« ILS SAURONT CE QUE C’EST QUE ME SERVIR OU SERVIR LES ROYAUMES DE LA TERRE », Le glaive de la Colombe

Un an après le début du premier confinement, la Semaine Sainte parait comme une récapitulation plus calamiteuse des deux précédentes : l’avertissement de Notre-Dame de Paris vite oublié [1], la France expérimenta en 2020, pour quelques semaines prétendait-on alors, l’assignation à résidence et la suspension du culte public [2]. Aujourd’hui la propagande sanitaire renvoie un hypothétique « retour à la normale » à la fin de la décennie qu’une savante succession de confinements et de vaccinations massives devrait nous faire attendre docilement [3]. Trop évidente pour toute personne sensée, la tyrannie de la « grande réinitialisation » ne cherche même plus à se cacher [4], révélant en contrepoint l’immuable pédagogie divine à l’égard de l’humanité perfide (2Chroniques XII, 8) :

Ils sauront ce que c’est que me servir ou servir les royaumes de la terre.

Malgré la population sidérée par l’intuition d’un péril inéluctable, des voix courageuses se font heureusement entendre et suscitent de réels nœuds de résistance. Elles n’en diffusent pas moins, par la même occasion, une petite musique insidieuse assimilant la religion et le dogme à l’idéologie et l’absence de réalisme. Pourquoi Didier Raoult, Fabrice Di Vizio ou Louis Fouché notamment, que bien des catholiques suivent avec intérêt, s’égarent-ils à qualifier la promotion du Remdesivir de « religion », la condamnation de l’hydroxychloroquine d’ »anathème » digne du concile du Trente, ou les positions du gouvernement de « dogmes » aussi indéfendables que celui de la conception virginale du Christ [5] ? Outre le fait de blesser inutilement des alliés défenseurs du réel et de la vie, cette maladresse sémantique entretient le postulat maçonnique selon lequel tout dogme serait par essence condamnable comme obstacle à la libre recherche de la vérité.

Ici n’est pas l’endroit pour rouvrir le dossier, complaisamment constitué à charge, de l’Inquisition. Contentons-nous de rappeler que pour les catholiques cohérents le dogme est un approfondissement et une sauvegarde de la vérité de foi. Ce n’est donc pas l’envahissement du dogme qui contribue aux malheurs de notre époque mais bien plus sa défaillance. En cela est manifestement fautive la hiérarchie catholique, qui, pour une large part, fuit depuis Vatican II sa responsabilité d’enseigner le Vrai pour se conformer à l’idéologie du moment [6]. Dieu jugera ! En attendant, que ces fiers défenseurs de la médecine et du droit ne se trompent pas de cible. Ce que l’idéologie a de commun avec la religion, c’est qu’elle « relie », mais non à la Vérité qui est Dieu, mais au Prince de ce monde refusant de servir l’Un pour asservir tous les autres.

L’abbé

« Ils sauront ce que c’est que me servir ou servir les royaumes de la terre »

« Incendie vaccinal »par ProjetKO

« Le changement ne peut venir que de nous, de notre capacité à prendre du recul et à se poser les bonnes questions, de notre intérêt pour la vérité et de notre amour pour nos enfants, si ce n’est pour l’Humanité et la Nature. »
Claire Séverac