prêts à tout : céder à la pensée dominante, pactiser avec certains lobbies comme les LGBT, renoncer à la doctrine de la vraie foi pour s’adapter à l’air du temps, mentir pour parvenir à leurs fins. J’ai rencontré ce genre de loups déguisés en bons pasteurs, et j’ai souffert par l’Église. Dans les différentes crises que j’ai traversées, je me suis rendu compte que les autorités ne prenaient pas soin des prêtres et les défendaient rarement, prenant fait et cause pour des récriminations de laïcs progressistes en mal de pouvoir et voulant une liturgie plate dans une auto-célébration de l’assemblée. Comme prêtre, pasteur et guide des brebis qui vous sont confiées, si vous décidez de soigner la liturgie pour honorer notre Seigneur et lui rendre un culte véritable, il est peu probable que vous soyez soutenu en haut lieu face aux laïcs qui se plaignent.

Aujourd’hui, je veux offrir mes souffrances pour l’Église, pour ma paroisse, pour les vocations. Toutes les vocations : sacerdotales, religieuses, maritales. Je demande au Seigneur la force de pardonner à ceux qui m’ont persécuté, et le courage d’avancer en portant ces croix de chaque jour. Comme Zachée, pour voir le Christ, il nous faut monter sur un arbre, l’arbre de la Croix. « Stat crux dum volvitur orbis » – « la croix demeure tandis que le monde tourne » : telle est la devise des Chartreux. Au milieu des changements et des troubles de ce monde, demeure plantée sur notre terre de manière stable, comme le signe de notre foi, la croix de notre Sauveur.

[…]

LA SAINTE VIERGE MARIE

« Comment ai-je ce bonheur que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » s’interroge Elizabeth (Lc 1, 43). Et je m’émerveille aussi devant la présence de Marie dans ma vie.

La Vierge Marie a toujours été présente dans ma vie, depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui. C’est elle qui m’a guidé vers le sacerdoce, m’encourageant avec confiance, malgré le sentiment de mon indignité et de mon incapacité. Je me souviens avec émotion de ce moment de grâce où, dans une petite chapelle située sur la colline de Vézelay, Marie m’a comme pris par la main pour me rassurer et me lancer dans le chemin vers le sacerdoce. La sainte Vierge m’a toujours protégé, et consolé. Dans tous les moments d’épreuves que j’ai connus, dans toutes ces situations humaines qui semblaient perdues, je me suis toujours confié à Marie, réfugié sous son manteau blanc immaculé, placé sous sa protection. J’ai toujours éprouvé dans ces moments d’abandon une grâce de consolation, avec la certitude que Marie veillait, qu’elle était là, vigilante et protectrice. Je n’ai jamais été déçu ni abandonné par elle. Je voudrais témoigner combien la prière à Marie est source de grâces. La sainte Vierge ne nous retient pas contre elle, mais elle nous conduit vers son divin Fils, elle nous apprend, comme une mère, à le connaître et à l’aimer.

[…]

À la grotte de Massabielle, où je me suis rendu tant et tant de fois, j’ai demandé à Notre Dame de Lourdes de m’aider à vouloir ce que Dieu veut pour moi. Cette grotte est pour moi un refuge, un lieu saint, un rocher sur lequel s’appuyer pour reprendre des forces. La source d’eau vive qui coule au fond de la grotte est la fontaine de grâces que la sainte Vierge désire nous donner.

[…]

LE BON COMBAT

Le bon combat est celui de la foi : garder la foi et transmettre la foi, dans la fidélité à la tradition de l’Église. Ma foi, aujourd’hui, est celle des patriarches, des prophètes, des apôtres, des saints et des saintes qui nous précèdent et qui nous ont transmis ce trésor de la foi au vrai Dieu. Au long des siècles de l’histoire de l’Église, que de sang versé, de souffrances subies, de persécutions violentes pour protéger et transmettre la foi !

Le bon combat, c’est celui qui consiste à rester fidèle aux promesses de son baptême, à lutter pour demeurer uni au Seigneur Jésus, à vivre en chrétien, à garder ses convictions. C’est un combat de chaque jour, car le démon ne cesse de tenter de nous détourner de Dieu. Le bon combat, c’est celui de la fidélité au Christ, fidélité qui se gagne chaque jour à travers les devoirs de la vie chrétienne : la prière quotidienne, la messe dominicale, la confession régulière, la lutte contre tel ou tel péché qui revient sans cesse. Il y a des chrétiens héroïques qui se battent chaque jour pour terrasser un péché qui empoisonne leur vie. Ces combats de l’ombre, dans les secrets de la vie, sont autant de petites victoires remportées contre le Prince des ténèbres.

[…]

« LE MOMENT DE MON DÉPART EST VENU »

« Moi, en effet, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. » (2 Tm 4, 6.7)

Voici près d’un an que je combats contre ce cancer. Un an de lutte acharnée, de souffrances quotidiennes, de diverses hospitalisations. Un an de chimiothérapies endurées toutes les deux semaines. Je sens bien que mon corps s’affaiblit, et que le cancer gagne du terrain. « Mais l’on ne se bat pas dans l’espoir du succès, non, non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! » (Cyrano de Bergerac).

[…]

Je me prépare donc à paraître devant mon Seigneur. J’ai confiance, car comme l’écrivait Benoit XVI, le Seigneur est à la fois mon juge et mon avocat : « Bientôt, je serai face au juge ultime de ma vie. Même si, en regardant ma longue vie, j’ai beaucoup de raisons d’avoir peur et d’être effrayé, j’ai néanmoins l’âme joyeuse, car j’ai la ferme conviction que le Seigneur n’est pas seulement le juge juste, mais en même temps l’ami et le frère qui a lui-même souffert de mes défauts et qui, par conséquent, en tant que juge, est également mon avocat. » (Benoît XVI).

« Malheur à toi, pays, dont le roi est un enfant » par Viktor von Berg

Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin! Heureux toi, pays dont le roi est de race illustre, et dont les princes mangent au temps convenable, pour soutenir leurs forces, et non pour se livrer à la boisson!… Ecclésiaste 10:16-17 

Il y aura bientôt quatre ans, l’année horrible, le lundi saint voyait partir en fumée une partie de Notre Dame de Paris. Nous étions avertis. Nous avons pleuré. Nous avons mis nos poings serrés dans nos poches quand nous avons vu les  officiels presque hilares venir se régaler du spectacle. Puis un « vilain virus » venu d’on ne sait où est arrivé pour continuer à « faire du bon boulot » comme aurait dit un ex premier ministre en parlant d’un groupe de terroristes islamistes…

Mais en 2018 une partie du peuple français pas assez riche pour se vêtir en Cardin  et s’acheter des automobiles de luxe comme le montrent les pubs, s’affubla d’un affreux gilet jaune de signalisation pour aller crier dans la rue toute sa difficulté de vivre. Mâchoires cassées, yeux crevés, traumatismes crâniens, fractures, tabassage, procès suivis d’emprisonnement, furent la seule réponse du pouvoir. Dureté des forts envers les faibles ; rien de neuf sous le soleil. En boucle, sur toutes les chaînes, on se gargarisait des expressions « ordre républicain », « valeurs républicaines », « lois républicaines »…

L’année dernière pour faire barrage au fascisme dont l’unique vocation est de « ne pas passer », les français revotèrent pour l’adolescent qui nous tient lieu de président de LA république.

Aujourd’hui la France est dans les rues, vent debout contre la réforme des retraites, passée aux forceps et qui serait inévitable pour un avenir meilleur. Il faudrait le croire parce que ce sont les instances de l’UE et les marchés financiers qui l’ont dit. On oublie les 90 milliard d’euros de la fraude fiscale qu’on pourrait en grande partie récupérer à l’étranger. Mais se révolter n’est pas bon pour « l’ordre républicain »; il faut le croire, c’est le président qui l’a dit !

Où est la France plus que millénaire et le peuple d’hommes libres (francs) qui l’a faite ? Je ne vois qu’un peuple de centre droit ou centre gauche, de gauchistes, de petits bourgeois mécontents en voie de déclassement et de bourgeois très fâchés qu’on dérange « l’ordre républicain ». Du côté royaliste il y a bien quelques personnes courageuses, intelligentes, cultivées mais il y a aussi beaucoup de blablateurs, de rêveurs, d’impuissants comme dans toutes les dissidences. Notre camp : combien de divisions ? Combien de corps d’armée ? Tout comme l’Eglise catholique, la France, sa fille aînée vit sa passion. Getsemani, n’entends-tu pas les gémissements de cette France qui doit être crucifiée pour mourir et renaître ?…

Il n’y a plus de grands intellectuels pour prendre la défense du peuple. Il n’y a plus d’artistes pour s’engager auprès du peuple et quand il y en a c’est pour des sujets chers à la gauche. Quant aux Gilets Jaunes, souvenez-vous les réactions de certains « artistes » : Ah ! Les pouilleux qui gênent mes spectacles et ne vont plus voir mes films, trop sots qu’ils sont pour comprendre le mêêssââge… Ah ! Vous voilà donc revenus petits marquis plus ou moins poudrés, pleins de suffisance et de mépris pour les nécessiteux. Salauds de pauvres !

Information et culture française : vaste sujet comme aurait dit un certain général. Prenons la radio, la TSF chère à mes grands parents ; Radio Caciques et ses bobos friqués bien pensants aux ordres de la doxa ; France Sphincter qui devrait s’intituler ainsi et ses pseudo humoristes pondant des chansons blasphématoires sur Notre Seigneur Jésus Christ. Ah ! Ah ! Ah ! Il est vrai qu’en France modernisée « il faut rire de tout ». C’est le progrès ma bonne dame. Quant à la télévision le choix n’est pas plus transcendant ; entre les autres bobos bien pensants de 28′ sur Arte, et les guignols agités genre café du commerce sur la 8, les « informations » ultra mensongères sur les chaînes aux ordres, les films et séries indigentes, violentes à l’extrême, traversée de propos blasphématoires, coupés de pubs tous les quart d’heure, les humoristes méchants (vous avez remarqué que la marque de fabrique de l’humour aujourd’hui est la méchanceté?), ah!mais j’oubliais : « il faut rire de tout ! »…Donc la radio et la télé sont souvent éteintes. On préfère lire dans le silence apaisant de la nuit. Il faut se remettre à lire car les images et les cris ne feront jamais une bonne pensée.

Où es-tu Culture française ?  Car je ne vois qu’une immense idiocracie d’origine yankee s’étant insidieusement mise en place dans nos chaumières : Cancel Culture et Woke par les USA et wok dans les cuisines intégrées rutilantes de modernité et d’inutilité…

Vu comme cela, peut-être sommes-nous véritablement entrés en guerre.

Misère du monde moderne et surtout comme l’écrivait le grand Pascal dans ses Pensées : « Misère de l’homme sans Dieu. ».

 

Vous avez dit guerre ? par Stéphanie Bignon

Le 20 mai 2017 Jérôme Laronze était assassiné par deux gendarmes qui « n’avaient pas reçu l’ordre de ne pas tirer ». Ce paysan de Cluny fut la première victime d’un assaut final contre la France, lancé par la finance internationale avec l’élection de leur pion en chef. Le 7 mai 2017, un Président de la Chose publique française totalement piloté commençait à remplir sa mission d’anéantissement.

Ce triste personnage est l’aboutissement de 234 ans de mépris de la nature et de la nature humaine. Avant les philosophes et leur révolution de 1789, le réel n’était pas contestable et l’idéologie n’était encore qu’un mauvais génie contenu dans sa lampe. Une des lois fondamentales du régime qui suivra l’ancien est l’inversion du sens des mots et l’emprise de l’irréel, de l’utopie sur le réel.

Alors, pour que nous évitions la folie collective à laquelle on nous pousse, il nous faut remettre les choses à l’endroit. Et pour commencer, les « Lumières » n’auraient-elle pas été plutôt des absorbeurs de lumière, des trous noirs, un horizon des évènements, un point de non-retour, une espèce de nouveau péché originel qui nous a tous souillés et dont il faut chaque jour combattre en nous et à l’extérieur de nous les effets mortifères.

La démocratie, les droits de l’homme sont le pur produit de cette absence de lumière. Si je dois définir ce qu’est l’homme c’est que je l’ai oublié ou que je veux le plier à ma volonté. Quel cerveau suffisamment malade d’orgueil a pu imaginer pouvoir définir l’homme et ses droits ? Se lancer dans cet exercice ne pouvait qu’aboutir à la réduction de l’homme à la volonté du définisseur ! De libres créés à l’image de Dieu, nous devenions les esclaves de l’Autre. Nous sommes passés de l’intangibilité au définissable, de l’éternité à la Mort.

La démocratie est l’application de ce programme tout entier contenu dans les droits de l’homme. Les droits de l’homme sont les toxines, la démocratie la maladie. Instabilité, poussées de fièvre, asthénie, hyper activité, trouble de la mémoire et de l’identité, pulsions suicidaires… sont les symptômes de cette très grave infection des peuples.

Non, ni la démocratie, ni les droits de l’homme ne sont en danger au contraire. L’utopie est à son paroxysme. Nous nous redéfinissons sans cesse : Suis-je un homme ou une femme, suis-je française, qu’est ce qu’être français, européen, abuser des petits enfants est il un crime, chercher l’ivresse, l’extase par le biais de substances stupéfiantes ne serait-il pas une des expressions de cette belle liberté de l’homme enfin débarrassé de Dieu ?

En un mot, chers amis, il me semble urgent de chasser de nous ces vilaines toxines qui perdurent même chez les plus réfractaires d’entre nous à travers de mauvais reflexes comme se lamenter sur l’état de la démocratie, du climat ou du contrat social ou encore le non-respect des droits de l’homme !

Pour guérir de cette maladie, de cette lèpre qui défigure l’humanité et la Création, il faut d’abord arrêter de prendre du poison et s’en remettre à la Providence. Notre devoir n’est pas d’élire un chef mais de défendre en nous cette dignité qui rendrait toute tyrannie impossible.

DU TOTALITARISME PSEUDO INTELLETUEL par le Père Marie-Laurent Mourot

Introduction :

Devant l’importance des atteintes aux fondements de notre société, il
m’est apparu impérieux de réagir.
Le ton de mes propos pourra vous sembler dur, mais il est justifié par les
souffrances que ces questions engendrent.
Je veux en outre remercier les personnes qui ont contribué à leur
rédaction.

Cette modeste publication ne revêt pas un
caractère spirituel à proprement parler même si
la recherche de la Vérité exige de chaque
croyant de vivre en cohérence avec sa foi.
Ainsi, le devoir du prêtre catholique réside certes
dans l’administration des sacrements, mais aussi
dans le fait de prendre position sur des sujets
sociétaux voire émancipateurs, mais en réalité
deshumanisants et destructeurs. Les propos qui
suivent reflètent ce que me dicte ma conscience
et n’engagent que moi, bien que je les crois
conformes à la doctrine de l’Eglise catholique.
Ces quelques lignes se veulent simplement et
brièvement le partage des fruits de ma réflexion.
Chacun pourra, par ses recherches, vérifier la
véracité de mes propos.

A PROPOS D’INGÉNIERIE SOCIALE

L’ingénierie sociale n’asservit-elle pas l’Homme ?
Son but est de manipuler les consciences afin de
les rendre vulnérables. Ainsi les médias sont-ils
l’arme au service des intérêts d’une caste qui
cherche à manipuler, subvertir pour imposer
subtilement des choix contraires aux intérêts de la
nature humaine jusqu’à la détruire spirituellement,
psychiquement ou matériellement.

A PROPOS D’ESCLAVAGE

Pour quelles raisons, aujourd’hui encore, des
enfants, des adultes et des vieillards sont-ils
exploités ? Négation de leur dignité d’Homme,
mal (voir pas) rémunérés…ils descendent dans la
mine, plongent dans les cours d’eau, travaillent en
usine et dans les champs, construisent des stades
de foot…pour assurer à d’autres superflu, loisirs et
vie confortable.
Renseignons-nous sur l’origine des composants
de nos téléphones portables, panneaux solaires,
voitures électriques : des gisements de terres
rares et de minerais exploités au mépris de toute dignité !

A PROPOS DES TRAITEMENTS MÉDICAUX

Lorsque nous sommes malades, nous
nous soignons dans la perspective d’un
soulagement, d’une guérison, grâce à des
traitements médicamenteux, naturels ou
chimiques, et des interventions
chirurgicales. Certains traitements
disparaissent du marché sans qu’on ne
sache pourquoi, alors même qu’ils ont fait
leur preuve. Remplacés, ou non, par des
ersatz, leur accès devient difficile voir
impossible.

A PROPOS DE VULNÉRABILITÉ

Le bon sens veut que nous protégions les
plus fragiles.
Ainsi sans respect de la vie, de son
commencement à sa fin naturelle, ne
régressons-nous pas vers une forme de
barbarie ?
Nous ne sommes pas à l’origine de la vie !
Au nom de quoi se substituer à Dieu ?
Au nom d’un confort matériel ? Au nom
d’une sérénité? Au nom d’un plan de vie,
de carrière ?… Tous ces arguties ne sont
que prétention.
Ces personnes considérées hors-normes,
en quoi nous dérangent-elles ? En quoi
nous font-elles peur ?
Et que signifie être dans la « norme » ?
Ainsi comment justifier, que, dans notre
pays où l’on érige la différence en valeur
fondamentale, 96% des enfants
diagnostiqués trisomiques soient avortés ?

A PROPOS DU GENRE

Il est criminel d’encourager des enfants à s’engager dans un processus lourd, douloureux et pénible qui consiste en un changement de sexe, à une modification anatomique à un âge où la maturité sexuelle n’est pas encore aboutie.
Comment les anxiétés identitaires de l’âge critique de l’adolescence se sont-elles transformées en juteux marché du chimique, de la chirurgie, du maquillage ? A quoi sert l’autorité publique si elle ne protège pas nos enfants : la pieuvre mercantile sait financer des études fantaisistes pour imposer des solutions chimériques et irréversibles à des problèmes passagers.
Pourquoi, au contraire, ne pas être accompagné dans l’acceptation de son identité sexuelle telle qu’offerte à la naissance ?

A PROPOS DE PORNOGRAPHIE

Comment la justifier ? Gourmandise, vanité, snobisme, ambition, cupidité, luxure… le commerce, la publicité, l’industrie exploitent pour tirer bénéfice des péchés capitaux. Ils les distillent via la pornographie pour corrompre jusqu’aux plus innocents.
Comment peut-on prétendre vouloir protéger la femme du viol et l’enfant de la pédocriminalité et laisser la pornographie se banaliser ?

A PROPOS DE PROSTITUTION

Accessible à tous y compris aux enfants, parfois même encouragée dans les médias, cette perversité contribue à la destruction volontaire des coeurs et des êtres. Précipitant dans une passion perverse, elle avilie pour salir, abîmer les personnes et la perception respectueuse qu’elles devraient avoir des autres et d’elles-mêmes.
En France, environ 30 000 personnes se prostitueraient et/ou seraient prostituées (OCERTH, 2014). Des hommes et des femmes, vendus à d’autres pour satisfaire les plaisirs de la chair, sont plongés dans un enfer qui les prive de liberté, à la merci d’ignobles pervers. Comment accepter cela ?

A PROPOS DE PÉDOPHILIE

N’est-il pas paradoxal de vouloir débattre de
l’abaissement de l’âge de la maturité
sexuelle alors même que la majorité légale
n’est atteinte qu’à dix-huit ans ?

A PROPOS DU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

Sous des prétextes divers (terrorisme,
écologie, santé, sécurité), une bureaucratie
nous enferme dans une prison à ciel ouvert
où nos propos, nos transactions (monnaie
numérique), nos allées et venues sont
surveillées (reconnaissance faciale), les
informations qui nous concernent parfois
intimement sont vendues ou piratées. Du
permis à points au crédit social à la chinoise,
cette nouvelle dictature molle s’insinue
partout sous prétexte de confort et de
sécurité pour nous priver progressivement
de nos droits les plus fondamentaux
(information, opinion, éducation, droit de
réunion, d’association, d’expression).

A PROPOS DE LIBERTÉ

La religion catholique a souvent fait l’objet de
critiques concernant les contraintes morales
qu’elle imposait à la société. Il s’agissait en
réalité de règles conformes à la nature même
de l’Homme, à sa dignité d’Homme dans la
conduite d’une existence respectueuse de
lui-même et de l’autre, dans l’esprit des Dix
Commandements d’où tout le reste découlait
naturellement.
Aujourd’hui, les débats pour définir, imposer
de nouveaux rapports sociétaux excluent le
questionnement fondamental du respect de
la nature de l’Homme, de sa dignité. Le bien
commun est sacrifié au profit du soi-disant
intérêt de minorités agissantes et
extrêmement organisées.

A PROPOS DU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

Sous des prétextes divers (terrorisme,
écologie, santé, sécurité), une bureaucratie
nous enferme dans une prison à ciel ouvert
où nos propos, nos transactions (monnaie
numérique), nos allées et venues sont
surveillées (reconnaissance faciale), les
informations qui nous concernent parfois
intimement sont vendues ou piratées. Du
permis à points au crédit social à la chinoise,
cette nouvelle dictature molle s’insinue
partout sous prétexte de confort et de
sécurité pour nous priver progressivement
de nos droits les plus fondamentaux
(information, opinion, éducation, droit de
réunion, d’association, d’expression).

A PROPOS D’HÉGÉMONIE FINANCIÈRE

La financiarisation de nos vies détruit toute
gratuité, pourtant la base de la transmission
intergénérationnelle. L’argent comme outil
technique, de serviteur est devenu maître.
Notre mode de pensée lui-même est atteint
par cette technique. Nous pensons sans
nuance, nous sommes devenus binaires
comme nos instruments et prêts pour une
nouvelle chute de notre humanité. Un flux
d’informations abêtissantes qui a remplacé
la culture de nos pères permet cet
écrasement de la pensée prélude à la tyrannie.
Nos sociétés capitalistes admettent, incitent
au développement de ce goût immodéré de
l’argent et du matérialisme. L’argent, plus
qu’une finalité, ne devrait-il pas rester un
moyen ? Il ne devrait être qu’un outil
d’échange au service de l’Homme, un
moyen d’accéder et de permettre une vie
digne.

A PROPOS D’ENRACINEMENT

Dans une société dite liquide, le travail, l’amour,
l’amitié, ne sont plus des structures solides,
l’enracinement dans un terroir, une culture, des
liens familiaux, une identité… est proscrit. Dans
un tel contexte, les consciences ne sont-elles
pas malléables, manipulables ? Car les
référents moraux et culturels sont fragilisés,
abolis.

A PROPOS DE L’UNITÉ

Le démon, sous des formes directes ou
indirectes, cherche à nous diviser, à nous
opposer pour mieux nous manipuler. Afin
de ne pas se soumettre à sa domination,
engageons-nous les uns auprès des autres
dans un lien inaltérable dans lequel la parole donnée prend tout son
sens.

RÉFLÉXIONS

A quoi destinons-nous notre libre-arbitre ?
Quelles actions sommes-nous prêts à mener ?
Quels changements consentir pour vivre le concret ?
Prêtre catholique, je suis certain que si nous remettions l’Église au milieu du village, si nous remettions le Seigneur au cœur de nos vies, les choses se réguleraient d’elles-mêmes…
Retirer Dieu du cœur des hommes et ils deviendront semblables à des loups sans pitié, sans scrupule et sans loi devant des brebis …
Si nous n’agissons pas chacun à notre niveau, qui le fera ? Et dans quel intérêt ? Sommes-nous conscients que nous engageons notre vie éternelle, que notre vie sur terre est un pèlerinage pour le Ciel qui doit prendre du sens ? Nous serons jugés sur l’Amour, le véritable Amour, celui qui est prêt à donner sa vie pour l’autre.
Sommes-nous conscients qu’en gardant le silence, nous devenons complices de ces péchés ? Nous empêchons des âmes d’accéder à la Lumière ! Nous en serons redevables devant le Seigneur. Comme l’a souligné Paul VI dans son encyclique Evangelii nuntiandi, l’annonce de la foi, et donc de la Vérité, fait partie intégrante de la vie du catholique.

Ainsi …

« Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin
de pouvoir tenir contre les manoeuvres du diable.
Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de
chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de
ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits
du mal qui sont dans les régions célestes.
Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par
Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour
du malheur, et tout mettre en oeuvre pour tenir bon.
Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la
vérité, portant la cuirasse de la justice,
les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la
paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous
permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du
Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de
l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier
et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la
supplication pour tous les fidèles. » Eph, 6

Saint Patrick, fêté le 17 mars

Attribué à saint Patrick, fêté le 17 mars, cet hymne du matin constitue une arme spirituelle efficace pour lutter contre le mal.

Le 17 mars, l’Église fête saint Patrick. Né vers 393 à Kilpatrick en Écosse, il est capturé à 16 ans et vendu en tant qu’esclave sur l’île d’Irlande. Six ans plus tard, il s’enfuit et part se former dans les monastères en Gaule où il est consacré évêque. En 432, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l’évangéliser. C’est là que serait né le symbole du trèfle. Saint Patrick aurait en effet expliqué aux Irlandais, lors d’un sermon, le concept de la Trinité grâce à un trèfle. Depuis, la couleur verte et le trèfle sont associés à sa fête en Irlande.

Une des prières qui lui est attribuée, Saint Patrick’s Breastplate ou la Lorica de saint Patrick (en latin lorica signifie « cuirasse »), est chantée pendant sa fête par les Églises catholique et anglicane irlandaises. Dans l’Église catholique anglophone, des extraits de cette prière figurent d’ailleurs dans le Missel romain de 1970. Cet hymne est aussi chanté en Irlande lors de la fête de la Sainte Trinité. Il constitue également une belle prière du matin puisqu’il s’agit d’un hymne matinal invoquant la protection de Dieu pour lutter contre le mal :

Je me lève aujourd’hui par une force puissante, l’invocation de la Trinité, la croyance en la Trinité, la confession de l’unité du Créateur du monde.

Je me lève aujourd’hui par la force de la naissance du Christ et de Son Baptême, la force de Sa Crucifixion et de Sa mise au tombeau, la force de Sa Résurrection et de Son Ascension, la force de Sa Venue au jour du Jugement.

Je me lève aujourd’hui par la force des ordres des Chérubins, dans l’obéissance des Anges, dans le service des Archanges, dans l’espoir de la Résurrection, dans les prières des Patriarches, dans les prédications des Prophètes, dans les prédications des Apôtres, dans les fidélités des Confesseurs, dans l’innocence des Vierges saintes, dans les actions des Hommes justes.

Je me lève aujourd’hui par la force du Ciel, lumière du Ciel, lumière du Soleil, éclat de la Lune, splendeur du Feu, vitesse de l’éclair, rapidité du vent, profondeur de la mer, stabilité de la terre, solidité de la pierre.

Je me lève aujourd’hui par la force de Dieu pour me guider, la puissance de Dieu pour me soutenir, l’intelligence de Dieu pour me conduire, l’œil de Dieu pour regarder devant moi, l’oreille de Dieu pour m’entendre, la parole de Dieu pour parler pour moi, la main de Dieu pour me garder, le chemin de Dieu pour me précéder, le bouclier de Dieu pour me protéger, l’armée de Dieu pour me sauver des filets des démons, des séductions, des vices, des inclinations de la nature, de tous les hommes qui me désirent du mal, de loin et de près, dans la solitude et dans une multitude.

J’appelle aujourd’hui toutes ces forces entre moi et le mal, contre toute force cruelle impitoyable qui attaque mon corps et mon âme, contre les incantations des faux prophètes, contre les lois noires du paganisme, contre les lois fausses des hérétiques, contre la puissance de l’idolâtrie, contre les charmes des sorciers, contre toute science qui souille le corps et l’âme de l’homme.

Que le Christ me protège aujourd’hui contre le poison, contre le feu, contre la noyade, contre la blessure, pour qu’il me vienne une foule de récompenses, le Christ avec moi, le Christ devant moi, le Christ derrière moi, le Christ en moi, le Christ au-dessus de moi, le Christ au-dessous de moi, le Christ à ma droite, le Christ à ma gauche, le Christ en largeur, le Christ en longueur, le Christ en hauteur, le Christ dans le cœur de tout homme qui pense à moi, le Christ dans tout œil qui me voit, le Christ dans toute oreille qui m’écoute.

Je me lève aujourd’hui par une force puissante, l’invocation à la Trinité, la croyance en la Trinité, la confession de l’unité du Créateur du monde. Au Seigneur est le salut, au Christ est le salut. Que Ton salut, Seigneur, soit toujours avec nous.

Amen.

Source : https://fr.aleteia.org/2023/03/16/la-priere-de-saint-patrick-pour-se-proteger-de-tout-mal/

Luc et Françoise Brunel 

Chers amis,

Terre et Famille est en lien avec une association qui ouvre droit à la réduction d’impôt de 60 % et qui a décidé de soutenir Luc et Françoise.

Les virements devront spécifier Luc et Françoise Brunel. 

Ci-joint le Rib de La Bonté :

Les personnes peuvent aussi donner par chèque à cette adresse toujours en spécifiant Luc et Françoise :
Association La Bonté
Les Aspes
46500 GRAMAT
Pour correctement identifier les dons, merci de remplir l’attestation suivante :

Un pour tous, tous pour un !

Chers amis,
 
Une famille , Luc, Françoise et leur fils Jean, adhérents de Terre et famille depuis toujours, vient de perdre sa maison  et ses moyens de subsistance dans un feu de poêle qui a brûlé leur chalet en très peu de temps.  Ils vivent près d’Ales, de l’élevage de brebis et de leurs chataîgners dont ils font des terrines délicieuses. 
Nous pouvons les aider, ils ont besoin de tout, de prières, de finances, de vêtements, de chaussures, de linge de maison( draps, couvertures…).
 
Ne les laissons pas seuls, dans l’adversité.
Vous pouvez envoyer vos messages et dons à :
Luc et Françoise Brunel
Mas les Feillas
30 110 Lamelouze
 
Que L’Esprit Saint nous éclaire tous,
 
Stéphanie Bignon